CR 34ème Course sur route Aubonne-Signal de Bougy le samedi 17 avril (12 km)
Cette course est organisée par la FSG Aubonne en collaboration avec la Fondation «Pré-Vert» du Signal de Bougy
La distance annoncée de la course est 12 km, sur ma montre le cadran indique 11,78 km et le dénivelé annoncé est 300 mètres positif, ma montre indiquait 335 mètres de dénivelé positif et 125 mètres en négatif.
Comme à mon habitude, j’arrive bien en avance sur place, il n’y a personne hormis les préposés à la circulation et les bénévoles. Je vous aurai bien montré les photos que j’ai fais sur place, mais comme un âne, j’ai laissé la carte mémoire de mon appareil dans mon sac et évidement je n’ai rien vu, non mais quel bobet! Alors pour ma peine, j’y suis retourné le dimanche après midi, ce qui me permet quand même de vous montrer quelques photos du parcours. Bien que l’on ne se rend pas bien compte sur les photos des pentes, cela donne une idée. Et pour ceux et celles qui y participaient, pas besoin de voir les photos pour se remémorer les differents changements d’inclinaisons des routes et chemins.
Alors en attendant je me suis promené au gré des allées pour photographier tout et n’importe quoi.
Voici deux exemples des sujets immortalisés le dimanche (c’était les les mêmes samedi)
Comme l’inscription se fait sur place, c’est la raison pour laquelle je me suis rendu en avance, bien en avance même. Après avoir obtenu mon dossard, je navigue entre la voiture et les terrains de foot pour passer le temps. J’ai avalé un sandwich au thon entretemps.
A la base, je ne voulais pas faire cette course, et puis en discussion avec la personne qui chronomètre cette épreuve (l’entreprise softtiming) je me suis laissé tenté par cette expérience. J’avais peur que cette course ne soit trop proche des 20 km de Lausanne, pour finir ce fut un excellent entrainement.
J’avais lu qu’il y avait du dénivelé pour le dessert. Et bien je n’ai pas été décus du voyage. Et confirmation en regardant le profil de la course placardé sur la baie vitrée. C’est plat et en pente sur les 6,5 premiers km, après ça se gâte un peu. Mais bon le graphique est un peu exagérer, ça ne monte pas autant. Même son de cloche dans le peloton de départ, j’entends «il faut respecter cette course», je me dis qu’il ne faut quand même pas exagérer, ce n’est pas Sierre-Zinal quand même.
Les gens arrivent petit à petits et les têtes sont connues. Comme presque à chaque fois, ce sont les mêmes qui courent. Les statistiques disent que le nombre de coureurs augmentent, en fait non ce sont les mêmes coureurs qui participent à un plus grand nombre de courses.
Mais aujourd’hui il n’y a pas que de la course à pied, le walking et le nordic walking sont aussi invité. Sans oublié la course pour les écoliers, qui se déroulent uniquement au Signal de Bougy.
L’échauffement se fera d’une façon très légère. On se rpésente sur la ligne de départ, on n’est pas nombreux, ce qui est bien pour courir, mais moins bien pour l’organisateur. Et go! on est lâché. Il faut garder une allure tranquile sur les premiers km, ne pas se griller, s’économiser. J’aquiesse de la tête en me remémorant ces consignes. Inutile, je vais partir plus vite entre 13 et 14 km/h. Avec des pointes à 15 km/h. Ca promet!, ça sent la cata, car le début est fluide, euphorique, ennivrant, on a des ailes.
Vue sur le début du parcours depuis l’Esplanade
Il y a déjà des coureurs qui craquent et faiblissent l’allure après 3 ou 4 km. Touopurs ce problème de gestion du rythme à donner lors des départs. On ne se rend pas compte de la vitesse car on suit le coureur de devant qui est déjà trop rapide.
Magnifique passage à l’ombre des arbres
On longe les vignes et à des endroits, à l’abri de la bise, il fait chaud. On ne va pas se plaindre du chaud, cela fait des mois que l’on attend ce moment, «courir en court et avoir chaud». C’est très agréable.
On voit l’objectif du Signal de Bougy à droite, en haut
Photo de gauche: retour sur le pied du Jura avec la bise de face.
Et ce n’est pas comme si lacourse n’était que du plat ou que de la descente, non il suffit de se souvenir du profil dans la salle de prise des dossards, pour se dire que c’est de la folie. Certes pour le moment tout va bien, mais c’est au pied du mur que l’on voit mieux le mur.
Je maintiens donc la vitesse dans une fouchette de 12 à 13 km/h. Les km se suivent et se ressemblent. 4:27 au 1er km, 4:25, 4:56, 4:47, 4:39 pour les suivants et je passe le 5ème km en 23:16. C’est vrai que c’est la partie de la course la plus facile, mais cela fait du bien de courir à cette allure. Le 6ème km est avalé en 5:05. J’aurai pu courir comme ça encore un moment, mais à l’approche du km 6,5 on passe en mode «ascension» (pas le weekend de congé) mais le début de la grimpette. On m’a dit avant de partir, que tant que l’on n’entre pas dans la forêt, le plus dur n’est pas encore fait.
On va d’abord enjamber l’autoroute, mince ça côte déjà pas mal. La vitesse horaire chute, on ralentit extrèmement rapidement et la concentration est focalisée sur la respiration. Il reste 5,5 km de course, en déduisant les 500 mètres de plat après le ravitaillement, il reste environ 5 km de montée.
OK le pont de l’autoroute est derrière, mais ce n’est pas fini. On passe le 7ème km. En plus on voit le cheminement du tracé au loin, avec les coureurs plus rapides qui serpentent les vignes. Le souffle est déjà court pour certain, si certains concurrents ont déjà de la peine ici, il ne finiront jamais la course dans de bonnes conditions. Je n’ai jamais été un grimpeur et ce que je vois me fait un peu peur. Mais il est préférable de se motivé plutôt que de se plaindre. Les ondes négatives ne sont pas bonnes pour la motivation.
On a rejoint certains marcheurs retardataires qui au final ils feront un parcours de 9,3 km.
Le ravitaillement est au centre du village de Bougy-Villars, ce qui fait un peu plus d’un km à tenir. Pour le moment, je ne ressens pas de fatigue, pas le besoin de boire (je me suis bien hydraté le matin et la veille). Et ça monte toujours, les quelques spectateurs nous encouragent et ça fait du bien, on se sent moins seul. Après chaque virage, on apperçoit la suite de la route qui n’en fini pas de monter. Je dépasse Pascal dans la ligne droite avant Bougy-Villars et tente de le remotiver d’une tape amicale dans le dos, mais ses problèmes récurant au mollet lui feront lâchr prise et terminera la course en limitant les dégâts.
Bougy-Villars, ce nom est synonyme de ravitaillement
On amorce la dernière descente avant le ravitaillement, je marche quelques mètres afin de boire une ou deux gorgées d’eau et je me remets en marche, enfin en course. Mais le sort s’acharne contre nous car la montée reprend quelques dizaines de mètres après le ravitaillement. Après cette ultime montée du village, on repart en accélérant (enfin là c’est moi qui accélère, car je ne sais pas ce qu’on fait les autres) sur un tronçon enfin plat, et ensuite en descente (les fameux 500 mètre de répis). Puis vient une grosse descente, bien raide, je me laisse aller pour récupérer un peu de souffle.
Le ravitaillement était en bas, dans la cuvette
Pas le temps de se reposer et ça monte à nouveau
On vient de passer le 9ème km, c’est dur car ça monte, mais étrangement ça va toujours. Pas de douleur, un peu de fatigue, un peu les mollets qui chauffent, mais c’en est presque agréable. En tous cas les sensations sont excellentes et il est hors de question de se relâcher.
On plonge donc sur une biffurcation de plusieurs chemins et je vous donne en mille, lequel on va prendre…eh oui! la montée et elle me parait encore plus raide que les autres.
Mais que vois-je au bout de la route, une forêt, ne serait-ce pas la fameuse forêt dite de déivrance, que nenni, on tourne à gauche juste avant.
Maintenant le profilé se calme un peu, c’est moins raide, du coup ça parait plat, alors on va pouvoir récupérer un peu. Mais qu’est-ce que je raconte, on ne va pas récupérer en montée, ben oui sur cette course on peu le faire et il faut le faire.
Encore du plat et nouvelle descente, virage à droite et…vision d’horreur! LA montée qui tue, le big machin.
Ca commence sérieusement à chauffer et je suis presque au point de vouloir marcher, quelle délivrance ce serai. Et pis quoi encore, je m’accroche, mais c’est de plus en plus pénible, j’ai l’impression de faire du sur-place. Et cette fois c’est la forêt, la vraie, l’inimitable forêt. Mais après quelques mètres, je marche 25 mètres, j’avais l’impression d’avoir atteints un objectif, les jambes se sont arrêtées toutes seules. Mais bon sang la course n’est pas terminée.
LA forêt salvatrice
Je repars de plus belle, cette marche m’a fait du bien et je passe le 11ème km en pleine forme. Requinquer d’avoir passer cet obstacle, je relance la machine comme si de rien était. Un peu de plat et virage à gauche pour le dernier chemin jongé de cailloux et de branches. Il faut bien regarder où l’on pose ses pieds, car ce dernier bout est traître. Avec la fatigue, une chute est très vite arrivée. Il rest 500 mètres de course, mais ne sachant pas où s trouve exactement la ligne d’arrivée, je n’accélère pas. Je ne suis pas certain d’avoir pu le faire de toute manière.
Les dernières centaines de mètres avant la délivrance
Après quelques lacets sur le plateau du Signal de Bougy avec de nombreuses familles profitant d’une météo clémente. L’arrivée se profile à l’horizon, mon pote Laurent est au chronométrage, je regarde ma montre: 1:04:45, pas mal me dis-je, pour une première, je suis très content du chrono. Il aurait été utopique de penser faire moins d’une heure. Mais c’est principalement la gestion de la course qui me satisfait. Et c’est très prometteur pour samedi prochain. Mais il faudra être au top le jour de la course, car rien n’est jamais gagné d’avance.
Une bien belle course à refaire sans problème dans une année, en visant cette fois de descendre au dessous des 60 minutes.
Ah oui! J’ai regardé sur Goggle et il y avait plus court pour rejoindre Aubonne au Signal de Bougy, je leur en parlerai l’année prochaine.
Un parcours euphorique les 6,5 premier km…ensuite ça c’est un peu gâté!.
La course au microscope:
Course: de 12 km (11,78)
Temps officiel : 1:04:45,96
Vitesse moyenne de 10,9 km/h
Vitesse maximale: 17 km/h
1’083 calories «grillées»
Allure moyenne: 5,30 m/km
FCMoyenne: 162 b/min
FCMaximum: 180 b/min
Première partie de la course
Distance | 1 km | 2 km | 3 km | 4 km | 5 km | 6 km |
Allure | 04:27 | 04:25 | 04:56 | 04:47 | 04:39 | 05:05 |
Temps | 04:27 | 8:53 | 13:49 | 18:37 | 23:16 | 28:21 |
Deuxième partie de la course
Distance | 7 km | 8 km | 9 km | 10km | 11km | 11,78km |
Allure | 05:26 | 07:34 | 06:07 | 06:01 | 07:00 | 05:26 |
Temps | 33:47 | 41:21 | 47:29 | 53:31 | 1:00:31 | 1:04:45 |
Classement dans ma catégorie (Vétérans 1): 38ème sur 70
Classement overall: 111ème sur 236
Max