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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 12:38

3_gd.gifCR 3ème Course de la Tour de Sauvabelin à Lausanne 20 mai 2010 (5 km)

 

logo-tour-de-sauvabelin-lausanne-suisse 

 

Cette course est organisée par le Spiridon.Romand.

 

Course rapide sur un parcours vallonné, avec en final l’escalade, l’ascension de la Tour de Sauvabelin.

 

nouveau-1 

 

Quelques données techniques concernant la tour:

 

Hauteur de la tour : 35,20 mètres.

La plate forme supérieure se situe à plus de 30 mètres.

Diamètre de la base : 12 mètres.

Diamètre de la plate forme supérieure : 8 mètres.

Nombres de marches: 151

 

L’idée est originale et c’est ce qui m’a séduit. C’est décidé, je participerai à cette compétition.

 

Je profite de récupérer mon dossard à la sortie du travail. Ce sera ça de moins à faire par la suite.

Pour une fois le numéro a son importance, il donnera l’ordre de départ de la course. Enfin une course où il faudra un peu réfléchir. Montres moi ton dossard et je te dirai quand tu pars. Tout le monde s’aligne dans un ordre quasi militaire.

 

dossard 

 

Mais avant de me lancer sur les chemins forestiers de la capitale vaudoise, j’ai une lessive à faire (ma première) ce qui me stresse un peu.

 

Une fois sur place, je rencontre Catherine et Pascal. On fait une mini reconnaissance du début de la course. Cela ne m’a pas l’air bien méchant (mais on avait fait la partie la plus facile).

 

800px-En Platfond de la Tour de Sauvabelin 

L’arrivée

 

On monte sur la tour, pour voir comment ça fait et je découvre mon ami Laurent, fin prêt pour le chronométrage de cette compétition. Je verrais aussi Linda et Alain, mais un peu plus tard.

 

tour-de-sauvabelin-lausanne-look-up-from-forest-b 

 

Après cette reconnaissance, je me lance dans un échauffement des plus traditionnels. Je fais une partie de la suite de la course (côté piscine de Bellevaux) et là je me rends comprends que le profil n’est plus le même que le début de la course.

 

Après être revenu au point de départ, je fais encore quelques allers-retours pour rester chaud. On a droit à la bise ce soir et le fond de l’air est frais. Bon on peu dire que 4a ce réchauffe, parce que ces derniers jours il faisait froid.

 

Je ne connais que partiellement le tracé maintenant, mais je pars comme à mon habitude en mode «5 km». Mais j’ai l’inconnue de la tour et j’aimerais bien en garder un peu sous le pied pour la dernière ligne droite…en l’occurrence ligne verticale.

 

On part un par un avec un intervalle de 20 secondes. Je dépasserai mon concurrent qui est positionné devant moi peut après le 1er km. Je me demande à ce moment si je ne suis pas parti un peu vite. J’entends aussi les pas du coureur qui est derrière moi. J’adore ces situations…

 

Il n’y a pas grand-chose à dire sur le tracé, si ce n’est les nombreux pièges que l’on trouve en forêt, racines et cailloux, plus une multitude d’autres éléments qui sont là pour nous ralentir. Il faut sérieusement rester sur ses gardes ou sinon gare à la chute.

 

Maintenant la température est idéale pour courir et en forêt on est abrité de la bise.

 

J’arrive sur les derniers mètres à plat, il y a du public qui encourage les participants, ce qui donne un coup de fouet pour l’escalade de la tour. C’est le dernier virage et on entre dans le «hall» la vitesse est d’environ 10 km/h, après quelques foulées arrivent les premières marches. Et la constatation est immédiate «ça va être très pénible».

 

tour-de-sauvabelin-lausanne-downstairs-b 

 

tour-de-sauvabelin-lausanne-look-up-on-spiral-floor-b 

 

tour-de-sauvabelin-lausanne-look-up-on-floor-b 

 

Après 3 marches, je perds le rythme, ou il serait plus juste de dire je change de rythme. La foulée est courte et je ne trouve pas ma position dans l’escalier. Cela n’a rien à voir avec la course à pied. Je monte marche par marche en courant. Au premier palier, je me dis «plus que deux à gravir». Mais je ne sens déjà plus mes cuisses. J’ai les jambes en coton. Cette tour me parait bien plus haute qu’une heure auparavant.

 

800px-Escaliers de la Tour de Sauvabelin 

Les premières marches ou le début du calvaire

 

Je cours la moitié de la deuxième volée et marche le solde en essayant de m’agripper à la corde à l’intérieur, c’est peine perdue. Je dois trouver une autre astuce pour la dernière volée. Marcher, il ne reste plus que ça.

 

Pour la suite de mes entrainements, je vais intégrer des sorties à vélo, déjà parce que j’en ai un et d’autre part pour améliorer ma musculature des jambes. Je vais intégrer aussi quelques rampes d’escaliers, ce qui ne fera pas de mal.

 

Ce n’est pas tant la course de 5 km qui fut épuisant, bien que le dénivelé était plus que respectable (environ 140 mètres) mais bien la tour. J’ai souffert, mais quel plaisir et quelle délivrance aussi. C’est certain, si le planning me le permet, je ferai à nouveau cette course l’année prochaine.

 

parcours1 

Un parcours vallonné en pleine forêt, excepté le passage à proximité du parking.

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Course: de 5 km (4,95)

Temps officiel : 26:03

Vitesse moyenne de 11,4 km/h

Vitesse maximale: 15 km/h

464 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,15 m/km

FCMoyenne: 166 b/min

FCMaximum: 182 b/min

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

4,96 km

Allure

04:57

05:22

04:38

05:38

05:29

Temps

04:57

10:19

14:57

20:35

26:05

 

Classement dans ma catégorie (Vétérans 1H): 8ème sur 20

Classement au scratch: 45ème sur 121

 

Je suis tout à fait content du résultat pour une première. Mais je pense que je pourrais nettement amélioré le final dans la tour.

 

Max

 

Bon dimanche matin ce sera un gros morceau le Trail de la Vallée de Joux sur une distance de 20 km avec 800 mètres de dénivelé positif.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 11:38

CR Entrainement du dimanche 16 mai (9,67 km)

 

A la base je voulais faire cette sortie samedi (donc hier), mais je n’avais ni l’envie, ni l’énergie pour la faire.

 

Alors c’est aujourd’hui que je serais de sortie et le but est de faire le parcours de la course à Dingler, prévue pour le 5 juin prochain.

 

Cette course fait partie du Trophée lausannois et il y aura pleins de connaissances qui participeront à cette compétition.

 

entrainement-16mai2010 0001 

Il y a des panneaux de ce type à chaque entrée de Savigny, impossible de les manquer.

 

Je me demande si je ne vais pas en profiter pour faire un apéro dinatoire le même jour à midi…à voir s’il y a des intéressés, ce sera l’occasion d’une pendaison de crémaillère.

 

Je me prépare sur le coup de midi et me lance à 12h35, mais je ne pars pas depuis le départ officiel, mais à quelques mètres de mon domicile, ce qui va allonger la course de 200 mètres. Ce sera surmontable comme épreuve.

 

La température est parfaite, mais il faudra 2,5 km pour me mettre dans le rythme et me chauffer convenablement. Le but de cette sortie est, avec un certain retard, faire le décrassage de la course de Broc le jeudi de l’Ascension.

 

Il faudra bien gérer le début de course, car il varie entre plats et montées. Et si l’on passe le long passage dans la forêt après le ravitaillement et qu’il reste encore de l’énergie, la fin de la course se fera crescendo pour terminer en sprint au Forum de Savigny.

 

Le parcours est superbe, comme j’étais en pension provisoire aux Cullayes, je commence à bien connaître les forêts et les chemins de la région.

 

Ce sera à une allure tranquille que se déroulera cet entrainement. Mais un peu avant le 7ème km, je savais qu’à partir de cet endroit, il n’y aura que de la descente, je décide donc d’accélérer le rythme pour tester les ressources. Et je suis content du résultat. J’avais même accélérer d’s le 5ème km.

 

Mais bon maintenant il faut penser à la suite de la compétition qui s’annonce chargé.

 

Jeudi 20 mai, c’est la course de la Tour de Sauvabelin (et je ne connais toujours pas le parcours et je n’aime pas ça). Le samedi 22 mai, je ferai l’impasse sur le Grand Prix de Berne pour cause de concert de Steve Hackett et de The Watch dans le Jura alsacien. Le dimanche 23 mai, c’est le Trail de la Vallée de Joux (pour moi le parcours de 20 km avec 800 mètres de dénivelé sera amplement suffisant). Le 28 mai, la course A Travers Pully (pour le compte du Trophée lausannois) et le 30 mai, je le mets au conditionnel, mais c’est La Tzampata de Fribourg et ses marches qui n’en finissent pas (je n’ai jamais fait cette course, mais je suis certain que se sera une expérience magnifique…et pénible)

 

sortie-16mai2010 

Le plan de la reconnaissance de la Course à Dingler

 

Chronometre-762130.gif 

L’entrainement au microscope:

 

Entrainement: de 9,67 km

Temps : 51:58

Vitesse moyenne de 11,2 km/h

Vitesse maximale: 16,4 km/h

896 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,23 m/km

FCMoyenne: 148 b/min

FCMaximum: 175 b/min

 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

10 km

Allure

06:05

05:15

05:25

05:38

05:54

05:54

05:29

05:03

04:29

04:02

Temps

06:05

11:20

16:46

22:24

28:19

34:14

39:43

44:47

49:17

51:58

 

Max

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 11:22

3_gd.gifCR 36ème Course des 3 Ponts le jeudi de l’Ascension13 mai 2010 (10,55 km)

 

logo 

 

Cette course est organisée par la FSG Gym-Hommes de Broc.

 

Après mon semi de Genève, je n’avais pas prévu de faire d’autres courses. Tu parles Charles, j’ai testé la Course des 3 Ponts à Broc, sur une envie, une annonce faite sur Facebook. Et hop! La décision est prise, plutôt que de me taper une sortie humide, dans le froid, tout seul dans mon coin. Je me ferai une sortie humide, dans le froid, mais en groupe et je peux vous dire que c’est nettement plus intéressant.

 

Du coup il faut se lever tôt, si je veux déjeuner dans la bonne tranche horaire. Le réveil est réglé sur 06h45…la bonne nouvelle et que je gagne plus d’une demi heure de sommeil par rapport à une journée de travail, quelle chance!

 

Par contre, une fois le store levé, je me rends compte que le temps ne s’est pas amélioré depuis ces derniers jours, gris, maussade, pluvieux, bref un temps à courir.

 

J’ai aussi l’avantage de n’habiter qu’à 30 minutes du lieu de départ, qui est pour cette fois dans le canton de Fribourg, en pleine région de la Gruyère.

 

La distance annoncée de la course est 12,55 km, sur ma montre le cadran indique 10,29 km

 

Je n’ai jamais fait cette course et au vu du parcours, des photos et du dénivelé que j’ai pu voir sur le site officiel de la course, je me dis que ce sera une excellente manière de récupérer de mon semi de Genève. Pas de chrono en vue, juste une sortie détente en mode footing.

 

01-km1 

 

02-km1 

 

03-km1 

Le 1er kilomètre

 

04-km2 

Le 2ème kilomètre

 

05-km3 06-km3

Le 3ème kilomètre

 

07-km3,5 

 

08-km3,6 

 

09-km3,7 

Passage au km 3,5 - 3,6 - 3,7

 

10-km4,5 11-km4,6

 

12-km4,8 

Passage au km 4,5 - 4,6 - 4,8

 

13-km5 14-km5,2

 

15-km5,3 

 

16-km5,3 

Passage au km 5 - 5,2 - 5,3

 

17-km8 

 

18-km8 

 

19-km8 20-km8

Le 8ème kilomètre

 

21-km8 6 

Passage au km 8,6

 

Les photos du parcours n'ont pas été prises le jour de la course et proviennent du site officiel.

 

Le prix d’inscription pour cette course est attractif: 14.- mais sans prix souvenir, qui sera réservé uniquement pour les enfants.

 

Enoncé du parcours:

 

Course principale

 

Le départ de la course principale est donné à 10 heures au centre du village, à la hauteur de la Place du Parc. Après 200 m de plat, les coureurs plongent vers la plaine des Marches par la descente des Châteaux tout en admirant la superbe vue sur le Moléson et le château de Gruyères.

Ensuite, ils contournent le promontoire de la Chapelle de Notre Dame des Marches, lieu de pèlerinage bien connu. Après avoir longé la Sarine, il faut affronter la sélective montée vers la ferme du Châtelet, point culminant au km 4, une des difficultés majeures du parcours, puis redescendre et traverser le célèbre " Pont qui branle " et revenir vers l'aérodrome d'Epagny. Ensuite, les athlètes longent la Trême et retraversent la Sarine en empruntant la passerelle en bois à proximité de la piscine de Broc.Ils suivent alors cette rivière par le chemin piétonnier aménagé pour les promeneurs, puis quittent le sentier, reviennent par la route des Marches et remontent par la route des Châteaux, deuxième difficulté majeure, contournent le quartier de la Petite-Fin pour rejoindre l'arrivée à la halle de gymnastique.

 

parcours 

Le profil que cette course ne comprend pas beaucoup de montées, mais la première fait mal aux cuisses, surtout lorsque l’on part trop rapidement. Il y a 125 mètres de dénivelé en positif.

 

Je ne me suis pas posé la question du mode de course à faire, footing, pas footing. On est en compétition et on n’est pas venu faire de la figuration. Après c’est difficile de se fixer un objectif ne connaissant pas la course. Le départ est en haut de la Rue du Château, ce qui va donner le rythme de la course, c'est-à-dire à fond!.

 

parcours-carte1 

Le plan officiel

 

Je rencontre Richard du CARE Vevey et Stéphanie d’Yverdon. Grande athlète devant l’Eternel.

 

Il y aura deux ravitaillements, le premier est en haut de la première montée, celui-là se mérite. Je ferais une impasse sur le deuxième qui se trouve au 7ème km. Il ne fait pas assez chaud pour s’hydrater et pas mal de mes concurrents ne s’arrête pas. Et on est passé du mode footing en mode compétition, assez naturellement je dois dire.

 

On va courir entre routes bétonnées et sentiers de forêt. Les routes sont propres, avec de grosses flaques presque à chaque foulée. Les sentiers sont boueux, caillouteux et glissants, c’est un réel travail d’équilibriste de ne pas tomber, mais quel régal!. La partie la plus délicate se trouvant après le premier ravitaillement.

 

Le parcours est assez roulant, mais difficile en raison des conditions météorologiques. La moindre surface boueuse est synonyme de glissade, la concentration est continuelle.

 

Le public est parsemé le long du tracé, peu nombreux mais enthousiaste et il le fait savoir.

 

Je suis étonné, au fil des kilomètres, de ne pas voir Richard ou Stéphanie me doubler. Mais je sentais bien qu’ils n’étaient pas loin derrière. J’apprendrai par la suite que Richard a eu des problèmes d’asthme dès le départ et Stéphanie a couru le jour d’avant à la Chaux-de-Fonds. Donc il n’y a du coup pas de grande gloire à être devant, d’autant plus qu’ils finiront dans la même minutes. Stéphanie terminera à 19 secondes et Richard à 50 secondes.

 

J’ai fais cette course avec grand plaisir, tout était parfait, l’ambiance, l’organisation. Et je fus surpris de voir le nombre de participants malgré le temps un peu pourri de la journée. Je suis très satisfait de mon temps, mais je trouve que c’est mal payé au classement. C’est que je deviens exigeant avec le temps.

 

parcours-garmin-goggle 

Un parcours dans une superbe région, hélas sans pouvoir profiter du panorama.

 

Chronometre-762130.gif

La course au microscope:

 

Course: de 10,55 km (10,29)

Temps officiel : 50:09

Vitesse moyenne de 12,3 km/h

Vitesse maximale: 16 km/h

961 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,52 m/km

FCMoyenne: 164 b/min

FCMaximum: 175 b/min

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

10 km

10,29 km

Allure

04:18

04:29

04:36

05:58

05:02

04:42

04:46

04:46

04:44

05:27

04:05

Temps

04:18

8:48

13:24

19:22

24:25

29:07

33:54

38:41

43:25

48:53

50:04

 

Classement dans ma catégorie (M40 Vétérans 1): 49ème sur 76

Classement au scratch: 166ème sur 310

 

Max

 

Presse:

 

laliberte-14mai2010

la Libertée du vendredi 14 mai 2010

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 12:37

3_gd.gifCR Semi marathon de Genève - (21,1 km) le 9 mai 2010 – 6ème édition

 

home visuel2010 

header-main fr btn semi-marathon2010 over

 

C’est la 6ème édition de ce «Geneva marathon» comme ils disent au bout du lac. C’est ma 2ème participation sur cette distance dans la cité de Calvin et je compte bien cette année descendre en-dessous des 2 heures.

 

Il y a du nouveau depuis cette année, il y aura pour la première fois quatre disciplines différentes, ce qui fait du week-end du marathon une manifestation attractive pour toute la famille.

 

Le samedi 8 mai, une course féminine de 6km aura lieu, de même qu’une course pour les enfants de 6 à 13 ans sur des distances allant de 500m à 3 km.

 

Le marathon traditionnel et le semi-marathon se dérouleront le dimanche 9 mai 2010.

 

nouveau-1 

 

UNICEF Suisse est maintenant partenaire de cet événement. Les organisateurs du marathon ont décidé de soutenir activement le travail de l’UNICEF au cours de ces prochaines années:

Un pourcentage prélevé sur chaque finance d’inscription sera reversé à UNICEF Suisse.

Marathon, semi-marathon et course féminine : 5%

Courses des enfants: 100%

 

Une semaine après mon déménagement et un entrainement un peu chamboulé, je garde néanmoins mon objectif des moins de 120 minutes. Théoriquement c’est faisable, j’ai fais un chrono de 1:40 aux 20 km de Lausanne, mais chaque course est différente et tout dépend de la forme du jour. Je ne suis pas du genre pessimiste, mais aujourd’hui ce n’est pas le top.

 

Avec seulement 2 petites sorties de 8 km et 10 km en début de semaine, je me dis que cela sera pénible, mais je ne lâcherai rien, comme toujours!

 

Une météo clémente en ce dimanche de la Fêtes des Mères annonçait une course à records. Le tracé est plat et il n’y a aucune difficulté majeure sur cette course, hormis la distance évidement. Je ne sais pas si les autres concurrents ont été satisfaits de leur course, mais j’ai pour ma part «éclaté» mon record sur cette distance de 21,1 km.

 

C’est également ma première course officielle en tant que résident de Savigny. Déjeuner à 07h30 et départ à 08h30. J’arrive sur place après 50 minutes de route. Je tourne une première fois dans les environs du départ et me focalise sur la place que j’avais réussi à trouver en 2009. Mais tout est déjà pris.

 

Je me dirige vers le Sécheron et me parque «à la genevoise» devant des garages, n’importe comment. Je m’inquiète lorsque je vois la file pour le retrait des dossards.

 

Il faut de la patience et j’arrive enfin à la table des dossards. C’est incroyable, nous sommes au marathon de Genève et il y a …2 files d’attente pour le retrait des dossards. Pas besoin de dire que les pauvres femmes derrière leur table sont submergées par la demande des coureurs. Il est 09h30 et la course est dans une heure. Etrangement cela avance assez vite, je discute avec un frontalier qui trouve aussi incroyable ce procédé.

 

dossard-semi-geneve-2010 

 

Finalement, je récupère mon dossard et me dirige vers la voiture. Avec une chance inouïe, j’ai trouvé une place à quelques centaines de mètres du départ et à quelques dizaines de mètres du collège. Commence alors le long rituel de la préparation pour la course. Je me suis déjà mis en tenue «légère» avec le minimum d’habits pour être à l’aise. Il me reste à épinglé le dossard sur mon t-shirt. Aujourd’hui je vais courir en court.

 

Je me dirige vers l’aire de départ, qui n’est pas au même endroit que le marathon. Effectivement les participants du marathon feront deux boucles, mais comme la distance est la double, mais que l’arrivée est au même endroit. Le départ du semi est 100 mètres plus en avant.

 

L’ambiance avant le départ est toujours sympa, il y a un panel de différents types de coureurs, mais toujours animés par cette passion de la course à pied. A 10h30 précis, le coup de pistolet retenti, après quelques secondes…il ne se passe rien, ça bouchonne devant. 30 secondes, rien…1 minute, rien…1 minutes 30 toujours rien…C’est seulement après 2 minutes que notre peloton s’élance. Il faut dire que je ne me suis pas très bien placé. Je suis tout derrière, après le ballon des 2:00 et proche de celui des 2:10. Je sens que ça va être le même schéma qu’à Lausanne. Il faudra commencer par rattraper le ballon des 1:50

 

Le parcours n’a pas de vraies difficultés, mais il y a de nombreux changements de directions et de rétrécissements et malheureusement, des fois ça coince un peu. Il est difficile de partir trop vite car le peloton est assez compact, ce qui est très bien. Mais la remontée jusqu’au ballon bleu sera longue. De plus mon record sur semi est de 2:00, là je vise les 1:50, ce qui veut dire que l’allure est plus élevée. Mais je suis motivé et la chasse commence!

 

Plan-GM anima20102 

Le plan du parcours officiel

 

Comme à Lausanne, je commence à doubler, mais des fois, c’est presque périlleux. Le premier ravitaillement arrive rapidement, quelques gorgées d’eau et c’est reparti. Je marche une quinzaine de secondes, histoire de ne pas en mettre partout. Et ça continue sur le même rythme. Cette vitesse me plait bien, mais ne nous emballons pas, la route est longue. Mais l’avantage ici à Genève, c’est qu’il n’y a pas une montée qui nous attend au détour d’un bois, je pense notamment à la montée sur le Signal de Bougy.

 

Au 2ème ravitaillement, au km 10, je prends un peu d’eau et un petit morceau de banane. C’est difficile de manger, de courir et de respirer en même, ce n’est pas naturel. Mais avec de la concentration, ça passe sans trop de problème. Malheureusement, après 1 ou 2 km, je ressens de fortes douleurs dans le ventre. Je soupçonne les effets de la banane, cela va passer après 2 ou 3 km. Je décide donc de ne rien manger sur la fin de la course. Je n’ingurgiterai que du liquide.

 

Ah! Ben tiens, à force de courir au dessus de ma vitesse habituelle, je fini par rejoindre le ballon bleu. Je me demandais si je le rattraperai un jour. Je me cale derrière lui et le suit comme sont ombre, mais je ne suis pas seul a vouloir profiter de son expérience. La difficulté est de rester dans le sillage de ce meneur d’allure, tout en évitant les autres concurrents moins rapides. La route est large, mais notre piste de course.

 

Je l’ai rejoins au bon moment, car pour moi, on passe le passage le plus pénible de cette course. Le long bout droit sur les quais. Un aller-retour pas très intéressant, limite monotone. L’avantage d’avoir un meneur d’allure est de ne pas avoir besoin de calculer son rythme et de regarder sa montre à tout bout de champ. Il y a tout de même un inconvénient: ce n’est pas mon allure et ce n’est pas moi qui décide de la vitesse. Je n’ai pas l’habitude de suivre quelqu’un à l’entrainement ou même en course. Mais ce fut bénéfique, je l’ai suivi quelques km, puis me sentant bien, je l’ai dépassé et continuer seul.

 

A ce moment on se dit qu’il serait bénéfique de marcher un peu, de reprendre un peu son souffle, de redonner un peu d’air à son corps. Bien sûr, ce serait la solution, mais pour combien de temps. Et puis il y a le chrono, évidement on court pour le plaisir, mais au vu du prix de l’inscription, pour rentabiliser cet investissement, on doit faire un chrono et Genève est le lieu idéal.

 

Je me dis que si je peux suivre l’allure des 1:50, c’est que cela ne va pas si mal, mais à partir du 17ème km (merci Stéph’, j’ai du faire un blocage psychologique suite à ton message) c’est devenu moins aisé. Il fallait s’y attendre un peu, les premiers 7 km à moins de 5 min/km et dès le 8ème km légèrement au dessus des 5 min/km, j’ai quand même trouvé les ressources pour produire une accélération sur les derniers km

 

Mais la fin fut difficile, plus de ballon à suivre, il ne restait que la motivation et la hargne.

 

On sent le bout de la course dès que l’on passe le 20ème km et on est au milieu du Pont du Mont-Blanc, mais ce n’est pas encore fini et la fin est interminable. Heureusement que le public est là pour nous encourager…il reste une ligne droite, une courbe à gauche et la ligne finale avec une première arche…qui n’est pas l’arrivée. Il faut encore patienter quelques secondes encore.

 

raw-GMCG3420 

 

rt20x30-GMCM0204 

 

Et voilà, on y est, c’est terminé. Tout le monde est bien content que cela se termine…enfin!. Le chemin de sortie sera tout aussi long, on va remettre sa puce et récupérer son prix souvenir, ensuite une bouteille d’eau, pour celles et ceux qui en veulent une. Je me prendrai même une tranchette de gâteau au chocolat, purée que ça fait du bien, merci d’avoir fait ce petit remontant, un vrai régal gustatif.

 

J’ai vu par la suite qu’il y avait sept points avec animations musicales. Et bien je ne me souviens pas d’en avoir vu plus de trois.

 

Bilan mécanique de cette course, pas trop de douleurs, un peu les jambes, mais je pense que c’est normal. Cette fois, j’ai mis les deux genouillères et aucun problème avec mes genoux. De plus je ne suis pas mécontent du chrono, presque inespéré comme temps. Le tracé est plat, mais tenir 21 km à 11,6 km/h de moyenne, c’est très motivant, une fois de plus.

 

cp20x30-GMCD6518 

 

P1010001 

Le prix souvenir est un magnifique petit sac «Camel bak» contenance du réservoir: 1,3 litre

 

parcours-semi 

Le plan du parcours du semi de Genève.

 

Chronometre-762130.gif 

Les courses au microscope:

 

Course de 21,1 km

Temps final officiel: 1:47:20

Vitesse moyenne de 11,6 km/h

Vitesse maximale: 15,4 km/h

1’983 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,09 m/km

FCMoyenne: 153

FCMaximum: 173

 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

Allure

07:13

04:56

04:54

04:54

04:58

04:56

04:58

05:10

Temps

07:13

12:09

17:04

21:59

26:57

31:53

36:52

42:02

 

Deuxième partie de la course 

Distance

9 km

10 km

11 km

12 km

13 km

14 km

15 km

Allure

05:08

05:10

05:03

05:08

05:10

05:07

05:09

Temps

47:10

52:21

57:24

1:02:33

1:07:44

1:12:51

1:18:01

 

Troisième partie de la course 

Distance

16 km

17 km

18 km

19 km

20 km

21 km

21,1 km

Allure

05:17

05:03

05:09

05:04

04:58

04:49

04:26

Temps

1:23:19

1:28:22

1:33:32

1:38:36

1:43:34

1:48:23

1:49:44

 

* Les données du tableau ci-dessus sont faussées, en effet j’ai déclenché ma montre au coup de pistolet de départ. Le chronométrage officiel est déclenché au moment où l’on passe sous l’arche. J’ai donc perdu environ 2 minutes sur le temps officiel.

 

Classement dans ma catégorie (Hommes 3): 272ème sur 511

Classement overall hommes: 801ème sur 1’517

 

Max

 

Maintenant, il est venu le moment de la récupération. Après la course des 20 km de Lausanne et le semi marathon de Genève, il est temps de lever un peu le pied afin que l’organisme recharge un peu ses batteries.

 

Aucune compétition n’est prévue avant le 20 mai avec la Course de la Tour de Sauvabelin. Ce sera une première pour moi, mais je suis certain que ce sera très intéressant. La montée des marches (pas celles de Cannes) au final va être très spéciale. Le dimanche 23 mai c’est le Trail de la Vallée de Joux, encore une première, mon premier trail.

 

PRESSE:

 

Le Matin du lundi 10 mai 2010

 

20minutes-10mai2010 

20 Minutes du lundi 10 mai 2010

 

24heures-10mai2010 

24 Heures du lundi 10 mai 2010 

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 08:00

3_gd.gifCR 20 km de Lausanne - (20 km) le 24 avril 2010 – 29ème édition

 

Cette course est organisée par la ville de Lausanne

C’est la 3ème plus grosse participation en nombre de coureurs de Suisse.

Cette année le nombre d’inscris a exploser par rapport à l’année précédente (18'181 pour 2010)

 

banner 20km fr 468x66 

39e-20km-lausanne2010 0010

 

Prise du dossard le vendredi soir afin d’éviter la folie de la foule du samedi. Cette année la tente des dossards a déménagé à côté du point de départ. J’y rencontre Simon qui fera les 10 km, Linda et Patrick aligné sur les 20 km. Le prix souvenir est toujours le t-shirt technique d’une qualité irréprochable (confectionné avec des bouteilles recyclées), que j’apprécie beaucoup. A la limite je m’inscrirais à cette course juste pour le t-shirt. Et l’incontournable médaille du finisher à l’arrivée.

 

dossard medaille

A gauche le dossard et à droite la médaille

 

C’est sous un soleil radieux qu’à eu lieu cette 29ème édition des 20 km de Lausanne.

La plupart des gens disait qu’il faisait chaud, c’est certainement vrai pour la course des 10 km, mais pour la grande boucle, la température fut idéale, enfin pour moi elle fut idéale.

 

lausanne-20km-parcours 

Le plan des courses officielles

 

J’ai vu pas mal de personnes couchées dans l’herbe, au soleil, je ne sais pas si c’était une bonne idée, parce que courir une ou deux heures après s’être exposé à la chaleur doit avoir des conséquences non négligeables au moment de la course. J’ai vu un coureur étendu par terre en montant l’Avenue Tivoli, il n’avait pas l’air bien, bon il était entouré par le staff sanitaire, mais je ne pense qu’il a repris la course. Je pense qu’il s’est pris un coup de chaud, et ce n’était certainement pas le seul. Ma préparation des 3 derniers jours avant cette compétition fut légère au niveau course à pied et riche en pâtes et riz, avec beaucoup d’eau (+ de 3 litres par jour). Et le jour de la course, j’ai senti dès le départ que tout était au top. Mais j’ai du me motiver les dernières minutes avant de rejoindre mon bloc de départ. Je me place à côté d’Alain du club de Chavornay «Les Amis de la Course» il finira 3 secondes devant moi.

 

Avec la course test Aubonne – Signal de Bougy (12 km) qui m’a rassuré et les deux entrainements de cette semaine le lundi (14,54 km) et le mercredi (9,8 km), les 3 derniers jours étaient consacrés au repos et à la préparation à mon déménagement le weekend du 1er mai. Cela fait plusieurs fois où je ne fais rien les 3 jours précédents une course et je dois dire que cela me convient très bien.

 

Cette course était un de mes objectifs pour cette année. Après 2 années sur le parcours des 10 km (en 2008 et 2009), je me sentais capable de parcourir cette distance mythique de 20 km et profiter de l’ambiance du centre ville. Le parcours des 10 km est aussi magnifique, mais il reste au bas de la ville.

 

Mais j’avais une appréhension avant le départ, je me suis pourtant bien préparer (entrainement et nourriture), mais il y a toujours cette inconnue de la forme du jour même, de la motivation. Et en ce samedi matin jusqu’à 30 minutes avant le départ, je n’avais aucune motivation, pas d’envie…je n’étais pas dans ma course. La peur aussi de ne pas pouvoir gérer cette distance de 20 km.

 

lausanne profile 

Le dénivelé de la course, avec comme point culminant la Place du Château à 536 mètres

 

Et pourtant je devais me motiver, car il fois lâcher sur le bitume lausannois, je serai seul contre moi-même. Je prévois à chaque fois sur des courses dépassant les 16 km de mettre une genouillère à la jambe droite, en prévision de mon genou, qui n’est pas douloureux, mais au bout de 15 km, se fait quand même sentir. J’ai hésité à mettre ma deuxième genouillère sur la jambe gauche, mais cela fait quelques semaines que je ne sens aucune gêne de ce côté-là.

 

J’avais fait il y a deux mois la reconnaissance de ce parcours exigeant. J’avais mis un temps de 1h50, mais je me suis rendu compte pendant la course, que je n’avais pas fait exactement le même parcours. Notamment à la Maladière et à St-Laurent. Mais c’était des changements minimes. Comme ce chrono était mon seul point de repère je pris ce temps comme référence pour le bloc de départ.

 

Le départ de ma course est prévu à 18h22 dans le bloc 4. J’avais en tête de suivre le ballon bleu des 1h50 (sous la houlette de Danièle). Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir que «ma» meneuse d’allure partait avec le bloc précédent. Je regarde les 2 ballons de mon bloc est je vois que c’est les ballons violet pour un temps final de 2h00. Ben ça commence bien, en sachant que nous partirons 4 minutes après le bloc 3, je sentais déjà la pression monté, déjà qu’elle était bien haute.

 

Le départ est à l’heure et la masse de coureurs du bloc s’élance dans un même élan de frénésie, poussé par la fièvre de la course et le désir de la finir, dans de bonnes conditions si possible. On va bouffer du bitume et il sera chaud pour la plupart des participants, je vous le garanti.

 

Ca monte beaucoup à Lausanne, mais il y a pas mal de zone de récupération, des tronçons de route à plat ou même en pente. Je n’ai rencontré aucune difficulté, j’ai même doublé des concurrents sur presque la totalité du parcours. Excepté sur les trois premiers km où là je me suis résigné à trouver le rythme avant d’attaquer après la monté du Denantou. Comme l’échauffement ne fut pas exemplaire, je ne voulais pas prendre le risque de me grillé avant le plat de résistance depuis le giratoire de la Maladière. Et là aussi sur le long bout droit qui longe le lac, j’entendais déjà les respirations haletantes de personnes parties trop vite ou trop peu entrainées. Et on n’avait pas encore fait la moindre montée. Ca fait bizarre de ne pas partir ventre à terre, mais c’est bougrement intelligent, en plus sur une course comme celle-là. Tu pars à plat, tu accélères et à la première montée, tu tousses et tu marches.

 

Les 3 premiers km se passent sans aucun problème, c’est fluide et pour une fois ça circule bien à Ouchy. Première montée à l’Avenue du Denantou, puis sur l’Avenue de l’Elysée, gestion du souffle et des foulées, balancement des bras dans les règles de l’art. Cette montée fut un échauffement pour la suite. Alors que pour la course des 10 km ce sera la seule vraie montée.

 

Mes potes m’attendaient au Zodiac à l’Avenue de Cour, comme chaque année, avec photographe à la clé et les hurlées d’encouragements qui vont avec.

 

DSC02865 

 

DSC02866 

 

DSC02867 

Ben oui le ballon bleu des 1h50 est parti avant!

Merci PA pour ces photos

 

L’avenue de Cour est en légère descente, mais il ne faut pas s’emballer, car on n’est pas au bout de nos peines. La foulée est sûre et le pas léger, je tiens un bon rythme sans pour autant dépenser une énergie inutile. Le premier ravitaillement est à la hauteur de la Place de Milan. Et on continue sur l’Avenue de Cour. Puis descente sur la le Rond-Point de la Maladière, par l’Avenue des Figuiers. Jusque là tout va bien, il faut dire qu’il n’y a pas eu encore de difficultés!.

 

Pour moi la course commence maintenant, j’attaque la montée sur l’Avenue de Montoie et étonnement, je grimpe avec aisance. Mais ne nous emballons pas!. Puis on tourne à droite sur un plat qui est parfait pour la récupération. Suivra une nouvelle petite montée sur l’Avenue du Mont-d’Or, pas bien méchante, mais suivra un long faux-plat jusqu’au giratoire, avant de descendre en direction de la Place de Milan par l’Avenue de la Dent d’Oche.

 

Avec le monde qui court, les km passent assez vite et le fait de doubler redonne du courage et du rythme. On descend l’Avenue de Milan jusqu’à l’entrée sud du Parc de Montriond pour le remonter entièrement et sortir à proximité du Collège du même nom. On rejoint alors à nouveau l’Avenue de Milan.

 

Mais je dois trouver ce fichu  ballon bleu. Enfin ces fichus ballons bleus, car il y en a deux. Et il est là, devant moi, j’ai bien cru que je ne le verrais jamais. On n’est au km 8,5.

 

Arrivé à sa hauteur, je ne manque pas de saluer Danièle, bien que je ne la connaisse que par le biais de Facebook. J’aurai du me mettre dans son sillage, comme prévu initialement, mais je ne ressentais aucune fatigue, ni douleurs, alors je la dépasse en me disant que si j’ai une perte d’allure, je pourrai toujours la suivre et terminer entre de bonnes mains. Mais je ne la reverrai plus.

 

Je pense le fait d’avoir comme premier objectif d’atteindre ce ballon bleu, m’a boosté dès le début de la course et maintenant comme j’étais lancé, et bien je continuais sur le même rythme.

 

Elle me donne deux conseils, je ne l’écouterai que sur le deuxième qui disait «lâche tout à la descente», par contre pour le premier conseil, je dois admettre que je n’ai pas trop écouté et j’ai continué sur la même allure la montée.

 

On emprunte l’étroit Chemin des Epinettes, puis légère montée par le Chemin du Mont Tendre, puis un bon bout à plat jusqu’à rejoindre le Chemin de Fontenay. Là petite côte bien pentue qui réveille bien les mollets. On fera ensuite un droite gauche sur l’Avenue Marc Dufour et immédiatement après sur l’Avenue du Belvédère. On plonge maintenant sur l’Avenue de Tivoli que l’on va évidement prendre pour poursuivre notre ascension jusqu’au Château.

 

Un des gros morceaux en termes de montée pour moi est l’Avenue Tivoli. Et là aussi, tout est dans le vert, alors continuons comme ça, en haut de l’Avenue descente sur la Rue de la Vigie et passage long et plat sur la Rue des Côtes de Montbenon. Après la Place de l’Europe, la Rue Pépinet, la Place Saint-François, la Rue de Bourg, Rue Caroline, passage sur le Pont Bessières, la Rue Curtat. Au bout de cette rue, virage à 180 degrés sur l’Avenue de Menton et dernière montée par la Rue Cité-Derrière et arrivée sur la Place du Château. Le deuxième ravitaillement nous attend là, à quelques mètres de la Place du Château.…ouf!. Là le plus dur est fait.

 

Mon autre objectif était d’arriver sur cette place en 1:10, mon chrono affichait 1:05 et en plus je pensais être au 11ème km, alors que j’avais passé le 12ème. C’était parfait!

 

Je pouvais donc redescendre sereinement sur le stade Pierre de Coubertin, mais la route est encore longue et il n’y a pas que des descentes. Mais cette deuxième partie sera nettement plus facile. On n’a encore la Rue de la Vigie qui sera la dernière montée du tracé.

 

Tout commence par la Rue Citée-Devant, passage devant le parvis de la Cathédrale, superbe!. La Rue Pierre Viret, l’Avenue de l’Université, puis la Place de la Riponne, la Rue Neuve, Rue de la Tour, Rue Saint-Laurent, Rue de la Louve et on rejoint la Route de Genève où nous attend le 3ème et dernier ravitaillement, qui sera le bienvenu. Montée de la Rue de la Vigie et s’ensuit alors la longue descente sur l’Avenue de Tivoli et l’Avenue de Provence.

 

Les foulées s’allongent, les bras balancent, la vitesse augmente et c’est reparti, mais pas d’excitation, il faut gérer encore la fin du parcours, il reste encore plus de 7 km.

 

Changement de direction sur la Vallée de la Jeunesse. On passera sous le nœud routier du Giratoire de la Maladière pour rejoindre le dernier tronçon à plat avant l’arrivée. On voit le Stade Pierre de Coubertin, mais la course n’est pas encore finie. On ira encore tourner vers la STEP pour revenir cette fois pour de bon terminer cette superbe et magnifique course à travers Lausanne.

 

Après avoir fait la course test depuis Aubonne jusqu’au Signal de Bougy sur une distance de 12 km le weekend dernier, je me suis dit que les 20 km serait plus difficile, il n’en fut rien. J’étais plus à l’aise dans la capitale vaudoise, dans ma ville d’adoption, je courais chez moi. Bien que j’aie quitté ce chef-lieu il y a plus de 25 ans, Lausanne restera MA ville.

 

J’étais tellement concentré sur ma course que je n’ai pas apprécié les encouragements de la foule. J’ai bien entendu scander mon nom à des endroits, mais sans véritablement voir qui c’était, notamment je pense que c’était toi Stéph’ en bas la descente de la Vallée de la Jeunesse, mais je n’ai pas pu me retourner, je ne voulais pas prendre le risque de tomber. Mais merci cela m’a bien aider pour finir cette boucle de malheur, mais pourquoi aller tourner au fond, où il y a ces odeurs de grillades et de gens couché sur l’herbe. C’est pour ma part la partie la plus pénible de cette course. Et je suis certain que je ne suis pas le seul à penser comme ça, qu’en penses-tu Alain?.

 

Du reste je commençais à ressentir des fourmillements dans le corps qui demandait quand se terminerait cette souffrance. Ä voix basse je lui ai dit «bientôt» et il m’a donné une once de volonté et de courage pour arriver au bout de mon rêve.

 

Navré Richard de ne pas t’avoir reconnu à l’arrivée, j’étais dans un état second, j’étais un peu hagard, je ne croyais pas ma montre et ses 1:39:59. J’étais sur mon nuage et je savourais à fond ce moment délicieux. Mais quelle idée aussi de courir sans son appareil photos.

 

Arrivé dans le Stade Pierre de Coubertin, je trouve encore l’énergie de sprinter comme un dératé avec comme objectif de finir sous les 1h40 (à la base je visais un chrono de 1h50!). A ma montre l’objectif était atteint, de peu, mais atteint quand même. 1:39:59, mais c’était sans compter le verdict impitoyable du chronométrage officiel dont le chrono affichait quand à lui un temps de 1:40:01.

 

D’après mon chrono, cette année j’étais plus rapide sur les 20 km que sur les 10 km en 2009. Et en plus je ne suis pas descendu au dessous des 6 minutes au km

 

Je pense avoir bien gérer cette course, ce fut un moment incroyable et dire qu’il y a 2 ans, je n’aurais jamais pu imaginer un jour faire les 20 km de Lausanne. Et pourtant avec de la volonté et un peu de rigueur, on peut tout faire.

 

Je termine depuis quelques courses dans la première moitié du classement, ce qui est nouveau et très motivant pour moi.

 

39e-20km-lausanne2010 0009

Merci pour tout et le rendez-vous est pris pour le 30 avril 2011 pour la 30ème

 

parcours 

Le plan du parcours à Lausanne, une sacrée ballade dans la capitale vaudoise

 

La course au microscope:

 

Course de 20 km

Temps final officiel: 1:40:01,5

Vitesse moyenne de 18,9 km/h

Vitesse maximale: 12,0 km/h

1’861 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,03 m/km

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

Allure

05:03

04:49

04:52

05:35

04:54

05:02

04:54

05:27

Temps

05:03

09:53

14:45

20:21

25:15

30:17

35:12

40:39

 

Deuxième partie de la course 

Distance

9 km

10 km

11 km

12 km

13 km

14 km

15 km

Allure

05:09

05:57

05:24

05:37

05:01

04:32

04:57

Temps

45:49

51:47

57:11

1:02:49

1:07:50

1:12:23

1:17:20

 

Troisième partie de la course 

Distance

16 km

17 km

18 km

19 km

19,79 km

Allure

04:28

04:30

05:01

04:58

04:36

Temps

1:21:49

1:26:19

1:31:21

1:36:19

1:39:59

 

Classement dans ma catégorie (Hommes): 152ème sur 322

Classement overall hommes: 1088ème sur 2333

 

Max

 

Prochaine course, le 9 mai avec le semi marathon de Genève où j’espère bien finir, pour une fois sur un semi, en dessous des 2h00. Mais chaque course est différente et la logique, en général, n’entre pas en ligne de compte. On n’est jamais à l’abri d’un coup de mou, les caprices de la météo (quoique avec ce que l’on a eu cet hiver, je ne vois pas ce qui pourrait être pire) d’une blessure ou tout autre élément perturbateur. Mais je garde espoir et je ferai tout pour y arriver. En plus le parcours à Genève est plat.

 

PRESSE:

 

20minutes-20avril2010

 20 Minutes du mardi 20 avril 2010

 

24heures-20avril2010

24 Heures du mardi 20 avril 2010 

 

24heures-24avril2010-01 

24 Heures du samedi 24 avril 2010

 

lematin-25avril2010-01 

 

lematin-25avril2010-02 

 

lematin-25avril2010-03 

 

lematin-25avril2010-04 

Le Matin du dimanche 25 avril 2010

 

24heures-26avril2010-01 

 

24heures-26avril2010-02 

 

24heures-26avril2010-03 

 

24heures-26avril2010-04 

 

24heures-26avril2010-05 

 

24heures-26avril2010-06 

 

24heures-26avril2010-07 

24 Heures du lundi 26 avril 2010

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 20:25

3_gd.gifCR 34ème Course sur route Aubonne-Signal de Bougy le samedi 17 avril (12 km)

 

 17avril2010-aubonne-signaldebougy-flyer

 

Cette course est organisée par la FSG Aubonne en collaboration avec la Fondation «Pré-Vert» du Signal de Bougy

 

La distance annoncée de la course est 12 km, sur ma montre le cadran indique 11,78 km et le dénivelé annoncé est 300 mètres positif, ma montre indiquait 335 mètres de dénivelé positif et 125 mètres en négatif.

 

Comme à mon habitude, j’arrive bien en avance sur place, il n’y a personne hormis les préposés à la circulation et les bénévoles. Je vous aurai bien montré les photos que j’ai fais sur place, mais comme un âne, j’ai laissé la carte mémoire de mon appareil dans mon sac et évidement je n’ai rien vu, non mais quel bobet! Alors pour ma peine, j’y suis retourné le dimanche après midi, ce qui me permet quand même de vous montrer quelques photos du parcours. Bien que l’on ne se rend pas bien compte sur les photos des pentes, cela donne une idée. Et pour ceux et celles qui y participaient, pas besoin de voir les photos pour se remémorer les differents changements d’inclinaisons des routes et chemins.

 

Alors en attendant je me suis promené au gré des allées pour photographier tout et n’importe quoi.

Voici deux exemples des sujets immortalisés le dimanche (c’était les les mêmes samedi)

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0003 34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0020

 

Comme l’inscription se fait sur place, c’est la raison pour laquelle je me suis rendu en avance, bien en avance même. Après avoir obtenu mon dossard, je navigue entre la voiture et les terrains de foot pour passer le temps. J’ai avalé un sandwich au thon entretemps.

 

dossard-17avril2010-aubonne-signaldebougy

 

A la base, je ne voulais pas faire cette course, et puis en discussion avec la personne qui chronomètre cette épreuve (l’entreprise softtiming) je me suis laissé tenté par cette expérience. J’avais peur que cette course ne soit trop proche des 20 km de Lausanne, pour finir ce fut un excellent entrainement.

 

Logo Web softtiming

 

J’avais lu qu’il y avait du dénivelé pour le dessert. Et bien je n’ai pas été décus du voyage. Et confirmation en regardant le profil de la course placardé sur la baie vitrée. C’est plat et en pente sur les 6,5 premiers km, après ça se gâte un peu. Mais bon le graphique est un peu exagérer, ça ne monte pas autant. Même son de cloche dans le peloton de départ, j’entends «il faut respecter cette course», je me dis qu’il ne faut quand même pas exagérer, ce n’est pas Sierre-Zinal quand même.

 

Les gens arrivent petit à petits et les têtes sont connues. Comme presque à chaque fois, ce sont les mêmes qui courent. Les statistiques disent que le nombre de coureurs augmentent, en fait non  ce sont les mêmes coureurs qui participent à un plus grand nombre de courses.

 

Mais aujourd’hui il n’y a pas que de la course à pied, le walking et le nordic walking sont aussi invité. Sans oublié la course pour les écoliers, qui se déroulent uniquement au Signal de Bougy.

 

L’échauffement se fera d’une façon très légère. On se rpésente sur la ligne de départ, on n’est pas nombreux, ce qui est bien pour courir, mais moins bien pour l’organisateur. Et go! on est lâché. Il faut garder une allure tranquile sur les premiers km, ne pas se griller, s’économiser. J’aquiesse de la tête en me remémorant ces consignes. Inutile, je vais partir plus vite entre 13 et 14 km/h. Avec des pointes à 15 km/h. Ca promet!, ça sent la cata, car le début est fluide, euphorique, ennivrant, on a des ailes.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0025 

Vue sur le début du parcours depuis l’Esplanade

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0033 

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0036 

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0038 

 

Il y a déjà des coureurs qui craquent et faiblissent l’allure après 3 ou 4 km. Touopurs ce problème de gestion du rythme à donner lors des départs. On ne se rend pas compte de la vitesse car on suit le coureur de devant qui est déjà trop rapide.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0044 

Magnifique passage à l’ombre des arbres

 

On longe les vignes et à des endroits, à l’abri de la bise, il fait chaud. On ne va pas se plaindre du chaud, cela fait des mois que l’on attend ce moment, «courir en court et avoir chaud». C’est très agréable.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0047 

On voit l’objectif du Signal de Bougy à droite, en haut

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0048 34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0051

Photo de gauche: retour sur le pied du Jura avec la bise de face.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0053

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0064

 

Et ce n’est pas comme si lacourse n’était que du plat ou que de la descente, non il suffit de se souvenir du profil dans la salle de prise des dossards, pour se dire que c’est de la folie. Certes pour le moment tout va bien, mais c’est au pied du mur que l’on voit mieux le mur.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0067 

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0075 

 

 

 

Je maintiens donc la vitesse dans une fouchette de 12 à 13 km/h. Les km se suivent et se ressemblent. 4:27 au 1er km, 4:25, 4:56, 4:47, 4:39 pour les suivants et je passe le 5ème km en 23:16. C’est vrai que c’est la partie de la course la plus facile, mais cela fait du bien de courir à cette allure. Le 6ème km est avalé en 5:05. J’aurai pu courir comme ça encore un moment, mais à l’approche du km 6,5 on passe en mode «ascension» (pas le weekend de congé) mais le début de la grimpette. On m’a dit avant de partir, que tant que l’on n’entre pas dans la forêt, le plus dur n’est pas encore fait.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0076 34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0078

 

On va d’abord enjamber l’autoroute, mince ça côte déjà pas mal. La vitesse horaire chute, on ralentit extrèmement rapidement et la concentration est focalisée sur la respiration. Il reste 5,5 km de course, en déduisant les 500 mètres de plat après le ravitaillement, il reste environ 5 km de montée.

 

OK le pont de l’autoroute est derrière, mais ce n’est pas fini. On passe le 7ème km. En plus on voit le cheminement du tracé au loin, avec les coureurs plus rapides qui serpentent les vignes. Le souffle est déjà court pour certain, si certains concurrents ont déjà de la peine ici, il ne finiront jamais la course dans de bonnes conditions. Je n’ai jamais été un grimpeur et ce que je vois me fait un peu peur. Mais il est préférable de se motivé plutôt que de se plaindre. Les ondes négatives ne sont pas bonnes pour la motivation.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0082 34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0085

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0087 34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0092

 

On a rejoint certains marcheurs retardataires qui au final ils feront un parcours de 9,3 km.

 

Le ravitaillement est au centre du village de Bougy-Villars, ce qui fait un peu plus d’un km à tenir. Pour le moment, je ne ressens pas de fatigue, pas le besoin de boire (je me suis bien hydraté le matin et la veille). Et ça monte toujours, les quelques spectateurs nous encouragent et ça fait du bien, on se sent moins seul. Après chaque virage, on apperçoit la suite de la route qui n’en fini pas de monter. Je dépasse Pascal dans la ligne droite avant Bougy-Villars et tente de le remotiver d’une tape amicale dans le dos, mais ses problèmes récurant au mollet lui feront lâchr prise et terminera la course en limitant les dégâts.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0094 

Bougy-Villars, ce nom est synonyme de ravitaillement

 

On amorce la dernière descente avant le ravitaillement, je marche quelques mètres afin de boire une ou deux gorgées d’eau et je me remets en marche, enfin en course. Mais le sort s’acharne contre nous car la montée reprend quelques dizaines de mètres après le ravitaillement. Après cette ultime montée du village, on repart en accélérant (enfin là c’est moi qui accélère, car je ne sais pas ce qu’on fait les autres) sur un tronçon enfin plat, et ensuite en descente (les fameux 500 mètre de répis). Puis vient une grosse descente, bien raide, je me laisse aller pour récupérer un peu de souffle.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0095

Le ravitaillement était en bas, dans la cuvette

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0096 

Pas le temps de se reposer et ça monte à nouveau

 

On vient de passer le 9ème km, c’est dur car ça monte, mais étrangement ça va toujours. Pas de douleur, un peu de fatigue, un peu les mollets qui chauffent, mais c’en est presque agréable. En tous cas les sensations sont excellentes et il est hors de question de se relâcher.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0107 

 

On plonge donc sur une biffurcation de plusieurs chemins et je vous donne en mille, lequel on va prendre…eh oui! la montée et elle me parait encore plus raide que les autres.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0108 

 

Mais que vois-je au bout de la route, une forêt, ne serait-ce pas la fameuse forêt dite de déivrance, que nenni, on tourne à gauche juste avant.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0112 

 

Maintenant le profilé se calme un peu, c’est moins raide, du coup ça parait plat, alors on va pouvoir récupérer un peu. Mais qu’est-ce que je raconte, on ne va pas récupérer en montée, ben oui sur cette course on peu le faire et il faut le faire.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0115 

 

Encore du plat et nouvelle descente, virage à droite et…vision d’horreur! LA montée qui tue, le big machin.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0117 34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0119

 

Ca commence sérieusement à chauffer et je suis presque au point de vouloir marcher, quelle délivrance ce serai. Et pis quoi encore, je m’accroche, mais c’est de plus en plus pénible, j’ai l’impression de faire du sur-place. Et cette fois c’est la forêt, la vraie, l’inimitable forêt. Mais après quelques mètres, je marche 25 mètres, j’avais l’impression d’avoir atteints un objectif, les jambes se sont arrêtées toutes seules. Mais bon sang la course n’est pas terminée.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0123 34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0126

LA forêt salvatrice

 

Je repars de plus belle, cette marche m’a fait du bien et je passe le 11ème km en pleine forme. Requinquer d’avoir passer cet obstacle, je relance la machine comme si de rien était. Un peu de plat et virage à gauche pour le dernier chemin jongé de cailloux et de branches. Il faut bien regarder où l’on pose ses pieds, car ce dernier bout est traître. Avec la fatigue, une chute est très vite arrivée. Il rest 500 mètres de course, mais ne sachant pas où s trouve exactement la ligne d’arrivée, je n’accélère pas. Je ne suis pas certain d’avoir pu le faire de toute manière.

 

34e-aubonne-signaldebougy-17avril2010 0128 

Les dernières centaines de mètres avant la délivrance

 

Après quelques lacets sur le plateau du Signal de Bougy avec de nombreuses familles profitant d’une météo clémente. L’arrivée se profile à l’horizon, mon pote Laurent est au chronométrage, je regarde ma montre: 1:04:45, pas mal me dis-je, pour une première, je suis très content du chrono. Il aurait été utopique de penser faire moins d’une heure. Mais c’est principalement la gestion de la course qui me satisfait. Et c’est très prometteur pour samedi prochain. Mais il faudra être au top le jour de la course, car rien n’est jamais gagné d’avance.

 

Une bien belle course à refaire sans problème dans une année, en visant cette fois de descendre au dessous des 60 minutes.

 

Ah oui! J’ai regardé sur Goggle et il y avait plus court pour rejoindre Aubonne au Signal de Bougy, je leur en parlerai l’année prochaine.

 

17avril2010-aubonne-signaldebougy 

Un parcours euphorique les 6,5 premier km…ensuite ça c’est un peu gâté!.

 

Chronometre-762130.gif

La course au microscope:

 

Course: de 12 km (11,78)

Temps officiel : 1:04:45,96

Vitesse moyenne de 10,9 km/h

Vitesse maximale: 17 km/h

1’083 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,30 m/km

FCMoyenne: 162 b/min

FCMaximum: 180 b/min

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

Allure

04:27

04:25

04:56

04:47

04:39

05:05

Temps

04:27

8:53

13:49

18:37

23:16

28:21

 

Deuxième partie de la course

Distance

7 km

8 km

9 km

10km

11km

11,78km

Allure

05:26

07:34

06:07

06:01

07:00

05:26

Temps

33:47

41:21

47:29

53:31

1:00:31

1:04:45

 

Classement dans ma catégorie (Vétérans 1): 38ème sur 70

Classement overall: 111ème sur 236

 

Max

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 12:34

3_gd.gif17ème Course des Traîne-Savates à Cheseaux le samedi 10 avril 2010 (10 km)

 

 

Cheseaux-logo 

Cette course est organisée par les Traîne-Savates de Cheseaux.

 

17e-traine-savates2010 0064 

 

Pour moi c’est la deuxième édition de cette course, je ne pourrai malheureusement pas comparer mon chrono avec celui de 2009, car le parcours a un peu changé cette année. La ligne de départ est déplacée de quelques dizaines de mètres et l’arrivée a subi un grand changement d’emplacement sans pour autant modifier le dénivelé ou même la distance de la course.

 

Après ma reconnaissance calamiteuse de jeudi soir, je me suis posé la question sur la façon dont j’allais aborder cette course. En effet jeudi après 6,5 km mes jambes m’ont quelque peu lâchées, résultat dans ce genre de situation, des pensées négatives ressurgissent et coupe toute énergie.

Le mieux dans ce genre de situation est de s’arrêter. Je ne pense qu’il est nécessaire de faire des analyses sur cet état de fait, le mieux est de retrouver la motivation. Et il faut positiver en se disant qu’il vaut mieux avoir un coup de mou maintenant que le jour de la course.

 

 

dossard-cheseaux-10avril2010 

Récupération du dossard le vendredi soir

 

J’arrive sur place à 11h00, pour voir la course de la Villageoise qui débute à 11h30. Ensuite je flâne un peu à travers Cheseaux, je visite les vestiaires, la station service, je vais même saluer ma coiffeuse. Une salade de pommes de terre plus tard, je rencontre Catherine et Pascal qui se dirigent vers les dossards…pour s’inscrire, hé! Oui quand on n’a pas la tête. On papote un peu et il est bientôt l’heure de se préparer, il reste 1 heure avant le départ.

 

Je croise un concurrent qui me demande où se trouve le départ, je lui réponds que c’est une bonne question. Il me semblait qu’elle était là à quelques mètres de nous, mais il n’y avait rien, pas d’arche, pas de ligne, aucune barrière. Je n’ai pas pu lui répondre, mais cela m’a tout de même interpellé, car je vais être concerné d’ici peu.

 

Je regarde sur le plan dans la salle de gym et effectivement l’arche de départ est bien à l’emplacement où on se tenait. Après analyse, je me suis dit que comme le départ de la villageoise et des courses des écoliers n’était pas au même endroit que les autres courses, l’organisation allait certainement déplacer tout le bloc après les courses du début d’après midi.

 

17e-traine-savates2010 0060 

Et pourtant le départ était signalé d’une façon très claire

 

Petit échauffement tranquille, et direction la ligne de départ. Il y a du monde aujourd’hui, temps pis pour avoir de bons points pour le classement, on se fera donc plaisir et cela reste une très bonne préparation pour les 20 km de Lausanne.

 

On est sur la ligne de départ, et c’est la première fois que la compétition entres coureurs se fait sentir. En effet avec le classement du Trophée lausannois, chacun essaie de profiter d’un meilleur classement pour grappiller quelques places. Au départ de cette course, mon objectif était de battre mon record de l’année passée, mais maintenant cet objectif a un peu changé. Je vais me battre contre des concurrents directs, c’est-à-dire Alain (qui est de toute façon intouchable) et Pascal, qui bien que blessé a une volonté hors du commun. Et aujourd’hui l’équation est clair, il ne doit pas finir avant moi. Ce qui fait que la pression est énorme. Enfin c’est une façon supplémentaire de se motiver.

 

D’un autre côté, même si il avait fini devant, cela n’aurait pas été grave, car reste le plaisir de courir en équipe et dans un cadre et sur un tracé somptueux.

 

Les minutes et les secondes s’égrainent rapidement, tellement vite que nous sommes déjà en piste. Il fait chaud, ce qui est une bonne chose. On est habillé en court (short et t-shirt pour moi) et la température est plus qu’agréable. Top départ, ça démarre tranquillement, puis le pas s’allonge. Il y a vraiment du monde et ça bouscule un peu, rien de bien méchant, ma fois on passe comme on peut et tout le monde fait partie de la course, les plus rapides comme les autres.

 

J’aperçois Pascal devant moi, il doit être à 20 ou 30 mètres. Alain, quand à lui, je l’ai vu au départ et je ne le reverrai pas avant d’avoir franchi la ligne d’arrivée. A la première grosse montée, dans la forêt, je vois Pascal à 10 mètres, mais je m’écarte de lui pour le dépasser, je le saluerai même pas, je ne voulais pas que mon geste soit perçu comme une provocation, désolé Pascal. Il était accompagné de Patrick.

 

Les premiers km sont assez faciles, pas de grosses difficultés, le tracé varie entre descentes et légères montées. Puis après un peu plus de 2 km, on entre dans la forêt, le rythme est soutenu, aucune idée si je vais tenir cette allure, qui me parait quand même rapide, d’autant plus que la distance est annoncée à 10,400 km. Je suis parti à la même vitesse que lors de la course de Kerzers, la différence est que le profil de cette course de Cheseaux est plus «facile», quand je dis facile, je pense au fait que les descentes sont plus nombreuses ici.

 

On restera en forêt jusqu’au km 7,5 et on ne s’ennuiera pas du tout, car l’alternance des côtes et descentes vont faire que le temps passera extrêmement vite et c’est tant mieux. Aujourd’hui il y a une légère bise et je sais que sur les derniers km, on va l’avoir de face. Je me dis déjà que cela va être pénible et à ce moment je pense à Pascal, ce qui me donnera une impulsion pour terminer, somme toute, pas si mal ce dernier long bout droit qui nous mène vers l’arrivée. Les spectateurs sont là pour nous encourager et j’en ai bien besoin, car je commence à sentir une légère baisse de puissance, après coup je me suis rendu compte que ce tronçon de 1,5 km était en faux-plat. Je le savais mais je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite. Ma vitesse varie entre 11 et 13 km/h sur ce faux-plat, ce qui me surprend, car après plus de 8 km, je pensais être plus fatigué.

 

La dernière petite montée se passe sans trop de problème, je suis motivé, car je sais que l’arrivée est toute proche.

 

J’ai doublé certains habitués du Trophée lausannois, des coureurs que je ne voyais jamais dans mes premières courses en 2009, en tous cas pas avant la ligne d’arrivée et ça c’est très motivant.

 

La ligne d’arrivée est au bout d’un chemin en pente, mais j’ai déjà attaqué le sprint final bien avant. En effet à 150 mètres du final, j’accélère en doublant quelques concurrents, mais à 10 mètres de l’arrivée, je relâche l’effort sinon je risque bien de faire un strike sur les coureurs devant moi faisant la file afin de pouvoir sortir de ce long couloir.

 

Superbe course avec une allure moyenne de 4,44 min au km ce qui en fait une de mes courses les plus rapides. Et compte tenu du dénivelé du parcours, je crois bien que c’est la plus rapide. Pour moi 47:14 pour un 10 km c’est tout simplement génial. Je fini même avec 14 secondes de retard sur Linda, ce qui prouve que je n’ai pas trainé en route. J’ai évidement battu mon record de 2009, bien que le parcours ne soit pas le même, de presque 5 minutes.

 

Le prix souvenir est un magnifique pull technique. Je trouve dommage que comme nous allons vers des jours plus chauds, il aurait été plus judicieux de fournir un t-shirt à manches courtes, plutôt qu’avec des manches longues. Les prix souvenirs à Cheseaux sont toujours très utiles, en effet l’année passée on avait reçu un k-way très pratique, je l’ai toujours dans mon sac de sport.

 

Malheureusement je n’ai pas pu rester très longtemps après la course, car j’avais un rendez-vous. C’est dommage, car j’aurai bien échangé quelques impressions sur cette course.

 

parcours-cheseaux-10avril2010 

Parcours légèrement modifié pour cette année.

 

L’entrainement au microscope:

 

Course de: de 10,00 km

Temps officiel: 47:14,4

Vitesse moyenne de 12,7 km/h

Vitesse maximale: 17,5 km/h

931 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,44 m/km

FCMoyenne: 000 b/min

FCMaximum: 000 b/min

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

9,97 km

Allure

04:35

04:25

04:44

04:49

04:41

04:36

05:06

04:48

05:03

04:31

Temps

04:35

09:01

13:45

18:34

23:15

27:52

32:58

37:47

42:50

47:14

 

Classement dans ma catégorie (Hommes V1): 102ème sur 233

Classement overall: 269ème sur 676

Classement temporaire au Trophée lausannois: 6ème avec 1'814 points en 4 courses

 

Je vais quand même faire la comparaison des 2 courses entre 2009 et 2010, la progression est significative

 

Distance

2009

2010

Temps

52:02

47:14

Classement overall

391ème / 606

269ème / 675

Classement V1

144ème / 218

102ème / 232

Allure moyenne

05:00

04:44

 

Max

 

Prochaine course, les 20 km de Lausanne le samedi 24 avril.

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 09:32

CR Entrainement du mardi 6 avril (10,13 km)

 

Les Cullayes, Le Vurxy, Chemin des Quatre Croisées, La Goille, Les Cullayes

 

Après un retour depuis le travail à moto par les petites routes de campagne, il était temps de faire le décrassage de ma sortie du dimanche de Pâques, soit une sortie longue de 21 km, en préparation de la course des 20 km d e Lausanne le mois prochain.

 

Le but de cet entrainement était de courir à allure footing pour bien récupérer du weekend. Donc une vitesse avoisinant les 10 km/h maximum. Ce ne fut pas le cas, en effet c’est bien joli de faire des virées à moto, mais à un moment il faudra bien rentrer. C’est donc avec retard que je me lance dans ma sortie. Il est déjà 19h00 et il y a encore le repas du soir.

 

Je vais faire court si je n’ai pas beaucoup de temps. Le simple fait d’être pressé par le temps me met en condition de course. L’adrénaline monte et l’excitation ressurgit, je pars presque à fond, on n’est loin de la sortie footing prévue. Impossible de se raisonner, quand on n’a pas le temps, il n’y a rien à faire.

 

La température est idéale, le temps est sec, il y a du soleil et pas un nuage, cela fait bizarre de se retrouver dehors et de ne pas avoir froid. Et en plus il fait encore jour, le top quoi!

 

Non seulement ce ne sera pas court, mais en plus ce sera rapide. Alors autant en profiter, on verra si les jambes tiennent le coup. De toute façon je n’ai pas la tête à courir lentement. Mais je me suis fixé une distance proche de la course de samedi prochain à Cheseaux, la Course des Traine-Savates. C’est sur une longueur de 10 km que je vais me tester ce soir.

 

Le rythme est soutenu, je suis même étonné de mon allure en sachant qu’il y a deux jours, je courrais sur une distance de 21 km. Je suis dynamique sur les montées et énergique sur les descentes.

 

J’emprunte à nouveau, après le passage sur le chemin des Quatre Croisées, une partie du parcours de la Course à Dingler. Si je continue, je vais éclater mon record de l’année passée sur cette course. Ce que j’essaie de faire à chaque course du reste.

Il faudra que je la teste sur son intégralité un de ces jours.

 

C’est magnifique de courir en forêt avec comme tout bruit le chant des oiseaux, pas de voiture, pas de nuisance sonore, le calme, la nature…

 

Comme je m’étais fixé de faire environ 10 km, après la sortie de la forêt, je me suis arrêté. J’ai marché quelques mètres et termina le dernier km en mode footing cette fois. Les jambes ont bien résistés, un peu de fatigue dans les cuisses, mais au vu du rythme dans les montées, je suis surpris de ne pas avoir ressenti cette fatigue avant. C’est bon signe pour samedi.

 

J’hésite à me faire le parcours de Cheseaux jeudi soir, mais en mode footing. Juste pour retrouver les repères de 2009. Reconnaître le parcours, visualiser les descentes, les montées, les endroits où je pourrai accélérer. Enfin si je ne me perds pas…

 

L’année passée, j’avais un chrono de 51:59 pour les 10 km du parcours, et bien c’était déjà rapide. Cela fait du 11,5 km/h avec une allure moyenne de: 5,12 min/km. Avec le recul, je constate que je courais déjà pas mal il y a une année. Cela va mettre un peu de pression en plus.

 

Les allures par km:

 

Km1: 4:30

Km 2: 4:49

Km 3: 5:07

Km 4: 5:35

Km 5: 5:04

Km 6: 4:56

Km 7: 5:47

Km 8: 5:14

Km 9: 5:30

Km 10: 5:23

 

 

sortie-06avril2010 

Parcours de cette fin d’après midi.

 

Chronometre-762130.gif 

L’entrainement au microscope:

 

Entrainement: de 10,13 km

Temps : 53:41

Vitesse moyenne de 11,3 km/h

Vitesse maximale: 15,3 km/h

940 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,18 m/km

FCMoyenne: 000 b/min

FCMaximum: 000 b/min

 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

10 km

Allure

05:54

05:08

05:08

05:37

06:01

05:32

05:01

04:34

04:38

05:28

Temps

05:54

11:02

16:10

21:48

27:49

33:21

38:22

42:56

47:35

53:03

 

Max

 

Prochaine course, qui comptera encore pour le Trophée lausannois, sera la Course des Traîne-Savates à Cheseaux-sur-Lausanne, course de 10,4 km Sur routes et chemins forestiers balisés. Et comme à chaque fois, lorsque l’on a déjà participé l’année passée à cette course, on va tenter d’améliorer le chrono ( qui est de: 52:02) pour 2009.

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 17:48

CR entrainement du dimanche 4 avril 2010 (21 km)

Les Cullayes, La Goille, La Claie-aux-Moines, Savigny, Les Cullayes

 

Au programme de ce dimanche de Pâques, non pas une roulade d’œufs dans le jardin, mais une sortie longue d’une longueur et un dénivelé proche de la course des 20 km de Lausanne qui aura lieu le 24 avril prochain.

 

Je me suis confectioné un parcours avec de nombreux changements de rythme.

 

Je vais emprunter une route que je ne connais pas et où je ne suis jamais passé. J’ai donc noté sur un papier le nom des chemins où je dois bifurqué. Ce n’est pas bien compliqué, il y a cinq points stratégiques à ne pas manquer, sinon cela risque d’être la galère.

 

Petit déjeuner le matin avec une tresse au beurre avec de la confiture et quelques tasses tiré de la cafetière italienne, c’est mon petit plaisir du weekend. Bon j’ai eu des doutes après le déjeuner, car la tresse de 300 grammes n’a pas fini la journée. Mais j’avais une de ces dalle…

 

Je prépare mes affaires méticuleusement, on ne part pas pour faire 20 bornes la fleur au fusil. Je prépare mon petit sac à dos avec barres protéinées, gel, téléphone portable, 20.- et la vest k-way de la course de Cheseaux. Je m’habille en long avec t-shirt et manche longue, casquette et gants. J’ai eu chaud dans la forêt et je me suis dit que je me suis trop habillé, et bien un peu plus tard, sur terrain dégagé et en plein vent, je n’ai plus regretté ce choix. Je m’équipe également de mes deux genouillères, que je prévois à chaque sortie de plus de 16 km. Très éfficace au demeurant.

 

Je démarre le tour à 13h36, en me posant des questions sur le nombre de km que je voulais faire, il était prévu au départ 19,5 km ce qui est déjà pas mal, au final ce sera 21 km.

 

Les premiers km se passent sans problème, mais les montées débarquent rapidement et vont s’enchainer tout le long de cette sortie, j’adore. A la sortie de la forêt je tourne à droite en direction du Chalet à Gobet et je sais où je dois tourner, à chaque fois ce sera à gauche, facile à retenir. Le premier chemin que je dois prendre est le Chemin de la Fruitière.

 

C’est à la deuxième bifurcation où je me suis trompé, j’ai oublié de bifurquer à gauche (en fait je n’ai pas vu le chemin). C’est une fois rentré, que j’ai pu constater où je me suis trompé. J’ai continué sur le Chemin Pierre-Ozaire à la place de tourner sur la Route Pierre-Ozaire, il chipote un peu non!. Je continue en direction de La Claie-aux-Moines, je me rends compte à ce moment que je suis un peu éloigné de mon point de départ. Mais il ne faut pas y penser pour ne pas se démoraliser.

 

Cela me prolongera un peu le tour, mais ce n’est pas trop grave, je ne suis pas à un km près. Cela me fera découvrir la montée du Martinet, ce fut horrible, il y avait tellement de pente que la visière de ma casquette touchait le sol…

 

Montée et descente seront les maîtres mots de cet entrainement, on monte pour mieux descendre. Le panorama est magnifique avec les montagnes en fond de tableau et tous ces chemins courant entre forêts et campagne, un vrai bonheur.

 

Mais il faut rester concentrer sur l’itinéraire, je me suis trompé une fois (sans conséquence certes) mais je n’ai pas spécialement envie de me perdre. Il y a une montée intéressante aussi sur la Route de la Goille, mais ça passe bien, sans trop de fatigue. Le rythme est tenu facilement, ce n’est pas très rapide, mais le but n’est pas de le faire vite, mais d’avoir la distance dans les jambes.

 

Je rejoins la fin du tracé de la course à Dingler (qui aura lieu le 5 juin prochain). Je descends sur Savigny et tourne à gauche en direction de Mollie-Margot. Je rejoindrais par la suite encore le parcours de la Course à Dingler que je suivrai jusqu’au Chemin de Quatre-Croisées. Ensuite direction Servion, mais arrivé sur la route Des Cullayes, je remonte en direction du village par la Route de Servion.

 

Superbe sortie sans pluie et avec de temps en temps quelques rayons de soleil. Bonne gestion de la course, sans aller trop vite et en gérant le mieux possible les montées. Je ne suis pas trop fatigué ce qui est bon signe.

 

04avril2010-21km 

Nouveau parcours, on se rapproche des conditions des 20 km de Lausanne. Il serait temps car c’est dans moins de 3 semaines.

 

Tout s’est très bien passé, un peu de fatigue sur le dernier km car je sentais que j’arrivai au bout. Mais dans l’ensemble ce fut parfait, aucune douleur ou problème majeur.

 

Chronometre-762130.gif

La course au microscope:

 

Entrainement de 21 km

Durée de la sortie : 2:08:39

Vitesse moyenne de 9,8 km/h

Vitesse maximale: 11,3 km/h

1’958 calories «grillées»

Allure moyenne: 6,07 m/km

FCMoyenne: 141 b/min

FCMaximum: 180 b/min

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

Allure

06:06

05:52

06:18

06:29

06:18

06:02

06:03

05:51

Temps

06:06

11:58

18:16

24:45

31:03

37:06

43:09

49:01

 

 

Distance

9 km

10 km

11 km

12km

13km

14km

15km

Allure

06:03

05:57

06:58

06:07

06:19

06:23

05:42

Temps

55:05

01:01:03

01:08:01

1:14:09

1:20:29

1:26:51

1:32:34

 

 

Distance

16 km

17 km

18 km

19km

20km

21km

Allure

05:53

05:37

06:13

05:58

06:25

05:53

Temps

01:38:27

01:44:04

01:50:18

1:56:15

2:02:41

2:08:35

 

Max

 

Depuis quelques temps, une personne qui m’est très chère, m’accompagne mentalement lors de mes sorties d’entrainement ou de mes courses officielles. Elle sous-estime certainement cette aide, mais cela me fait un bien énorme, je te remercie de ce soutien et sache qu’à chaque fois que je sens ta présence, je retrouve des ressources intérieures insoupçonnées. MERCI pour tout

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 21:41

CR Entrainement du jeudi 1er avril (10,57 km)

 

Les Cullayes, Le Vurxy, Mollie-Margot, La Goille, forêt des 2 refuges, Les Cullayes

 

Lorsque je me suis levé ce matin, je n’en croyais pas mes yeux, plus de 5 centimètres de neige.

 

La sortie que j’avais prévue en fin de journée me paraissait compromise. Ce n’est pas les conditions extrêmes qui me rebutent, mais en plus à 06h15, il faisait nuit et je n’avais pas trop envie de me lever.

 

Après un magnifique repas de midi à Morges (émincé de poulet au curry, ananas, courgettes au thym). Après une arrivée plus que tardive au bureau, je dois dire que l’envie de courir ne prenait pas une énorme place dans mes projets de la fin de l’après midi.

 

Mais à ma grande surprise, le temps s’était bien dégagé, avec le soleil en prime et pour le même prix. Les jambes commençaient à démanger à nouveau. De retour sur les hauteurs du Jorat, je m’équipe pour une sortie «fraîche», et bien elle ne fut pas si fraîche que ça, lors des nombreux passages au soleil, j’ai eu chaud…enfin!.

 

Je n’ai pas gardé le bonnet et les gants bien longtemps. Le début de cet entrainement fur sur un tracé classique, mais je le changeai après Mollie-Margot, je voulais tester la forêt des alentours. Mais avant je devais attaquer cette montée qui débute gentiment et fini assez raide. Heureusement que je n’avais pas mis le cardio, je me serais fait peur. Je pense que la sauce curry n’a pas aidé pour cette sortie…

 

C’est quand même un région incroyable, suivant le chemin que l’on prend, on se retrouve à des km d’un sentier pris quelques jours plus tôt, mais en arrivant presque au même endroit, j’adore!

 

J’ai aussi la chance de m e trouver à chaque fois sur un nouveau chemin, qu’il soit systématiquement en descente. Ce qui revient à dire que la prochaine fois, je me devrai de le faire en sens inverse. J’arrive un peu fatigué, car je suis parti bien trop vite, les restes de la course du Challenge Bambi. Si je pars comme ça à Lausanne, je serai cuit avant la première montée. Il faut absolument que je gère mes départs, même en entrainement.

 

Enfin, ce fut un excellente moment dans la forêt, avec des chemins encore un peu boueux et même encore un peu de neige par-ci par-là.

 

sortie-01avril2010 

Parcours de cette fin de semaine, on voit bien sur la carte, à gauche un grand nombre de chemins.

 

Chronometre-762130.gif

L’entrainement au microscope:

 

Entrainement: de 10,57 km

Temps : 59:37

Vitesse moyenne de 10,6 km/h

Vitesse maximale: 13,5 km/h

983 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,38 m/km

FCMoyenne: 000 b/min

FCMaximum: 000 b/min

 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

Allure

05:29

05:13

05:27

05:59

06:06

06:19

05:20

Temps

05:29

10:42

16:10

22:09

28:16

34:35

39:55

 

Distance

8 km

9 km

10 km

10,57 km

Allure

05:21

05:27

05:44

05:30

Temps

45:17

50:45

56:29

59:37

 

Max

 

Prochaine course, qui comptera encore pour le Trophée lausannois, sera la Course des Traîne-Savates à Cheseaux-sur-Lausanne, course de 10,4 km Sur routes et chemins forestiers balisés. Et comme à chaque fois, lorsque l’on a déjà participé l’année passée à cette course, on va tenter d’améliorer le chrono (qui est de: 52:02) pour 2009.

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