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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 12:47

3_gd.gifTour du Pays de Vaud 16ème édition (Courses en 5 étapes à travers le canton de Vaud)

 

logo tpv accueil 

 

Etape No 1: Saint-Prex (11 août 2010)

 

dossard078

A nouveau le dossard sera à conserver pour les 5 étapes.

 

Acte 1: Saint-Prex le 11 août 2010

 

Le concept du TdPdV est simple: 5 étapes dans 5 communes différentes du canton de Vaud et les plus rapides remportent l’épreuve. Mais seules les quatre meilleures étapes ne seront prises en compte pour le classement final. Avec toutefois l’obligation de participer à la dernière course soit celle de La Sarraz.

 

Le fait de courir le mercredi soir à 19h00 a plusieurs avantages, le premier étant bien entendu de faire une coupure dans la semaine par une manifestation sympathique. Le hic est que depuis 10 jours je fais partie du Footing Club Lausanne et les entrainements se déroulent le mardi soir à 19h30 et le jeudi soir à 19h00. Autant dire que la course du mercredi ne sera pas une partie de rigolade, même si Saint-Prex accueille l’étape la moins difficile. Autre point intéressant, en cas de grande chaleur, la température est agréable à ce moment de la journée.

 

Comme nouveauté cette année la commune de Mézières recevra la 3ème étape de ce TdPdV et participera pour la première fois à cet événement. Par contre la commune du Mont ne participera pas en 2010.

 

Le temps est lourd pour cette 1ère étape du Tour du Pays de Vaud 2010. Les nuages se sont invités pour cette course, mais la pluie ne fera son apparition qu’une fois la course terminée.

 

J’ai pour mission de véhiculer Alain depuis Lausanne, nous partons assez tôt de la capitale vaudoise pour ne pas se retrouver dans les bouchons bien connu de la région de Morges. Après un crochet par Tolochenaz, nous empruntons les petites routes et arrivons dans la zone de parcage officiel. Hélas il y avait de la place à proximité d u Complexe du Vieux Moulin. Cela ne me dérange pas de marcher, mais après la course, cela aurait plus pratique de faire 25 mètres pour récupérer ses affaires pour la douche.

 

Alain n’a jamais participé au Tour du Pays de Vaud et il s’en sortira comme un chef avec un magnifique chrono d’un peu plus de 40 minutes..

 

Une fois sur place et le dossard sur le t-shirt, on discute avec Catherine et plusieurs autres membres du Footing Club Lausanne. A 18h30 et des poussières, départ avec Alain pour un échauffement classique. On transpire déjà beaucoup, cela promet pour la course.

 

A propos des dossards, nous avons débattu avec Nathalie sur le système d’accrochage de ces fameux dossards sur les t-shirt. En effet, le système des imperdables a fait ses preuves, mais à l’époque où la technologie est omniprésente, il serait intéressant de simplifier ce mode de maintien.

 

On m’a prédis un temps de 45 minutes pour ce tracé, bien que j’ai passablement oublié certains passages du parcours, je n’ai pas pu faire une reconnaissance récemment, histoire de me rafraîchir la mémoire. Mais je ne me souviens pas avoir vécu des zones de difficultés.

 

Cette année le départ est déplacé de la Rue du Pont Levis sur les Quais du Suchet, soit à quelques dizaines de mètres que pour 2009. Question kilométrique, cela ne change pas grand-chose et le reste de la course sera similaire que l’an dernier. Il me semble tout de même que la rue est plus étroite. Alain se faufile aux avants postes, quand à moi, je me place à 2 ou 3 rangées derrière lui. Je m’élancerais au côté d’Yves.

 

photo01 

On commence la course sur les Quais du Suchet.

 

Il y a moins de coureurs hommes classés qu’en 2009. Par contre les femmes cette année sont plus nombreuses. Il y avait l’année dernière 234 dames et 581 hommes pour un total de 815 coureurs. Alors que pour cette année on pouvait compter 228 dames et 563 hommes pour un total de 791 participants. Et pour être complet, le nombre d’inscrits pour 2008 n’était que de 686 (207 dames et 479 hommes).

 

photo02 

Nous remontons l’Avenue de Taillecou avec le lac Léman sur la droite

 

03.jpg 

Le long de la voie ferrée sur le Chemin de Pomeiry

 

Il y a une petite montée après le 2ème kilomètre, pas très longue, mais avec la chaleur, un peu éprouvante. Comme cette année je suis parti plus vite, je pensais avoir des problèmes de gestion de ma vitesse, et bien pas du tout, je suis à l’aise pour le moment.

 

photo05 

Il faut prendre à gauche avant d’entrer dans la forêt

 

photo06

On vient de la gauche et tournons à gauche sous le pont de l’autoroute

 

Le goulet de la forêt est toujours là, mais à ma grande surprise, pas d’arrêt cette année, un léger ralentissement et c’est tout. A peine quelques secondes de perdues…

 

04-copie-1.jpg

Petite côte avant le ravitaillement

 

photo07 

Après le ravitaillement, on redescend sur Saint-Prex.

 

06-copie-2.jpg 

Quand on arrive en ville!

 

C’est fou comme en une année on oublie certaines choses. Comme par exemple les difficultés du parcours qui sont pour moi certaines montées. Les longs bouts droits également. On se souvient de passages très précis entre un pont ou un tunnel et un champ ou une maison. Mais on oublie qu’il y avait 1 km entre les deux.

 

Je tiens un bon rythme et je suis à l’aise. La première partie est assez plaisante (depuis le passage de la route principale Morges – Saint-Prex). Les passages en forêt sont toujours un plaisir. La zone de poussière après la sortie du bois, un peu moins…

 

Je gère mieux les montées, je suis plus stable et peu relancer après chacune d’elles. Je ne dis pas que c’est avec facilité que je cours, la course à pied n’est pas de tout repos, mais je maitrise mieux les mouvements de mes bras et je me tiens plus droit aussi. La fatigue quand à elle reste toujours la même une fois la ligne d’arrivée passée.

 

07.jpg 

La fameuse montée mieux gérée cette année

 

08-copie-1.jpg 

Long bout droit de 500 mètres…à nouveau interminable!

 

09-copie-1.jpg 

Quand je vous disais que le parcours était agréable

 

Les bénévoles et les enfants crient à tue tête «il ne reste plus qu’un kilomètre», je me dis quoi! Encore un kilomètre. D’autant plus que la fin de course se déroule le long du lac sur les quais et les virages sont à angles droits. Le revêtement en caoutchouc des trois ponts dans le dernier kilomètre nous fait penser pour un court instant les sensations d’avoir des jambes kenyanes.

 

10.jpg 

Dans le vieux bourg de Saint-Prex, on est proche du terme de la course

 

11.jpg 

Enfin la délivrance…enfin une fois passé l’horloge.

 

Dans les grandes lignes, cette course fut identique à l’année précédente, hormis le fait que j’ai fais presque 6 minutes de moins et que je suis, certes, arrivé éprouvé, mais j’ai l’impression d’avoir très bien géré ce parcours. Et partir dans les premières lignes est déterminant sur ce genre de course (goulet au 3ème kilomètre) un peu le même cas de figure que lors de la course «A travers Pully».

 

plan-parcours 

Le parcours 2010 a subi une légère modification concernant la position de la ligne de départ.

 

J’ai une pensée pour Catherine, qui étant bénévole, n’a pas pu participer à cette course et à Pascal qui a fait le vélo-balai.

 

La course au microscope:

Chronometre-762130.gif 

Course de 9,1 km (9,02 km)

Temps final officiel: 43:58 (temps pour 2009: 49:36)

Vitesse moyenne de 12,3 km/h (2009: 10,9 km/h)

Vitesse maximale: 15,2 km/h (2009: 14,6 km/h)

835 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,52 m/km (2009: 5,29 m/km)

 

Distance

1 km 

2 km 

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

Allure

04:37

04:38

05:42

04:57

04:46

04:30

05:07

04:49

04:41

Temps de course

04:37

09:16

14:59

19:56

24:42

29:13

34:21

39:10

43:52

 

Classement officiel de Datasport

 

Classement overall hommes: 239ème sur 563 (classement pour 2009: 435ème sur 581)

Classement par catégorie HSen2: 67ème sur 176 (classement pour 2009: 145ème sur 202)

 

Prochaine étape Genolier 18 août, en espérant que la température sera moins étouffante qu’en 2009, il faisait 33 degrés….

 

Presse:

 

24heures-14aout2010-etape1-stprex-11aout2010 

24 Heures du samedi 14 août 2010

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 20:18

3_gd.gifCR 2ème édition du Cross de Carrouge (Vaud)  – le dimanche 1er août 2010 (7 km)

 

joggeur 

 

…Et dire que nous étions si bien sur la plage de Préverenges en ce dimanche après midi.

Une température idéale et l’eau du lac à température agréable pour un rafraîchissement longue durée.

Quelle idée de devoir quitter un endroit aussi accueillant pour aller courir en pleine campagne à Carrouge. Carrouge avec 2 R, celui qui est à 2 enjambées de Mézières.

 

Nous avons été, Nathalie et moi, faire une reconnaissance du parcours ce jeudi 30 juillet sur les indications d’Alain. En effet il a fait la première édition en 2009 et nous a gentiment donné le tracé de la course. Mais nous avons quelque peu raté cette reconnaissance. Nous ne sommes pas partis dans le bon sens et n’avons suivi le tracé qu’à de rare occasion.

 

Mais ce n’était pas le seul but de cette virée à Carrouge. Nous voulions voir si Nathalie avait les capacités et l’envie de se remettre à la course à pied. Et le verdict est des plus encourageant…non seulement elle a eu du plaisir à faire cette sortie (presque 5 km), mais en plus elle a magnifiquement géré son souffle et sa foulée. Comme on dit «bon pour le service».

 

Je m’étais déjà inscrit pour le cross, mais Nathalie attendait de voir le parcours et son état de forme avant de se décider de participer à cette compétition. Mais pour un début, le plus sage était que Nath’ participe au Walking et non au cross. Bien lui en a pris, elle a terminé à la troisième place avec remise de son prix en début de soirée. Je peux vous dire que j’étais très fier d’elle.

 

Nous sommes passés chercher Alain à Lausanne en fin d’après midi, il voulait monter à vélo, mais comme il n’a pas de lumière, cela aurait été périlleux pour le retour, d’autant plus qu’après la course, nous avons eu droit à la pluie.

 

Nous arrivons sur place à 17h30 (le départ du walking est à 18h00) et nous rencontrons Nathalie, Partick, Johanne et Nolane. Nous conversons quelques instants, prenons quelques conseils avisés et après avoir été prendre possession des dossards (138 pour Nath’ et 12 pour moi).

 

dossard 

 

Nous nous préparons en douceur pour cette course. Le temps s’assombrit du côté de Lausanne et quelques éclairs font leur apparition…le temps se gâte!.

 

Par chance nous échapperons au mauvais temps et pourrons courir dans d’excellentes conditions, bien qu’il fasse un poil trop chaud.

 

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Avant le départ, concentration sur les conseils avisés de Patrick.

 

01aout2010-carrouge-2ponts 0034 

Toute la détermination dans le regard

 

Nathalie se prépare pour sa première compétition officielle depuis bien longtemps. Elle semble décontractée, ce qui n’est pas mon cas. Après les derniers réglages, la voilà fin prête pour participer à sa reprise sportive. Il est 18h00 et elle sera sur les pistes pour plus d’une heure environ.

 

01aout2010-carrouge-2ponts 0050 

Nathalie est déjà en bonne position sur la ligne de départ

 

01aout2010-carrouge-2ponts 0057 

Et c’est parti pour environ 7 kilomètres

 

Après son départ, je débute un échauffement avec Alain, histoire de se mettre en condition et dérouiller les articulations. Mais comme j’ai encore le temps je me rends au WC pour un dernier allègement… Alain part de son côté pour faire quelques accélérations, mais mal m’en a pris, Alain arrive en trombe sur le coup des 18h30 pour me dire que la course va partir d’une seconde à l’autre. Je pense d’abord qu’il a le sens de l’humour, mais je me rends vite compte qu’il n’a pas l’air de rigoler. En quelques secondes, nous sommes à l’extérieur du bâtiment et arrivé sur la ligne de départ, tout le monde était au courant d’où je venais. Alain a fait retarder la course pour venir me chercher…merci beaucoup Alain!.

 

Le départ n’est pas au même endroit que lors de notre reconnaissance et je vais me rendre compte assez vite que le parcours et la direction non plus.

 

35944 1420420384401 1049417866 2802560 2082528 n 

 

38588 1420420464403 1049417866 2802561 1827218 n 

 

C’est à notre tour de partir, nous ne sommes pas nombreux, mais l’ambiance est excellente. Nous débutons dans un pré non fauché. L’herbe est haute et peut cacher des trous, alors méfiance!. Nous nous retrouvons assez vite sur des chemins de campagne, mais cela ne va pas durer. La première montée ne se fait pas attendre, après seulement quelques centaines de mètres nous attaquons une jolie côte qui va bien disséminer le peloton.

 

Je suis entre deux eaux, je suis décroché du groupe de tête et je suis devant le groupe des populaires…encore une course solitaire en perspective. Nous resterons 1,5 km sur ces chemins en dur avant d’entrer dans la forêt et ses sentiers boueux et étroits. A part la première montée le profil est agréable avec de jolies descentes dans les champs et en forêt. Mais cela ne va pas durer car peut avant nous amorçons une nouvelle montée pour rejoindre les abords de la route de Berne, que nous longerons pendant quelques minutes.

 

Les sentiers ne sont pas larges et parsemés d’escaliers à largeurs variables, un vrai casse-pattes!

 

Le ravitaillement est peu avant le kilomètre 3, mais je trouve qu’il est mal indiqué et évidement je passe tout droit, une bénévole me remet sur le droit chemin. Je ne vais pas perdre beaucoup de temps, mais je ne prendrai pas d’eau car cela m’a un peu stressé et je ne voulais pas trop m’arrêter. Après avoir pris le bon chemin, je me dis que j’aurais peut être du m’hydrater car il fait chaud. Suivrons deux magnifiques montées où je marcherais afin d’économiser mes jambes. De toute façon je ne perds pas beaucoup de temps en marchant. La personne devant moi a du reste couru sur une des montées, mais était incapable de repartir une fois arrivé en haut.

 

La deuxième montée en forêt est pire que la première et interminable. On sortira de la forêt quelques centaines de mètres après la forêt. Mais les côtes continuent…J’ai en point de mire un concurrent avec un t-shirt de Morat Fribourg et je me dis que je suis capable d’arriver avant lui. Cela me motivera pour la fin de la course. Je pense également à Nathalie qui marche depuis maintenant 45 minutes et qui a du affronter aussi ces splendides montées.

 

Une autre grimpette nous attend au km 3,5, pas très raide, mais après celles de la forêt, elle fait bien mal aux jambes. Et toujours en train de monter au km 4,5, mais moins traumatisant que les dernières, presque agréable!. Mais il y a quand même des descentes qui sont la bienvenues, même si elles sont sur des chemins pas très stables. Il faut redoubler de prudence pour ne pas se torde une cheville.

 

La fin de la course sera entrecoupée de longs bouts plats et de courtes descentes et une dernière montée avant le km 6. La dernière ligne droite se fera dans le même champ que le départ, mais en montée cette fois et ce dernier tronçon fut pénible, je n’ai pas vu la photographe c’est dire. Je voulais terminer sous les 40 minutes, à ma montre le temps indique 35:29, mais j’attends mon temps officiel. Je suis aussi impatient de connaître le temps final de Nath’.

 

Par contre la remise des prix fut un peu anarchique et désorganisée. Je sais que c’est une fête de village, mais quand même j’estime que chaque participante et participant a droit à sa minute de gloire lors d’une remise de récompense aussi symbolique soit-elle. La remise des prix s’est faite dans un joyeux brouhaha et tourna vite à la gabegie. Vers la fin on n’entendait ni les noms des lauréats ni leur temps. Les très jeunes participants reçurent une coupe pour la première place et un ballon pour la deuxième et troisième place. Mais rien pour les classes d’âge supérieur à 10 ans. Ce qui je trouve n’est pas normal, car l’effort est le même et à cet âge là le simple fait d’être appelé et de venir chercher son prix est motivant pour la suite. Il est vrai que cette course était gratuite, donc on ne peut pas trop leur en vouloir, d’autant plus que le piquetage de la course fut excellent, excepté le passage du ravitaillement que j’ai trouvé confus. On déboule en bas d’une série de virages très sérés sur ledit ravitaillement. Une indication 30 mètres avant aurait permis aux coureurs de se mettrent en condition. Evidement lorsque que l’on connaît le parcours cela est plus facile, mais pour ma première participation à cette course cela m’a un peu surpris.

 

A tout moment je me disais que j’allais la rejoindre. Et bien non elle finira dans un excellent temps et à une magnifique troisième place, première course et premier podium.

 

01aout2010-carrouge-2ponts 0072 

M A G N I F I Q U E

 

01aout2010-carrouge-2ponts 0075 

 

Je réussi tout de même à doubler le fameux coureur et son t-shirt Morat Fribourg à un peu plus d’un kilomètre de l’arrivée. On se congratulera après la ligne d’arrivée franchie.

 

39817 1420420624407 1049417866 2802563 1672729 n 

 

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A quelques dizaines de mètres de l’arrivée…et avec le sourire en plus

 

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C’est bientôt fini!

 

01aout2010-carrouge-2ponts 1114 

 

Une belle bien belle course, assez technique sur un tracé magnifique.

 

 

parcours 

Le parcours entre chemins de campagne et sentiers forestiers.

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Course de: de 7 km (6,58 km)

Temps officiel: 35:29,37

Vitesse moyenne de 11,1 km/h

Vitesse maximale: 14,8 km/h

603 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,24 m/km

FCMoyenne: 000 b/min

FCMaximum: 000 b/min

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

6,58 km

Allure

05:11

04:28

05:55

07:05

05:02

04:55

04:55

Temps

05:11

09:40

15:35

22:40

27:42

32:38

35:29

 

Classement officiel pour le Cross des 2 Ponts:

Max 16ème sur 26

 

Classement officiel pour le Walking des 2 Ponts:

Nathalie 3ème sur 26

 

resultats cross des deux ponts-3

resultats cross des deux ponts-1 

 

Fini les vacances, prochaine course le 11, qui sera la première étape du Tour du Pays de Vaud à Saint-Prex.

La dernière semaine a été assez physique, en effet nous avons fait la grimpette au Mont Tendre d’environ 15 km, puis une balade au Lac des Rousses en France voisine et ensuite une petite randonnée détente à Ovronnaz, suivi de 3 heures dans les bains thermaux et fondue à Martigny.

 

Max

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 11:23

3_gd.gif8ème édition de la Course des Roches  – le mercredi 8 juillet 2009 (9,4 km pour 254 mètres de dénivellation)

 

Moudon - Thierrens

 

Team-Fede 

 

Pour la deuxième année consécutive, je participe à cette course qui m’avait laissé une très bonne impression, tant du point de vue de l’organisation que du tracé magnifique et ma foi assez astreignant. A part le service navette, tout était parfait.

 

01-programme 

 

A force de participer aux courses populaires, on fini par se retrouver d’une année à l’autre sur les mêmes compétitions. Avec en plus la référence de l’édition de l’année précédente. L’objectif étant bien évidement de battre son record. Ceci pour quantifié les progrès durant l’année écoulée, ainsi que retrouver une certaine motivation.

 

Avec l’expérience de l’édition 2009 et la mauvaise surprise (pour les nerfs) du système de navettes entre Thierrens et Moudon, nous avons organisé avec Alain notre propre système de navette, plus rapide et plus efficace. De plus nous avons eu la bonne surprise d’avoir comme hôte pour la descente hormis Linda, Monsieur Pierre Fournier, rien que ça. Et comme un plaisir ne vient jamais seul, c’est bien la première fois (et je peux m’avancer en disant pour la dernière fois aussi) il s’est avéré que sur plusieurs kilomètres, nous étions Alain et moi DEVANT Pierre, quel pied. Pierre c’est quand tu veux pour une prochaine fois. Il terminera néanmoins 1er toute catégorie en 34:08, impressionnant, bravo à toi.

 

profil course roches 

Le dénivelé, toujours aussi pénible au début de la course et nettement plus roulant sur la fin, avec cette longue et interminable montée vers l’arrivée.

 

Nous avons rendez-vous avec Alain et Linda au Refuge des Roches à 18h15 pour la prise des dossards et pour la descente sur Moudon afin d’y laisser une des deux voitures. Nath’ m’accompagne une fois de plus et cela me touche beaucoup. Elle va rester seule pendant plus de 90 minutes!.

 

J’avais hésité en 2009 à participer à cette course, mais cette année, elle fait partie des classiques à ne pas manquer. La prise du dossard se fait rapidement et nous ne perdons pas de temps, car nous sommes arrivés avec quelques minutes de retard et déjà Alain est sur le qui-vive. Je n’ose imaginer son état si nous avions dû utilisés les navettes. La descente sur Moudon est programmée pour 06h30 précise, mais comme en voyant Pierre Fournier se préparer, nous lui avons demandé s’il voulait nous accompagner. Du coup le temps ne pressait plus…n’est-ce pas Alain!

 

Et comme Linda voulait le connaître, il fit le voyage sur la banquette arrière avec Linda. Alain voulait tourner le rétroviseur central de son côté pour surveiller…la route!

 

La descente sur la ligne de départ se fait sans problème et en temps record, c’est plus rapide en voiture. Nous mettrons beaucoup plus de temps à remonter.

 

dossard-roche2010 

 

L’objectif est presque toujours le même dans ce genre de compétition, faire mieux que l’année précédente. Mais je me suis rendu compte que je n’avais pas pris mon Ventolin et sans mon spray, il m’est impossible de courir correctement car après 1,5 km de montée le souffle me manque et il est presque impossible de respirer, ce sont les aléas de l’asthme à l’effort. Je dois dire que je ne me suis pas senti très bien sur le moment, comme un instant de panique. Je ne pouvais plus remonter à Thierrens car il était trop tard. Puis je me suis souvenu que j’avais deux sprays dans la voiture, ils étaient vides, mais ce sont les seuls que j’avais. Je ne me sentais pas du tout rassuré et je dois dire que j’ai pensé à abandonner. Mais je n’allais quand même pas baisser les bras avant même d’avoir commencé…

 

J’ai commencé à ressentir une douleur dans la poitrine un peu sur la gauche, sur le côté, comme un point. J’ai certainement du faire un faux mouvement, mais cela m’a inquiété sur le moment. Ce matin la douleur a presque totalement disparue, elle n’était pas constante, mais ressortait lorsque je me tournais ou je m’étirais.

 

Nous partons avec Alain pour un échauffement directement dans le vif du sujet et nous attaquons la première montée de la course… mais tranquille. Alain à des problèmes de cheville et je comprends qu’il ne veuille pas prendre de risques afin de la ménager. Après quelques centaines de mètres, on se rend compte de ce qui nous attend…ça va monter sec.

 

Linda est en mode «je me ménage pour arriver en bon état» ce qu’elle fera avec brio.

 

Les pronostics sur cette course sont assez difficiles, car tout dépend de l’entame de la course et de l’état de fraicheur tout au long du parcours. Les 1'500 mètres sont constitués que de montée et les mollets chauffent déjà pas mal (je vais marcher trois fois sur ce tronçon), je ne me souvenais plus que c’était aussi raide. L’avantage est que les difficultés sont au début et si le départ est bien gérer, la fin de la course qui est plus roulante se passera sans trop de problème, je n’ai pas dit facile non plus.

 

Il fait chaud, mais ce n’est pas la fournaise non plus. En plaine la température est étouffante, mais ici je dirai que c’est même agréable. Une bonne partie se déroule en forêt. Par contre les trois derniers km sont en plein soleil, heureusement il est moins chaud à cette heure là, mais il est encore bien actif.

 

Le départ est prévu à 19h30, mais après les consignes d’un officiel, nous partirons avec 2 minutes de retard sur l’horaire. L’organisation a pensé à tout, il y a même de l’eau sur le point de départ et un ravitaillement a été ajouté en comparaison de l’année passée. Pas de ligne au sol, on se place comme on peut, l’officiel est au téléphone avec le chronométreur pour lui donner le «TOP» départ.

 

Le parcours est magnifique, on débute au fond de la plaine pour terminer sur les hauteurs, en passant par des chemins forestiers et routes avec beaucoup de montées et descentes, quelques faux-plats. Le paysage est splendide, en plus avec le soleil, c’était vraiment de toute beauté.

 

parcours-roches2010 

Le parcours est identique qu’en 2009 et toujours aussi dur.

 

Un pont de fortune a été reconstruit le jour même en début de course. Il est composé de panneaux de coffrage et apparemment sans balustrade. Il faudra redoubler de prudence.

 

Il y a une zone de montée avant le troisième km (la plus pentue du parcours) refaite depuis 2009. Malheureusement ce n’est pas le dénivelé qui a changé, mais son aspect. Ce passage est maintenant plus dégagé, plus praticable et plus agréable.

 

Le premier ravitaillement est peu avant le deuxième km et il est le bienvenu. Il y aura un deuxième point de ravitaillement au quatrième km. Comme à Ecublens, la première chose à faire est de verser de l’eau sur la tête pour se rafraichir la moindre. On sort de la forêt à cet endroit. On longera la route qui relie Thierrens à Moudon sur environ 1 km, la route a bien pris la chaleur et nous la redonne généreusement. Ce passage est en léger faux plat montant.

 

Mais à partir du cinquième km, cela deviendra beaucoup plus roulant, mais pas tellement plus facile. Je n’ai pas encore trouvé mon rythme de course. J’ai l’impression de manquer d’air.

 

Le soleil tape encore pas mal et c’est la partie de la course la plus chaude. Mais que c’est long! Peu après le 7ème km, le troisième ravitaillement pointe le bout de son nez et c’est avec plaisir que je m’asperge la tête. Le hic est que avec la fatigue je me suis versé la totalité du contenu et je n’ai plus rien pour boire. Enfin ce n’est pas grave on est bientôt au bout.

 

Je puise les dernières ressources pour terminer sur un bon rythme et je me motive en me disant que je vais revoir nath’ qui m’attend depuis le moment où nous avons quitté

 

Le prix souvenir est le même que l’année dernière c’est-à-dire une portion de fondue de 400 grammes + un bracelet fluo (avec du orange, yes…)

 

J’apprends qu’il n’y a pas de douche à l’arrivée, mais au terrain de football du FC Thierrens. Je n’aurai pas le courage, personne n’aura le courage d’aller se doucher. Je changerai tout de même mon t-shirt par celui gagné à Ecublens d’un orange lumineux comme support à l’équipe de la Hollande qui jouera sa finale de la coupe du monde de football dimanche 11 juillet.

 

Et pour la première fois nous allons tenter Nath’ et moi une fondue au fromage. Normalement je n’ai pas très faim après une compétition, mais avec la température qui fait ici à Thierrens, la fondue est un très bon choix. La bise souffle et le fromage à de la peine à chauffer, il faudra même retourner en cuisine afin de lui donner meilleure allure. Elle sera digérée dans les règles de l’art…

 

Nous étions environ 130 au départ (hommes et femmes toutes catégories) ce qui est bien moins qu’en 2009 (180 participants).

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Course de: de 9,40 km (9 km)

Temps officiel: 51:30,9

Vitesse moyenne de 10,5 km/h

Vitesse maximale: 15,6 km/h

815 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,44 m/km

FCMoyenne: 000 b/min

FCMaximum: 000 b/min

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

Allure

07:43

06:35

06:19

05:33

05:15

Temps

07:43

14:18

20:38

26:12

31:28

 

Distance

6 km

7 km

8 km

9 km

Allure

04:46

04:58

04:38

05:38

Temps

36:15

41:13

45:52

51:35

 

Petite comparaison de mon parcours entre 2009 et 2010.

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

2009

07:43

06:35

06:19

05:33

05:15

04:46

04:58

04:38

05:38

2010

09:20

07:51

07:07

06:22

05:59

05:26

05:33

05:06

06:11

 

Classement dans ma catégorie: Hommes Vétérans: 31ème sur 62

Il n’y a qu’une seule catégorie «Hommes Vétérans» regroupant tous les concurrents en 1970 et plus âgés.

 

Puis:

 

Linda (Dames Vétérans): 51:57 avec un excellent 7ème rang sur 22 coureuses

Alain (Hommes Vétérans): 47:21 et un très bon 14ème rang sur 62 coureurs

 

Maintenant ce sont les vacances, plus de courses avant le 11, qui sera la première étape du Tour du Pays de Vaud à Saint-Prex.

Je vais profiter de me reposer et de récupérer des nombreuses courses de ce début d’année. La fatigue commençait à se faire sentir et une coupure me fera le plus grand bien. Soleil et farniente sont au programme des 3 prochaines semaines. Avec quelques petites sorties «plaisir» pour ne pas trop perdre.

 

Max

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 15:17

3_gd.gifTROPHEE LAUSANNOIS 2010 (8ème course)

 

aff2 

 

9ème édition de la Course Destiny à Ecublens - le samedi 3 juillet 2010 (10 km)

 

Le hasard faisant bien les choses, le départ de la course Destiny est agendé à 09h30. Beaucoup de gens me diront «se lever aussi tôt un samedi est une gageur». Certes, il est vrai qu’il est dommage de ne pas profiter de rester sous la couette, mais je préfère être debout tôt le matin que de courir à 15h00 ou à 16h00. D’autant plus que la température avoisine les 30 degrés avant la course. L’après midi nous avons été à la piscine de Morges et je peux vous assurer qu’il était plus agréable de barboter dans l’eau que de courir sous une canicule d’enfer…

 

Je ne connais pas cette course et encore moins le parcours, elle fait partie du Trophée lausannois depuis cette édition.

 

dossard

 

Je vois les habitués des grands jours. Je récupère mon dossard dans la salle de gym du Croset avec Catherine et Pascal rencontrés quelques minutes auparavant. Il y a plusieurs colonnes (en fait il y en a 2). La première pour les personnes qui n’ont pas payé leur et la deuxième pour les personnes inscrites et ayant payés leur course. Je ne sais pas trop laquelle prendre, je suis inscrit, mais je ne me souviens plus si j’ai payé ou pas. Je tente le coup de poker dans la colonne des «déjà inscrit et déjà payé». Ce fut un flop total car je n’avais pas payé mon inscription et dois passer par la première file. Cela prendra 1 minute et je pourrai intégrer ma place dans la deuxième colonne sans attendre à nouveau mon tour.

 

Une fois le dossard dans la main (1516) je me dirige vers le prix souvenir et là je tombe en extase devant la couleur d’un des t-shirt…ORANGE…un orange lumineux, pétant…le bonheur absolu. De plus ce sont des t-shirts techniques, ce qui ne gâche rien. Mon choix est fait, c’est celui-ci qu’il me faut. On me dit que de doute façon les t-shirts oranges est pour les hommes et les verts pour les femmes. Ouf! (et si cela avait été l’inverse, je me serai affubler d’une perruque et de deux ballons gonflables sous le t-shirt.   Hop! Hollande!

 

Nous retournons à la voiture pour les derniers préparatifs et direction la ligne de départ pour un échauffement des plus «light». Avec 30 degrés, je suis déjà bien assez chaud.

 

Un des concurrents me demande sur la ligne d’arrivée si je suis bien «le» Max Demont du Trophée, je ne peux que confirmer cet état de fait et par curiosité lui en demande la raison. Et j’apprends que je lui mène la vie dur…je suis assez surpris du fait que mon fair-play est exemplaire sur les compétitions de course à pied (n’est-ce pas Pascal?). En fait c’est mon concurrent direct dans ma catégorie M40. En regardant le classement provisoire du TL, il apparaît que nous terminons presque à chaque fois nos courses avec très peu de différence entre nous. Au terme de la huitième course du TL, Ayrom, c’est son prénom n’est qu’à 1 point derrière moi. 1 point correspond à une place sur une course du TL, ce qui veut dire que ce n’est rien du tout.

classement 

 

Ayrom possède 3'284 points alors que j’en ai 3'285. La pression est à son comble. On remarque aussi qu’Alain est juste devant et Pascal juste derrière. Mais avec 75 points d’avance, Alain est inatteignable.

 

J’ai un objectif sur cette course, descendre au dessous des 50 minutes. Bien que je ne connais pas le tracé, ni le dénivelé, je commence à me connaître sur certaine distance et j’arrive à déterminer (en étant toujours raisonnable) un temps final sur les courses. Mais après ma discussion avec Ayrom, un deuxième objectif est au programme «ne pas me laisser passer par ce concurrent».

 

Course

Date

 

Ayrom

Max

Cross de Vidy

16.01.2010

 

41e

40e

Cross de Chavannes

13.03.2010

 

26e

27e

Challenge Bambi

27.03.2010

 

46e

53e

Traîne-Savates

10.04.2010

 

224e

269e

A Travers Pully

28.05.2010

 

44e

39e

Course à Dingler

05.06.2010

 

36e

37e

A travers Romanel

18.06.2010

 

37e

35e

Course Destiny

03.07.2010

 

20e

23e

Comme on peut le voir sur le tableau ci-dessus, il s’accroche le rascal…et non pas il se rapproche le Pascal…

 

Le départ est donné avec 3 minutes de retard.

Comment gérer une course que l’on ne connait pas et avec une chaleur comme ce matin. Je me suis posé la question une minute avant de partir. Le mieux est de commencer gentiment et de voir au fil des km. On commence la course sur du bitume et en légère montée. S’ensuive une descente et un long bout droit avant de remonter encore une fois. Le ravitaillement est au km 1,5. C’est tôt pour un ravitaillement, mais je ne me fais pas prier pour me renverser la moitié du gobelet d’eau sur la tête. Je ne boirais qu’une seule gorgée et pour cause la quasi totalité du liquide était sur ma tête. On fera mieux au deuxième tour.

 

On est toujours sur la route et il fait chaud, j’ai les cuisses qui commencent (déjà) à se rebiffer. Cela n’est pas bon signe pour la suite. Ca monte encore légèrement lorsque l’on passe au deuxième km. Cela se calme par la suite et on amorce une descente avant d’entrer dans la forêt.

 

Ah! La forêt, sa température agréable et son ombre salvatrice, ses oiseaux mélodieux et guillerets, quel bien cela fait tout de même. Bon le climat est agréable, peut-être, mais il faut tout de même courir…On se croirait (encore) dans un cross.

 

Le parcours est assez roulant en forêt, excepté sur la deuxième partie où l’on remonte pour rejoindre la route. Le rythme est jusque là pas trop mal compte tenu de la météo et de la course de mercredi dernier à Vaulion.

 

Après 3,5 km, nous franchissons 2 troncs d’arbre jonchant le sol. Nous sommes définitivement sur un cross. Pas de problème au premier tour les troncs sont petits, mais par contre sur la deuxième boucle, ces arbres ont doublé de volume et sont bien plus difficiles à négocier.

 

Peu avant le quatrième km, nous déboulons sur la route qui nous amène vers l’ère d’arrivée. Mais ne nous emballons pas, il reste encore un tour. A ma grande surprise je constate que mon chrono est excellent compte tenu de la distance restante pour la fin du premier tour. Je sens que je vais faire une bonne opération pour le TL. Je me suis juste trompé sur la distance, car il reste un tour complet des deux terrains de football à effectuer. Du coup mon excellent chrono régresse à pas si mal.

 

Je passe quand même le cinquième km en 24 minutes. Il ne reste plus qu’à faire le deuxième et dernier tour qui sera sans surprise par rapport au premier, car identique. Mais après avoir passé la ligne pour entamer le second tour, j’ai ressenti un petit coup de moins bien, il faisait de plus en plus chaud et Ayrom s’échappait inexorablement devant moi sans que je puisse réagir. Il a du également avoir un petit coup de barre, car il m’a semblé que je n’étais pas très loin de ses talons. Mais les forces m’abandonnaient de plus en plus et je soupçonnais mes jambes de faire un début de mutinerie. Et comme je ne voulais pas me fâcher avec mes gambettes, il ne me restait plus qu’une solution, ralentir!.

 

Il a fallu que je m’accroche, que je me motive, mais je me suis dit que de toute façon je ne rattraperai plus mon concurrent direct, alors autant s’économiser un peu afin de ne pas terminer sur les rotules et pour ne gagner que 2 places. J’attendais avec impatience le ravitaillement et fit comme lors du premier passage, les trois quarts de l’eau sur la tête et le solde en consommation personnelle.

 

Le passage en forêt ne fut pas le plus pénible. Par contre le tour des deux terrains de football fut une horreur. Et le petit talus quelques mètres avant l’arrivée surprenant.

 

Cette course ne me laissera pas un souvenir impérissable d’autant plus que Linda ne se sentait à nouveau pas au top de sa forme. Linda n’aime vraiment pas la chaleur, comme à Savigny elle arrive en titubant au bord de l’évanouissement. Mais aucune aide à l’arrivée, pas de poste sanitaire, rien. Avec cette chaleur je trouve inconcevable que personne n’ait pensé à installer une tente avec un samaritain, pour venir secourir les personnes en difficultés. Heureusement, certains coureurs donneront un verre d’eau et viendront vers elle pour lui demander si tout va bien (on voyait très nettement que cela n’allait pas du tout). Elle finira deuxième de sa catégorie, mais à quel prix.

 

Nous quittons assez rapidement les lieux après avoir enlever le t-shirt

 

Je voulais quand même tirer un énorme coup de chapeau à pascal, qui malgré sa blessure, a tout de même participé à cette course et l’a terminé avec un excellent chrono. Je me pose dés lors la question de savoir si c’était une bonne idée ou non. Finalement la décision lui appartient et il me semble suffisamment grand pour décider si oui ou non il était capable de faire cette course. Bravo Pascal tu nous démontres là une magnifique leçon de courage. Et rien que pour cette raison tu mérites amplement ta coupe du TL.

 

parcours 

Un parcours mélangeant routes et chemins forestiers.

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Course de: de 10 km (9,94 km)

Temps officiel: 49:14,30

Vitesse moyenne de 12,1 km/h

Vitesse maximale: 15,8 km/h

932 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,45 m/km

FCMoyenne: 000 b/min

FCMaximum: 000 b/min

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

Allure

04:43

04:47

04:37

05:11

04:41

Temps

04:43

09:30

14:08

19:19

24:00

 

Distance

6 km

7 km

8 km

9 km

9,94 km

Allure

05:25

05:21

04:55

05:06

04:23

Temps

29:26

34:38

39:43

44:50

49:14

 

Classement dans ma catégorie: M40: 23ème sur 41

Classement au scratch: 56ème sur 180

Au classement provisoire du TL, je me retrouve toujours 4ème place. Mais à partir de Bussigny je fais commencer une longue descente dans le classement. En 2009 j’avais terminé à la 20ème place.

 

Prochaine course mercredi 7 juillet pour la fameuse Course des Roches qui part de Moudon pour finir à Thierrens. Ce sera ma deuxième participation à cette course que j’avais trouvé éprouvante en 2009. Un départ en côte et de nombreuses montées, mais une fin très roulante avec l’interminable ligne droite en faux plat qui gravi jusqu’au refuge des Roches.

 

Max

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 13:04

3_gd.gifCR 5ème édition de la Course des Grottes à Vaulion - le mercredi 30 juin 2010 (8,5 km)

 

logo2 

 

Cette course est organisée par le Footing Dent de Vaulion. Quand on ne connaît pas les lieux, je trouve qu’il manque un peu d’indications lorsque l’on arrive par le bas du village, on voit bien la banderole du départ, mais aucun renseignement sur la prise des dossards, vestiaires ou autres.

 

Les courses se suivent mais ne se ressemblent pas. Après la météo idéale de Goumoens la semaine dernière

 

Le départ de la course est prévu à 19h00, mais 20 minutes avant le départ s’abat une pluie torrentielle sur le village de Vaulion. Et dire qu’il faisait 33 degrés au bord du lac…La température est idéale pour courir, mais le taux d’humidité est très élevé….

 

Je m’efforce à sortir m’échauffer et au bout de quelques minutes, je suis déjà bien trempé. Je n’insiste pas et retourne me mettre à l’abri avec Nathalie qui m’accompagne maintenant à toutes les courses.

 

Un officiel nous ouvre la porte d’une grange et nous attendons de longues minutes de pouvoir s’élancer sur ce parcours inédit pour moi. Je capte quelques indications sur le parcours, les pièges à éviter ou les endroits dangereux où il faudra redoubler de vigilance. Je ne suis pas venu ici pour me casser une jambe ou un bras, mais bien pour avoir du plaisir.

 

En regardant le profil qui est annoncé à 145 mètres, je me dis que cela ne sera pas bien méchant, monumentale erreur comme dirait Schwarzie… D’après ma Garmin le dénivelé positif est de 245 mètres environ et tout autant en négatif.

Nous partons à une altitude de 920 mètres environ. Pour passer au point culminant de la course à un peu moins de 1'110 mètres.

 

Je n’avais pas bien compris non plus pourquoi cette course avait le nom de «cross». Il ne me faudra pas longtemps pour le comprendre.

 

Le départ est à l’entrés du village côté aval, alors que la prise des dossards est en haut du village. Je me suis changé avant de partir afin de gagner un peu de temps.

 

dossard 

 

Les premiers km sont sur route, ensuite direction les petits chemins de forêts, étroits et humides. Je vais tenter d’éviter les premières flaques, mais j’abandonnerai bien vite cette idée, mouillé pour mouillé, autant en profiter. Cela fera un problème de moins à gérer.

 

Le début du parcours est agréable, assez plat. Pendant 3 km nous allons alterner entre plat et légère montée. Ensuite cela va se corser un peu, on attaque la première vraie montée et les cuisses commencent déjà à chauffer. Mais il fallait s’y attendre, je ne me suis pas vraiment entrainé comme j’aurais dû le faire, mais ce n’est pas grave, je prends cette sortie comme entrainement. J’ai tout de même un objectif à atteindre: moins de 50 minutes. Mais à voir les conditions météos et l’état du terrain, je ne suis pas certain d’y arriver. De plus je ne suis pas au bout de mes surprises.

 

Je marche un peu avant le ravitaillement, le souffle est bon, mais les jambes fatiguent un peu. Il est vrai que la pente est rude. Je bois une gorgée d’eau et repars tant bien que mal. Une bénévole nous dit que la montée est bientôt terminé…elle avait un certain sens de l’humour quand même.

 

Le terrain est gras, mais praticable. Il fait sombre à certains endroits et avec les coureurs devant on distingue assez mal l’état du sol (racines, cailloux, trous et autres pièges à chevilles). C’est le même cas de figure qu’à Goumoens.

 

Les 2 km suivant le ravitaillement varient à nouveau entre du plat et de la montée. Mais c’est à partir du 6ème km que le pas va devenir hésitant, le terrain est de plus en plus accidenté avec de nombreux changements de rythme. On monte et on descend, tantôt par de petits chemins escarpés, tantôt en prenant un escalier avec des marches très hautes. La fois d’après le chemin est en pente recouvert de boue, je fais un pas en avant et deux en arrière. On court 20 mètres et on marche 10 mètres. On tourne à gauche pour tourner presque immédiatement à droite aussitôt. Le risque de se torde une cheville est grand et j’entendrai une dame lançant un «aïe!» juste derrière moi.

 

GRAVpaysage2009004 

 

GRAVpaysage2009005 

 

GRAVpaysage2009006 

 

GRAVpaysage2009007 

 

GRAVpaysage2009010 

 

GRAVpaysage2009012 

 

GRAVpaysage2009015 

 

GRAVpaysage2009017 

Un aperçu du passage des grottes…par beau temps!

 

Nous longeons les grottes sur une distance d’environ 1 km. Passé le 7ème km, on amorce la descente sur Vaulion. Le chemin est un peu plus large et permet de dépassé quelques coureurs. Mais le sol reste très glissant, j’ai l’impression que mes semelles sont recouverte de 10 cm de boue. Mais c’est maintenant beaucoup plus facile. L’arrivée est toute proche, il reste néanmoins 1,5 km, mais en descente uniquement et quelle descente.

 

Il y aussi les concurrents du walking sur le même tracé. Très sportivement les marcheurs nous laisseront passés en se mettant sur les côtés, merci à eux.

 

Je fonce vers Vaulion avec des pointes de 19 km/h, du coup l’objectif que je m’étais fixé reste possible, mais je vais devoir mettre le turbo et garder cette allure jusqu’au bout.

 

Je passe la ligne sous les applaudissements de la foule et de Nathalie avec un chrono à ma montre qui est de 49:03, mission accomplie!. Mais ce n’est pas mon terrain de jeux favori, il y a trop de changements d’allure et il est difficile de garder un bon rythme. J’ai ressenti de petites douleurs au mollet droit à quelques foulées de l’arrivée.

 

Le prix souvenir est une brosse à cheveux. On peut aussi remettre son dossard pour un tirage au sort en soirée, je préfère le garder pour ma collection.

 

La douche est bien méritée mais un peu archaïque. Il y a 4 «pommeaux» de douche qui tombent du toit. Nous sommes dans une grange et le coin des douches est fermé par des bâches blanches, enfin une couleur qui s’avoisine du blanc. L’eau est froide et le produit ne s’étale pas très bien. Mais bon on peut déjà enlever la terre que l’on a sur nous et c’est déjà pas si mal. Je me demande si je n’aurais pas eu meilleur temps de me doucher habillé… Heureusement que j’ai la lessive jeudi soir, car mes habits sont dans un état déplorable.

 

Nous sommes restés sur place pour une assiette de spaghettis bolognaise de bonne facture et d’une salade verte. La cantine est pleine à craquer, ça fait plaisir de voir autant de monde.

 

plan-profil 

Le plan officiel de la course et son profil.

 

parcours 

Un parcours inédit très difficile au vue des conditions météo avec des passages délicats et de nombreux pièges le long des grottes.

 

Chronometre-762130.gif

La course au microscope:

 

Course de: de 8,5 km

Temps officiel: 49:03

Vitesse moyenne de 10,4 km/h

Vitesse maximale: 18,8 km/h

769 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,45 m/km

FCMoyenne: 000 b/min

FCMaximum: 000 b/min

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

Allure

05:01

05:33

04:44

07:08

06:42

Temps

05:01

10:34

15:19

22:27

29:09

 

Distance

6 km

7 km

8 km

8,52 km

Allure

05:06

06:25

06:33

03:29

Temps

34:16

40:41

47:14

49:03

 

Classement dans ma catégorie: Hommes Vétérans 1: 41ème sur 61

 

Une course se termine que déjà on pense à la suivante. La Course Destiny à Ecublens sera la 8ème course du Trophée lausannois et aura lieu le samedi matin 3 juillet à 9h30. S’en suivra la Course des Roches avec départ à Moudon et arrivée à Thierrens, le dénivelé est annoncé de 245 mètres.

 

Max

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 13:01

3_gd.gif12ème Course des Ronge-Talons à Goumoens - le mercredi 23 juin 2010 - 10 km (9,37 km)

 

programme 

 

Première questions: combien y a-t-il de virages à la course des Ronge-Talons à Goumoens?

Réponse: 2, un à gauche et un à droite

 

Deuxième questions: combien y a-t-il de racines sur la même course?

Réponse: autant qu’il y a d’arbres, mais je ne les ai pas compté.

 

Course inédite pour ma part, avec 179 inscrits, le record de participation est battu et de beaucoup car ils étaient 125 en 2009.

 

L’état d’esprit est à nouveau excellent. Je rencontre beaucoup de connaissance dont Daniel (qui gagnera la course) Stéphanie (qui terminera 2ème) Linda (qui terminera 3ème) Alain, Patricia, Philippe et beaucoup d’autres personnes.

 

Le temps est magnifique et il fait chaud. Cependant j’ai l’impression que la température est plus agréable qu’à Savigny. Je suis sujet au rhume des foins et je dois dire que j’avais des craintes pour mon souffle (je fais aussi de l’asthme à l’effort). Et bien non cette année aucun désagrément, pas de nez qui coule, de yeux qui piquent. C’est une première et c’est agréable.

 

Laurent est aux commandes du chronométrage pour la 4ème année consécutive. Il m’avait suggérer de venir à cette manifestation car l’ambiance était extraordinaire. Et bien il n’a pas menti.

 

dossard 

 

Je ne suis pas venu tout seul et c’est à chaque fois une motivation supplémentaire. C’est la troisième course que je fais et Nath’ m’accompagne à chaque fois. Elle ne court pas avec moi, mais m’accompagne psychologiquement à chaque sortie. J’ai l’impression qu’elle prend du plaisir à chaque course et cela me fait très plaisir. On n’arrive sur place à 18h30 ce qui me laisse juste le temps de prendre le dossard, de me préparer et de m’échauffer un minimum.

 

On décide après la course de manger sur place. Saucisse de veau, moutarde et pain et comme dessert le fameux gâteau de Goumoens, un régal.

 

Ne connaissant pas le parcours, je me place en deuxième partie de peloton. On m’a dit qu’il n’y avait pas de grande difficulté sur cette course, des virages et des relances et une montée à la fin. Ce fut presque exact…

 

Le départ est tranquille du fait du nombre de personnes. On fera plus d’un kilomètre sur une route, puis les 7 prochains kilomètres en forêt et le dernier kilomètre sur la même route que pour le départ. Ce qui est très bien pour la gestion de la fin de la course, car on sait très bien ce qu’il nous reste à faire.

 

Contrairement à ce que je pensais la chaleur ne me dérange pas trop. Par contre les changements incessants de virages et de rythme seront plus difficiles. L’étroitesse des sentiers en forêt empêche les dépassements ou alors avec une débauche d’énergie disproportionnées.

 

Je n’arrive pas à trouver mon allure, il y a chaque fois un coureur devant moi. De plus on ne voit pas très bien les racines du fait qu’elles sont masquées par les concurrents. Il y a eu deux fois où c’était à la limite de la chute. La concentration est totale et on n’a pas le temps de flâner ou de profiter du paysage.

 

Autre difficulté, les nombreux passages des zones ensoleillées et les zones d’ombres. Les yeux ont besoin de quelques secondes pour s’habitués soit à la clarté soit à la pénombre. Ce qui laisse largement le temps de s’étaler…Au retour, il y a des tronçons à contre jour et il faut redoubler de vigilance, car là on ne voit plus rien du tout.

 

Le parcours est varié (c’est le moins que l’on puisse dire) et d’une certaine manière bucolique. Apparemment nous suivons la piste d’une piste Vita. Mais le speaker nous a bien prévenu de suivre le kilométrage indiqué en jaune, car si nous suivons le marquage vert, nous risquons fort de nous retrouver à Thierrens.

 

A force de tournicoter dans tous les sens, je dois dire que je ne sais plus très bien où je suis et je n’arrive pas à me situer par rapport au départ (donc à l’arrivée). La seule chose qui me renseigne sur le suivi de la course est ma montre GPS. La course est annoncée à 10 km, mais à chaque passage du marquage kilométrique je constate une différence assez importante. Je sais que la réception en forêt n’est pas excellente, mais quand même.

 

On passe sur de nombreux petits ponts, certains sont même à la limite du pont de fortune. De plus ils ne sont pas très larges, donc il est préférable de ne pas les rater ou c’est le plongeon assuré. On n’arrête pas de tourner autour des arbres et cela a pour avantage de ne pas voir le temps passer, du coup les km défilent rapidement.

 

Passage au ravitaillement peux après le 4ème km et comme à chaque fois lorsqu’il fait chaud, la moitié du gobelet sur la tête et l’autre moitié dans l’estomac…Bien que j’ai hésité, j’ai quand même dû me résigner à jeter mon gobelet parterre. Mais cela fait bizarre d’être en forêt et jeter des détritus au sol.

 

Il y aura quelques petites ascensions et de grandes descentes bien raides. Mais rien de bien méchant. Cette course ressemble plus à du slalom qu’à une course à pied. Après le dernier long bout droit sur la route, j’appréhendais la dernière montée, mais étonnement tout se passa très bien. Je fini au sprint (avec une pointe à 18,4 km/h)

 

Je suis évidement très content d’avoir fait cette course, mais je suis un peu déçu du résultat. Non pas du temps réalisé, mais plus sur l’incapacité de courir à mon rythme. Je vais prendre cette sortie comme un entrainement et le rendez-vous est déjà agendé pour l’année prochaine.

 

Autres  surprises au moment de la douche, l'eau est froide, très froide et en plus j'ai oublié mon linge...

 

23juin2010-ronge-talons-goumoens 

Parcours inédit à Goumoens

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Course de: de 10 km (9,37 km)

Temps officiel: 47:54

Vitesse moyenne de 11,7 km/h

Vitesse maximale: 18,4 km/h

875 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,27 m/km

FCMoyenne: 000 b/min

FCMaximum: 000 b/min

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

Allure

04:28

04:44

05:57

05:33

05:06

Temps

04:28

09:12

15:10

20:44

25:50

 

Distance

6 km

7 km

8 km

9 km

9,36 km

Allure

05:20

05:38

04:44

04:46

04:15

Temps

31:10

36:49

41:34

46:21

47:55

 

Classement dans ma catégorie: Hommes 1: 18ème sur 41

Classement au scratch: 60ème sur 179

 

Prochaine course samedi 3 juillet pour la 8ème épreuve du Trophée lausannois. Course Destiny à Ecublens. Mais d’ici là aucune compétition en vue, alors ce sera farniente, soleil et reprise du vélo. Je dois aussi formé ma nouvelle acquisition, je veux parler de mes nouvelles Asics Gel Nimbus 11. Je les mets actuellement pour marcher et j’ai déjà l’impression de voler avec. Elles fonctionnent toute seule. Ca sent de nouveaux records.

 

Max

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 09:30

3_gd.gifTROPHEE LAUSANNOIS 2010 (7ème course)

 

Logo tropheelogo chat 5

 

16ème Course A Travers Romanel - le vendredi 18 juin 2010 (10.27 km)

 

18juin2010atraversromanel 

L’affiche de la manifestation.

 

Le Trophée lausannois ne s’arrête jamais ou presque…Après Pully et Savigny, nous voici à Romanel-sur-Lausanne.

 

J’ai plusieurs objectifs sur cette course (eh oui! on devient gourmant avec le temps). Le premier est de mettre la plus grande distance entre Pascal et moi. Alain reste évidement intouchable pour le moment (et pour un bon moment).

 

Mon deuxième objectif est de passer la ligne d’arrivée avant mon voisin de Savigny qui était à la Course à Dingler et qui m’a dit qu’il participerait également à celle-ci. Je sais que je peux le faire, mais il est jeune le bougre et rapide en plus (il est de 1971 le jeune homme).

 

dossard 

Prise du dossard le jeudi soir pour être certain de ne pas perdre de temps le vendredi. Heureusement, car nous sommes arrivés presque à la dernière minute (il était plus de 19h30), ce qui m’évitera le stress d’avant course.

 

Mais mon principal objectif est de descendre au dessous des 50 minutes. Mon meilleur temps étant celui de 2009 (qui est ma seule référence aussi du fait que je ne l’ai fait qu’une fois) en 53:06. Ce qui ferait un gain de temps de 3 minutes. C’est jouable!. Après ma pseudo contre performance de Savigny où je n’ai battu mon record que de 3 minutes, je me sens en pleine confiance mentale. Un peu moins au niveau physique.

 

Mais maintenant je sais qu’une personne m’accompagne par sa présence pendant mes courses et cela m’aide encore plus.

 

Je me positionne en seconde moitié du peloton sur la ligne de départ. Je n’ai pas l’intention de partir trop vite, car le début de la course est en légère montée. Je vois Catherine et Pascal en troisième ligne, je remonte jusqu’à eux pour les saluer et je dépasse Bruno (mon voisin de Savigny) et Alain. Je me trouve aux avant-postes devant la «fusée» Alain.

 

La température est agréable, il pleuvait des cordes lorsque nous sommes parti de Savigny. Mais il y avait un peu de soleil en arrivant sur Romanel, pas de quoi avoir une insolation, mais le fait de ne pas avoir d’eau est déjà un bon point par rapport à 2009.

 

Plan Course 

Le plan officiel

 

Tous mes objectifs sont atteints. Pour le chrono, ce n’est pas 3 minutes que j’ai gagné, mais 6 minutes. Bruno est à plus de 30 secondes derrière moi et je dois dire que cela m’enchante. Et Pascal (et là ce n’est pas glorieux, était blessé…encore une fois). Je ne sais pas comment Pascal va gérer la suite de la saison, mais je pense qu’il devrait se poser la question sur ses objectifs à moyens termes, comme le marathon de New York. Si c’est, et j’en suis convaincu, l’objectif de l’année, tu devrais penser à soigner ta ou tes blessures afin d’être fin prêt pour ce fantastique événement de cette fin d’année. Je ne suis pas ton coach, bien entendu, mais je pose des questions et je suis quand même inquiet pour ta santé. On se côtoie depuis de nombreux mois maintenant et je te considère comme un ami. Alors fais bien attention à toi.

 

Et comme c’était à prévoir, départ à fond les boulons. Cela valait la peine de se dire qu’une gestion plus douce de la course serait profitable pour la deuxième partie du parcours. Mais après analyse des objectifs que je m’étais fixé, je ne pouvais pas démarrer cette course d’une autre façon.

 

Passage au premier tour en 15:24 (3,42 km), puis 31:25 au deuxième tour (6,84 km) et finalement 47:26 à l’arrivée pour le troisième tour (10,26 km). Le temps officiel pour cette course est de 47:07 et à ma montre le cadran affiche 47:28. J’avais pourtant l’impression d’avoir déclenché au coup de pistolet. Mais je suis incapable de dire où sont passé les 20 secondes d’écart avec le temps final.

 

A la fin du premier tour le speaker annonce qu’à cette allure le temps final sera de 45 minutes. Je suis à quelques dizaines de mètres de la fin du premier tour et cette annonce va me booster pour la suite de la course. Mais je sais très bien que ce temps de 45 minutes et encore une utopie pour moi. Je ne tiendrai jamais cette vitesse sur les trois tours. Mais je m’accroche à ce rêve…

 

La grande descente de 800 mètres à l’opposé du départ est une bénédiction pour moi car elle permet de récupérer (un peu) et de gagné des mètres en faisant de grandes enjambées, sans pour autant dépenser trop d’énergie.

 

Le public est parsemé le long du tracé (à l’exception de la grande descente qui est bien trop loin du centre du village). Les passages sur les petits sentiers étroits sont superbes. Mais il ne faut rien lâcher…car certains coureurs me talonnent et ont bien l’intention de ne pas se laisser faire. Je ferais une bonne partie de la course avec un concurrent qui me reprend à chaque montée et que je dépasse dès une descente. Je passerais devant lui dans les derniers mètres après un sprint d’une centaine de mètres.

 

Avec une vitesse moyenne sur l’ensemble de la course à plus de 13 km/h, je ne peux quêtre satisfait de ce résultat.

 

Je suis à quelques mois de changer de catégorie. Je cours actuellement avec les Vétérans 1 (de 40 à 49 ans). Dès le 1er janvier je passe dans la catégorie supérieure, soit Vétérans 2 (de 50 à 59 ans) et là je compte bien gagner des places et pourquoi pas, faire un podium…personne ne rit svp, merci!. Ce sera un de mes objectifs pour 2011…faire un podium. Autre objectif, le marathon de Paris ou de Londres pour mes 50 ans. Londres me parait quand même compromis au vu du nombre de dossards disponibles pour la Suisse. Mais Paris me conviendrai très bien aussi.

 

romanel2010 0007 2 

Ca rigole…

 

romanel2010 0006 2 

Il ne reste que quelques centaines de mètres avant l’arrivée.

 

romanel2010 0281 2 

Ce fut quand même une course éprouvante, mais quelle satisfaction après la ligne d’arrivée!

Merci Nathalie pour ces magnifiques photos.

 

parcours 

Le parcours à Romanel est varié et assez roulant, malgré quelques montées qui font mal aux jambes principalement au troisième tour.

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Course de: de 10,27 km

Temps officiel: 47:07

Vitesse moyenne de 13 km/h

Vitesse maximale: 17 km/h

954 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,37 m/km

FCMoyenne: 000 b/min

FCMaximum: 000 b/min

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

Allure

04:27

04:02

04:49

04:51

04:34

04:30

Temps

04:27

08:29

13:19

18:10

22:45

27:15

 

Distance

7 km

8 km

9 km

10 km

10,27 km

Allure

04:54

05:01

04:16

04:52

04:10

Temps

32:09

37:11

41:28

46:20

47:28

 

Classement dans ma catégorie: Hommes Vétérans 1: 33ème sur 58

Au classement provisoire du TL, je gagne 1 place et me retrouve à la 4ème place. On vient de passer les 7 courses et je pense que ce sera mon meilleur classement.

 

Alain est 2ème avec 3’315 points

Pascal est 5ème avec 3’126 points

Et je suis 4ème avec 3’207 points

Puisque je vous dis qu’Alain est intouchable…

 

Quand aux filles, elles font un carton…

Linda est 1ère  avec 3’465 points

Catherine est 2ème avec 3'368 points

Bravo à vous deux.

 

Et avec 7 courses, je suis certain d’être au classement final du Trophée. Mais je vise, comme en 2009, la coupe pour la totalité des courses effectuées (il y en a 13 cette année)

 

Prochaine course mercredi 23 juin à Goumoens-la-Ville pour la course des ronge-talons. Ce sera ma première participation à cette course.

 

Max

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 14:18

3_gd.gifTROPHEE LAUSANNOIS 2010 (6ème course)

 

38ème Course A Dingler - Savigny le samedi 5 juin 2010 (9,5 km)

 

dingler 

Le programme de la manifestation.

 

Le Trophée lausannois continue…6ème course pour 2010, qui sera aussi une course «à domicile» pour moi, en effet j’habite en face du Forum de Savigny. Je n’aurai donc aucun problème de place de parc ou de douche.

Etant donné que je réside à Savigny depuis un peu plus d’un mois, je profite de l’occasion de pendre la crémaillère de mon appartement. La mise en condition pour cette course se passera autour d’une table avec quelques amis. Les habituels du Trophée, plus les personnes m’ayant aidés pour mon déménagement.

Ambiance détendue avec quelques gentilles provocations entres coureurs afin de se motiver. Cela reste une compétition, mais dans une ambiance des plus fair play.

 

La distance de la course est annoncée à 9,7 km officiellement. Ma montre indiquera 9,5 km et le dénivelé est d’un peu plus de 300 mètres (positif et négatif).

 

Il faut dire que le temps se prêtait plus au farniente et au bronzage qu’à la course à pied. On attendait le soleil depuis quelques temps. Il était bien présent et nous a inondés de sa chaleur.

 

Cette course a un air de Badwater, il fait plus de 27 degrés et la chaleur est étouffante. La dernière course où j’ai eu très chaud était l’étape du Tour du Pays de Vaud à Genolier en 2009. La température était alors de 33 degrés. Mais aujourd’hui et après une longue période de froid, la chaleur arrive d’un coup. Il y aura plusieurs coups de chaleur, dont Linda après la ligne d’arrivée.

 

J’avais préalablement fait mon inscription par Internet, ceci pour éviter de manquer une course. Mais à ma grande surprise (ce fut aussi le cas pour Pascal) nos inscriptions ne furent pas prises en compte. En soit ce n’est pas grave car on a pu encore s’inscrire, mais le prix était majorer de 3.- pour une inscription sur place. De plus j’ai l’impression que ce fut le même scénario en 2009. Enfin, on ne va pas se déconcentrer pour si peu de chose, nous sommes inscris et c’est l’essentiel.

 

dossard

 

Mon coach Jean-Pierre m’a accompagné lors de mon premier marathon à Lausanne au mois d’octobre 2009 et il participera également à la course à ma grande surprise. Il est venu à vélo, mais a peut-être un peu forcé sur la bicyclette, il est passé par Lutry, avant de monter par la Croix-sur-Lutry et Savigny. Les pentes atteignent plus de 20% à certains endroits.

C’est sa première course de la saison et il a les jambes très lourdes. Il n’est pas venu faire un chrono, c’est certain.

 

Je commence l’échauffement avec Catherine et Pascal, puis Pascal se retire pour terminer seul, puis Jean-Pierre nous rejoint et on fait 2 tours du petit terrain de sport comme mise en jambes. Ce sera un échauffement minimum car il fait chaud et ce n’est pas nécessaire de se crever avant le départ.

 

Je connais bien cette course pour avoir fait 2 ou 3 reconnaissances de son tracé ces derniers temps. Je ne dirais pas que je connais chaque recoin des routes et chemins, mais pas loin. Je sais exactement où patienter et où accélérer. Mais lors de mes sorties les températures étaient agréables, rarement plus de 16 degrés. Aujourd’hui c’est une autre paire de manches.

 

J’ai quand même un objectif chrono: être au dessous des 47 minutes. Je sais que c’est possible, mais cela ne se fera pas dans la facilité. La pression est grande, car avec les pics que nous nous sommes lancés Alain, Pascal et moi commencent à faire leurs effets. Bon je sais que je ne reverrai pas Alain, mais Pascal est à ma portée et je me battrai jusqu’au bout.

 

En 2011, je vais changer de catégorie (Vétérans 2 pour les plus de 50 ans), c’est dommage, car c’est sympa de courir avec des potes et de se tirer la bourre de temps en temps.

Le seul point positif est que je gagnerai des places au classement, car il y a moins de concurrents.

 

Je discute sur la ligne départ avec Yves-Laurent venu avec ses amis depuis Aubonne pour cette course. Je ne me rends pas compte que je me retrouve en fin de peloton, mais il est trop tard pour avancer. Je partirai dans la seconde partie de la foule et il me faudra remonter tout ce joli monde pour tenter de battre mon record de 2009 qui est de: 49:32 et atteindre mon objectif.

Après analyse, cette course sera où j’ai le moins progresser si je compare les compétitions de 2009 et 2010. En effet j’avais l’habitude de battre mes temps entre 5, 6 voir 7 minutes sur les courses précédentes. Mais là, la différence n’est que de 3 minutes. J’ai du faire une sacrée course l’année passée!

 

Le départ est lancé et on attaque d’emblée la montée sur la route de Mollie-Margot, ensuite virage à droite, longue descente sur la route de Courtaraye et virage à gauche pour atteindre la route de Saint Amour, quel délicieux nom. On sent déjà bien la chaleur et je me dis que je suis peut-être parti un peu vite, d’autant plus que je vois déjà Linda juste devant moi.

 

Ce tronçon de route va varier entre petites montées et plats jusqu’au km 2,3 environ. Ensuite petit moment de récupération pour certains ou accélération pour d’autres, car nous sommes sur le faux-plat descendant de la route du Poisat. Le soleil tape sur la route et la chaleur remonte sur les coureurs, c’est étouffant. Je vois quelques participants courir sur le bord de la route, à côté de l’herbe, à la recherche d’un peu de fraîcheur.

 

Après environ 1 km de «facilité», le retour des montées se pointe à l’horizon. Avec le chemin du Bourg des Pilettes on quitte le terrain à découvert pour entrer dans la forêt. Dans l’espoir éventuellement d’avoir un peu moins chaud. Utopie, car aucun changement de température. Commence alors la longue montée vers le point de ravitaillement qui se trouve au 5ème km.

 

Le parcours est agréable est varié, il ne m’est surtout pas inconnu et je dois dire que cela est un net avantage. Nous allons traverser le chemin des Quatre Croisées afin de continuer notre ascension vers le très attendu ravitaillement. J’ai la gorge toute sèche et ai de la peine pour avaler la salive. Mais j’ai encore de la salive, c’est donc bon signe.

 

Pour avoir une chance de battre mon record, je devais passer le 5ème km en moins de 27 minutes. Ravitaillement au km 4,95 avant un temps de passage de 24:22, c’est plus que jouable. Le premier gobelet fini sur la tête et je marche quelques mètres pour être certain de boire de l’eau. J’ai de nombreuses fois tenté de boire en courant, mais il est difficile de se concentrer sur la course, le rythme et de boire en même temps.

 

On est maintenant sur la route des Cullayes, où j’ai vécu 2 mois et demi chez un ami, je suis en terrain connu, voir archi connu. Je retrouve avec plaisir ce terrain de jeux. Après 50 mètres, virage à gauche pour le petit raidillon de la route de Nazareth, tout un programme. Je trouve que ce passage en forêt est le plus difficile. Il est long et on a l’impression qu’il ne fait que de monter. Cela ressemble plus à du faux plat qu’à de la montée, d’où l’intérêt de bien le gérer. On est vite pris au jeu et on a tendance à accélérer.

 

Après 1,5 km, nous sortons de la forêt pour passer la dernière montée à la rue de la Taborne. Les cuisses commencent à chauffer, mais on sait (enfin je sais) que c’est la dernière difficulté du parcours. Mais c’est sans compter sur le soleil qui est toujours présent.

 

L’objectif a un peu changé: maintenant j’aimerai bien terminer dans de bonnes conditions. Je pense que le record est à portée de baskets, mais il faudra se battre et ne rien lâcher. J’ai dépassé Linda assez rapidement, après un peu plus d’un km, puis on a fait un bout de chemin ensemble dans la dernière forêt. Je n’étais pas trop mal au niveau du souffle, un peu les jambes lourdes, ce qui est normal. Mais Linda, me semble-t-il, soufflait avec difficulté. Sa respiration était courte et très forte. Je ne sais pas si elle a l’habitude de respirer comme ça, mais cela m’a un peu inquiété. Nous avons échangé quelques mots, elle me disait que si je voulais partir, il n’était pas nécessaire que je l’attende. Il est vrai que cela allait très bien depuis notre passage en forêt. J’avais l’impression qu’il faisait moins chaud. Je décide donc d’accélérer un peu le rythme. Mais je l’entends toujours derrière moi avec sa respiration que je reconnais entre toutes les autres.

 

Je cherche toujours Pascal et je me dis qu’il sera imbattable sur cette course. Je suis parti en arrière et je pense bien que je ne le reverrai pas de sitôt. Avec les discussions d’avant course, je suis certain qu’il ne me laissera aucune chance. Mais malheureusement, j’apprendrais par la suite qu’il a oublié son dossard dans la voiture et qu’apparemment une blessure a ressurgit au mauvais moment. Seul point positif, il finira avec Catherine pour son plus grand plaisir.

 

Dernier coup de collier avant la descente sur Savigny. On n’y est pas encore, mais au passage de la butte, il ne reste «plus» que 3,5 km. Je les pensais facile, je me suis trompé.

 

Après la croisée, on rejoint la roue de la Goille afin de redescendre sur Savigny. Une spectatrice m’emboîte le pas en me disant qu’elle désire m’accompagner. Je n’ai pas bien compris la démarche, en effet après quelques mètres, elle est déjà loin derrière et je l’entends me dire «je ne peux plus vous suivre»…Merci quand même, j’ai trouvé ça sympa.

 

Lorsque je disais qu’après le km 6,5 il n’y aurait que de la descente, je me suis un peu mépris. En fait, ce qui est absent sur la dernière partie de la course, ce sont les montées. On ne va pas se plaindre bien sûr. Mais avec la chaleur qu’il fait, les plats ressemblent fort à de la montée.

 

La fin de la course sera pénible, chaleur, fatigue, mais l’envie de battre mon record reste à toute épreuve. J’allonge les foulées dans les descentes et je tente de garder l’allure sur les plats. Celà fonctionne à merveille. Le bout du chemin est proche, on a bifurqué sur la route du Pré-la-Pierre

 

J’ai bien eu raison de garder la casquette, mais la sueur coule un peu dans les yeux et c’est très désagréable.

 

On amorce l’avant dernière descente, la plus raide du tracé, et un bénévole nous averti de prendre garde au revêtement de la route qui n’est pas des plus sécurisant. Pierres, terre et plaques métalliques sont au menu. Je fonce entre les cailloux au risque de me planter. Mais il reste moins d’un km et il faut donner le maximum sur cette partie de la course. Et c’est le dernier moment aussi.

 

On retrouve la route de Mollie-Margot, pour le sprint final, pas tout à fait, je me suis fait avoir en 2009 en pensant que la ligne d’arrivée était au même emplacement que le départ. Ce qui n’est pas exact, la fin de la course se situe en arrière du start. Il n’y a pas une grande distance, mais ce sont les derniers mètres les plus difficiles, car psychologiquement on est certain d’avoir déjà fini.

 

Et c’est enfin le passage de la ligne sous les encouragements de nos 2 supportrices, Ophélie et Nathalie. L’organisation a eu la riche idée d’installer un brumisateur dans l’aire d’arrivée. La sensation de fraîcheur est un délice, mais la sensation de froid revient assez vite. Il est préférable de ne pas rester trop longtemps dessous.

 

Je croise Bruno, un voisin et Yves-Laurent et ses acolytes. Tous sont plus ou moins satisfaits de leur course, mais sont très marqués par les conditions météorologiques de cette fin d’après midi.

 

 

parcours-dingler 

Le parcours est identique qu’en 2009

 

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Course de: de 9,50 km

Temps officiel: 46:30

Vitesse moyenne de 12,3 km/h

Vitesse maximale: 17,2 km/h

1’299 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,53 m/km

FCMoyenne: 171 b/min

FCMaximum: 183 b/min

 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

9,51 km

Allure

04:33

04:21

04:29

05:20

06:00

05:44

05:02

04:36

04:15

04:02

Temps

04:33

08:54

13:24

18:44

24:45

30:29

35:32

40:08

44:24

46:27

 

Classement dans ma catégorie: Vétéran 1: 37ème sur 70

Au classement provisoire du TL, je pointe toujours à la 5ème place.

 

Prochaine course samedi 18 juin à Romanel (7ème course pour le Trophée lausannois). Le temps à battre est de 53:06, alors il est tout à fait possible de penser descendre au dessous des 50 minutes.

 

Max

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 12:30

TROPHEE LAUSANNOIS 2009 (5ème course)

 

20ème Course A Travers Pully le vendredi 28 mai 2010 (10,24 km)

 

logo linea

 

Après mon premier Brooks Trail de la Valée de Joux dimanche dernier et ma sortie mitigée de milieu de semaine, je me suis quand même posé la question pour ma participation à cette course.

 

pully 

 

En effet j’ai véhiculé des pensées négatives pendant une bonne partie de la semaine en essayant de me convaincre que cela n’allait pas. Certes j’étais bien entamé par ma course de dimanche, mais je devais être bien plus fort que ça si je veux prétendre à une progression pour les prochains mois. J’ai également des projets qui me forcent à aller de l’avant.

 

Je devais trouver une très bonne motivation pour ne pas baissé les bras. De plus les douleurs musculaires deux jours après ces 20 km d’effort en montagne et son dénivelé positif de 800 mètres n’arrangeaient rien à l’affaire.

 

Il est évident que de courir avec pleins d’amis, même si je sais très bien que l’on ne sera pas côte à côte pendant la course, était capital à la bien facture de cette compétition. Je sais très bien que même si je ne faisais que 12 courses pendant le Trophée lausannois, je recevrai de toute façon ma coupe (car tel est bien mon objectif pour cette année).

 

Mais je préfère garder ce joker en cas de problèmes plus sérieux. Je ne suis pas blessé et la santé est bonne, alors aucune raison de ne pas participer.

 

Le parcours est à l’identique qu’en 2009, donc je connais parfaitement cette course. Et forcement je me remémore ces montées vers les terrains de sport à fortes pentes. Mais c’est ce qui fait le charme de ces courses populaires.

 

30035 392342636698 595326698 4282640 8218303 n 

Paolo, Stéphanie et moi avant le départ

 

30035 392342626698 595326698 4282639 5041016 n 

Paolo et moi

 

Je me suis rendu compte qu’en partant dans les premiers, on évitera le fameux goulet dans les vignes, car il n’est pratiquement pas possible de courir à deux de front. Je cherchais une motivation supplémentaire et je l’ai trouvé en m’installant comme une vedette en deuxième ligne aux côtés des cadors du jour. Il y avait entre autre Pierre Fournier qui me sera du reste la main. Je ne sais pas si c’était le Facebookeur qu’il saluait ou l’homme de courage osant se frotter aux grands, aux premières lignes. Mais j’ai pu courir avec lui…sur 5 mètres, après je ne l’ai pas revu. Catherine et Pascal étaient aussi tout proches. Alain quand à lui à préféré la première ligne, ce qui lui permit de faire un excellent chrono.

 

Je rends visite à Laurent est toujours aux commandes du chronométrage et me parait un peu stressé, mais ce n’est rien car après les enfants vont s’élancés et là, fini la rigolade. J’ai récupéré mon dossard à la Maison de Commune et ce sera le numéro 11

 

dossard 

 

Pour éviter la fringale, j’ai mangé quelques pâtes natures avec du parmesan et ce fut concluant.

 

Petit échauffement avec Michel, qui est de retour aux affaires avec cette course, après un arrêt forcé suite à une blessure à la cuisse. Ensuite se sera au tour de Linda, Alain, Catherine et Pascal.

 

Le départ est imminent et la pression monte un peu, cela est étrange d’être devant et de se rendre compte qu’il y a plus de monde derrière que devant. On s’élance à 20h10 précisément et le rythme est tout de suite…infernal. Je me dis que c’est de la folie. Stratégiquement, la démarche est correcte. Je suis devant et je verrai après le passage des vignes, quitte à ralentir.

 

Le plus dur sera de gérer la course complète car 3 tours cela va être long. Et j’ai intérêt de m’économiser, car à l’échauffement je sentais encore mes mollets et mes cuisses, alors prudence.

 

L’avantage en ayant fait un trail quelques jours plus tôt est que maintenant tout me parait plat. Je passe le premier ravitaillement sans m’arrêter et continue sur ma lancée. Et on arrive à la première montée, je sais déjà que je vais marcher pour m’économiser et ce sera une très bonne technique, diablement efficace même.

 

La côte n’est pas longue mais bien raide, pas de raison qu’elle se soit aplanie par rapport à 2009. Le premier tour se passe sans aucun problème. Pas de douleur et surtout pas de gêne aux jambes. C’est bon signe…

 

Stéphanie nous attend après les terrains de foot, à l’endroit où l’on est le plus marqué par la fatigue.

 

30035 392342676698 595326698 4282646 358908 n 

Premier tour, tout va bien

 

30035 392342756698 595326698 4282658 6751198 n 

Deuxième tour, on est déjà moins bien.

 

Il y autre chose qui me surprend, je vois Linda à même pas dix mètres devant. Cela ne m’était jamais arrivé, je me suis dit qu’elle était peut-être pas au top ou malade. Je continue sur ma lancée. Je la dépasse dans les descentes et elle me reprend en montée. Pascal n’est pas loin non plus.

 

Petit coup de mou à l’entame du troisième tour, mais j’ai passé Linda et maintenant je m’attaque à Pascal, et dire que j’avais dit que j’étais fair play, mais bon on est en course officielle et la compétition passe avant tout, désolé Pascal, tu m’avais l’air bien déçu à l’arrivée, j’espère que ce n’est pas à cause de moi.

 

Je suis content de mon allure sur toute la course. J’ai bien géré les montées (j’ai marché pour m’économisé) et j’ai accéléré en descente. Je me cale derrière Pascal après les deux montées et je le suis jusqu’avant la descente de Rochettaz et je commence mon accélération. Je tente de garder cette allure plus rapide le plus longtemps possible. Je réussirais à le faire jusqu’au bout. Je fini au sprint et passe la ligne en 50:17, soit 7 minutes de moins que l’année passée.

 

En plus je suis dans le premier tiers de la course pour le classement, et de surcroit à Pully, c’est quand même fantastique.

 

parcours 

Le parcours est identique qu’en 2009

 

Chronometre-762130.gif 

L’entrainement au microscope:

 

Course de: de 10,00 km

Temps officiel: 50:17

Vitesse moyenne de 12,2 km/h

Vitesse maximale: 17 km/h

940 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,55 m/km

FCMoyenne: 171 b/min

FCMaximum: 180 b/min

 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

10 km

10,24 km

Allure

04:14

05:30

04:44

04:21

05:08

05:34

04:20

04:40

06:12

04:33

04:24

Temps

04:14

09:45

14:29

18:51

23:59

29:34

33:54

38:35

44:47

49:21

50:24

 

Classement dans ma catégorie: 39ème sur 118

Classement overall: 117 sur 385

Au classement provisoire du TL, je pointe à la 5ème place.

 

Prochaine course samedi 5 juin à Savigny (6ème course pour le Trophée lausannois). Ce sera MA course en tant que régional de la course.

 

Max

 

PS: Merci Stéphanie pour les photos.

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 13:11

3_gd.gifCR Brooks Trail de la Vallée de Joux - (20 km) le 23 mai 2010 – 1ère édition

 

Première édition et première expérience sur une course dite «trail».

 

Cette course est organisée par l’association «Endurance Events»

La particularité de cette course est qu’il y a deux parcours. Le premier pour les plus aguerris sur une distance de 44 km et le deuxième appelé aussi «Trail découverte» sur une distance de 20 km.

J’ai choisi le deuxième parcours

 

Le départ est à La Sarraz pour les 44 km, avec un dénivelé positif de 2'000 mètres et à l’Abbaye pour les 20 km, avec dénivelé positif de 800 mètres et comme l’arrivée est au même niveau que le départ, le dénivelé négatif est presque semblable. Le temps est limité pour les 2 distances: 9h00 pour le grand parcours et 4h30 pour le petit. Mon objectif est de descendre au-dessous des 2h30, ce qui me parait réalisable.

 

Je n’ai jamais fait une course avec un dénivelé aussi important, je n’aurais même pas pu imaginer de le faire une fois, mais j’adore les défis. Je pense aussi que 20 km est une bonne distance pour faire ses armes. Ce qui m’a décidé à faire cette course est que les montées sont dans la première partie. Je me suis dit aussi que comme je suis bien meilleur en descente, la fin de course serait une aubaine pour refaire le temps perdu à l’ascension. Je me suis trompé.

 

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Le profil avec le point culminant situé au Mt Tendre à 1'678 mètres.

 

J’ai pourtant hésité à y participer, en effet le programme du weekend étant chargé, je me suis réellement demandé si il était raisonnable de participer à 3 concerts le samedi (étalé sur l’après midi et la soirée). Je savais aussi que le dernier concert se terminerait plus tard que minuit. Que le lieu de cette manifestation était à plus de 2 heures et demi de route (c’était à Werentzhouse, en Alsace, à environ 40 km de Delémont)

 

Cependant, je ne pouvais manquer cet événement : pensez donc, Steve Hackett (ancien guitariste de Genesis) et The Watch (groupe italien jouant la musique de Genesis avec leur propre style). De plus The Watch a remplacé un groupe qui s’est désisté à la dernière minute pour des raisons obscures, mais qui laisse penser qu’il n’assumait pas de jouer avant le Maitre Steve Hackett. Ce qui peut se comprendre. Et bien The Watch les ont remplacés sans problème et avec plaisir en plus. La grande classe.

 

Premier show de The Watch à 15h00 pour 30 minutes

Ensuite c’est au tour de la bande à Steve qui joueront à 19h00

 

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John Hackett

 

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Steve Hackett

 

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Roger King

 

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Le trio John Steve et Roger en pleine action

 

Et deuxième concert de The Watch à 22h00

 

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trail-valledejoux-2010 0082 

 

Mais revenons à nos moutons…

 

Je me suis couché le samedi matin à 02h30 et levé quelques heures plus tard en mode «trail». Je stresse un peu car je vais me lancer dans l’inconnu. Le beau est de mise, mais la bise est bien présente.

 

Mais si on devait faire les choses de façon raisonnable, on ne pourrait plus faire grand-chose.

 

Il y a 316 participants à ce trail pour les deux catégories. 171 pour les 20 km et 145 pour les 44 km.

Autre nouveauté pour moi est le matériel obligatoire à porter sur soi. C’est-à-dire en semi autonomie.

 

Le matériel obligatoire: Gobelet personnel, réserve d'eau minimum 1 litre, téléphone portable, couverture de survie, sifflet, réserve alimentaire (barre énergétique, gels énergétique,...) veste imperméable permettant de supporter le mauvais temps en montagne.

 

Très fortement recommandé : Gants, vêtements chauds en cas de mauvaises conditions climatiques, vêtements de rechange, casquette ou bandana, lunettes de soleil. Bâtons autorisés.

Pour l’occasion, je me suis équipé de bâtons le jour d’avant. Je me dis que si l’expérience est positive, j’aurais au moins déjà un peu de matériel.

 

dossard 

 

Je me suis trompé d’une demi-heure sur l’horaire officiel, j’aurais donc pu dormir plus longtemps. Si c’est dans ce sens ce n’est pas trop grave. Je récupère mon dossard, il n’y a pas grand monde pour le moment. L’accueil est chaleureux et l’ambiance est détendue. Il faut consulter la liste de départ à l’entrée du local est transmettre le No de dossard à la responsable. Comme prix souvenir une gourde et un t-shirt technique aux couleurs de l’événement.

 

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Je me prépare tranquillement à l’événement, je contrôle mon matos et me dirige une fois terminé en direction du départ. Je me décide de faire quelques foulées, après avoir réglé les bâtons, car je cours à nouveau avec mon Camelbak qui est sensiblement plus lourd que lors de mon marathon au mois d’octobre 2009.

 

Le speaker appelle maintenant les coureurs à se présenter de la zone de départ pour le contrôle du paquetage. J’ai tout, excepté le gobelet, je n’en ai pas besoin car j’ai plus de 2 litres d’eau dans mon réservoir. Une fois le contrôle effectué et accepté, je flâne dans cette aire minuscule où les concurrents tournent comme des lions en cage. C’est calme, mais on sent que les gens aimeraient partir maintenant.

 

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Le contrôle indispensable pour participer à la course.

 

Je n’ai pas eu l’occasion de faire une reconnaissance de ce parcours, mais au vu du dénivelé, ce ne sera pas une course ordinaire. On est bien loin des courses du Trophée lausannois…

 

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Et voilà on est parti.

 

On a mis 300 mètres avant d’entrer dans le vif du sujet, après une courte portion de route à plat, on monte déjà et c’est raide et pas large. Je marche déjà, comme la plupart des personnes. On est tous en file indienne. Je dois trouver les mouvements et le rythme avec mes bâtons, je n’ai jamais utilisé ce genre d’outil. Je me rends vite compte que ces ustensiles sont très utiles en montée car ils permettent de partager l’effort des jambes. On ne va pas plus vite, mais c’est un peu moins éprouvant.

 

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On monte toujours, l’allure est très lente, le passage du premier km se fait en 8:52, on ne peut presque pas doubler normalement ou alors en dépensant une énergie folle à sauter hors du sentier au risque de tomber sur les nombreuses racines. Je choisi de suivre le mouvement en respirant le plus judicieusement possible afin de m’économiser pour la suite.

 

Le deuxième km n’est pas plus rapide que le premier, voir même pire: 11:52. Mais cela ne sert à rien d’aller plus vite car la route (enfin le sentier) est longue.

 

Peu avant le troisième km, on sort de la forêt et on attaque des portions de course à plat ou en légère descente, le spectacle est magnifique, grandiose. Après le cinquième km, on monte à nouveau.

 

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La suite du parcours sera assez plane, avec de temps à autre des passages en sous bois, mais assez roulant tout de même, heureusement!

 

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Je me trouve dans un groupe partagés de filles et de garçons depuis quelques km. Je suis des fois derrière et des fois devant. Quand je pense que pendant les courses populaires j’hésite à marcher aux ravitaillements par peur de ne pouvoir repartir, là c’est totalement différent, la course se gère d’une toute autre manière. Et il est préférable de marcher dès que la pente augmente, de plus on ne gagnerait pas grand-chose à courir, si ce n’est se griller les jambes.

 

L’objectif est le ravitaillement qui se situe presque au point le plus haut. Il se situe environ 300 mètres après le neuvième km. Et là il a une foison de nourriture. Oranges, chocolat, fruits secs, plus le liquide. Je me serai bien arrêter pour un fabuleux piquenique, mais ce n’est pas le but de la journée. Je m’arrête quelques secondes, car il ne fait pas chaud. Les bénévoles ont bien du courage, être en altitude avec la bise qui souffle, merci à vous mesdames.

 

Je repars en ayant avalé un petit morceau de banane et de chocolat, ainsi que 2 abricots secs. J’ai dans mon Camelbak un mélange d’eau et de sucre. Et c’est très pratique de pouvoir, de temps en temps, de désaltérer quand le besoin se fait sentir.

 

On n’est plus très loin du sommet du Mt Tendre perché à 1'678 mètres d’altitude. Je ne suis jamais venu dans cette région et je dois dire que le spectacle de la Vallée de Joux au nord et du bassin lémanique au sud est de toute beauté. Je me serai bien arrêté pour contempler ce panorama, mais je pense que je reviendrai prochainement pour profiter plus calmement de ces paysages somptueux.

 

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Le passage au sommet du Mt Tendre à 1'678 mètres.

 

Une fois le sommet dépassé aux alentours du km 10,5, on peut amorcer la descente et je me dis que maintenant, terminé les allures de grand mères à 9 voir 10 minutes au km. Mais quelle folie d’avoir imaginé ce scénario. Mais qu’ont-il fait avec le sentier, et tout d’abord il est où le sentier. On a l’impression que c’est un puzzle dont aucune pièce n’est à sa place. Les cailloux sont posés n’importe comment, il y a juste la place de poser un pied à la fois. Quand à vouloir mettre trois foulées de suite sur la même ligne est du domaine du rêve. Et en plus ça descend dangereusement. Pour les personnes habituées à ces course, cela ne doit pas les surprendre, mais pour un novice comme moi, j’ai trouvé ça impressionnant, et on n’a pas le choix, on doit passé par là. On ne doit pas être sur le bon chemin.

 

On est en descente et je ne peux pas courir, même difficilement marcher. En plus je ne suis pas une ligne droite, mais zigue zague entre les pierres. Et bien ce n’est pas gagné pour refaire mon retard. La concentration est totale, la moindre inattention risque d’être fatale. Ce n’est pas tant la chute qui risque de faire mal, mais sur quoi on va tomber et ce n’est pas les pierres qui manquent dans le coin.

 

Un ou deux concurrents me doublent, mais je ne vais pas aller plus vite avec le risque de se tordre une cheville ou pire.

 

Après le onzième km la fatigue commence à se faire sentir, le pied gauche part à la dérive et c’est la chute, je suis déjà étonné de ne pas avoir mordu la poussière avant. Il est vrai que j’étais très concentré sur mes foulées et cela doit en être la raison. Mais heureusement cette chute fut sans conséquence, mais j’ai senti un début de crampe dans mon mollet gauche au moment de toucher le sol. J’ai du également touché la tête avec le sol. Mais je me relève sans problème et un concurrent me demande si ça va, je réponds par l’affirmatif et repart de plus belle. En repartant je constate que j’ai évité le pire, je suis tombé dans une zone d’herbe entourée de caillasse. Je sens une petite gêne au genou droite, mais la douleur disparaitra après quelques centaines de mètres.

 

On ne peut pas garder le même rythme très longtemps, on doit sans cesse passer par des tourniquets ou des barrières à vaches. Je vais me coincer le talon sur un de ces portails, douleur immédiate, mais sans gravité.

 

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Ca commence à devenir dur dur.

 

A mi chemin entre le quinzième et le seizième km, je me retrouve devant deux fils d’un enclos à vache, pas de passage…puis on se retrouve assez vite à deux, puis trois. On fini par passer par-dessus les fils, mais je n’ai aucune idée où était l’ouverture, on a dut dévier légèrement de notre ligne de course. Je n’ai eu aucun problème tout au long du parcours, car j’étais derrière des coureurs qui m’ouvraient la route. Ce n’est pas très grave au vu des ralentissements sur la course et puis c’est un trail découverte, ne l’oublions pas.

 

Avant le dix-septième km, on descend en direction du Sentier, ce qui veut dire que l’on est bientôt arrivé, mais ça ne colle pas avec ma montre, c’est trop tôt et on est trop près et il reste encore plus de 2,5 km. Et effectivement on remonte dans la forêt pour rejoindre une partie du parcours Vita et qu’il y a-t-il sur ce parcours…des escaliers et des montées. Cela va m’achever, je commence à avoir des faiblesses. On finira cette course le long d’un canal interminable et sans aucun intérêt, après ce que l’on a vu là-haut.

 

Je vois au loin la ligne d’arrivée et je peux vous dire que je suis extrêmement content d’arriver. Je vois mon pote Laurent et son collègue Olivier, encore sous la tente de chronométrage à énumérer les numéros des participants dans leur ordre d’arrivée. Puis ce sera finalement mon tour, mon numéro de dossard est masquer, je le découvre pour que Laurent puisse crier «362», voilà c’est terminé pour l’édition 2010.

 

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La ligne d’arrivée sous la tente Softtiming

 

Je reprends mon souffle et vacille un peu. Cette course fut très éprouvante, aucun moment de repos sur le parcours. Puis ce sera une douche à la patinoire et prise de la navette qui nous ramène à l’Abbaye. Je pensais revenir au Sentier, mais il est préférable que je rentre car je ne me sens pas du tout à mon aise. Je boirai un Coca par la suite qui va me redonner un peu de couleur.

 

Je vais tenter une petite sortie demain soir, mais ce n’est pas gagné. J’ai mal partout et même aux bras, c’est dire. Mais aujourd’hui 2 heures de marche au bord du lac, tranquille à plat, mais au passage d’un pont, quel difficulté. Cela faisait un moment que je n’avais pas ressenti mes jambes comme ça.

 

parcours 

Le plan du parcours

 

Chronometre-762130.gif 

Les courses au microscope:

 

 

Course de 20 km (19,58 km)

Temps final officiel: 2:23:22

Vitesse moyenne de 8,2 km/h

Vitesse maximale: 13,4 km/h

1’657 calories «grillées»

Allure moyenne: 7,20 m/km

FCMoyenne: 158 b/min

FCMaximum: 179 b/min

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

Allure

08:52

11:20

06:47

05:49

05:43

08:00

08:51

08:48

Temps

08:52

20:12

26:59

32:48

38:32

46:32

55:24

1:04:12

 

Deuxième partie de la course

 

Distance

9 km

10 km

11 km

12 km

13 km

14 km

15 km

Allure

09:35

07:58

08:40

05:28

05:30

05:28

06:11

Temps

1:13:48

1:21:46

1:30:27

1:35:55

1:41:26

1:46:54

1:53:05

 

Troisième partie de la course

 

Distance

16 km

17 km

18 km

19 km

19,79 km

Allure

06:25

05:52

09:01

06:01

05:35

Temps

1:59:31

2:05:23

2:14:24

2:20:25

2:23:41

 

Classement dans ma catégorie (20 Vétérans 1 H): 22ème sur 30

Classement au scratch: 109ème sur 155

 

Merci Messieurs les organisateurs, votre objectif est atteint. Le Brooks Trail de la Vallée de Joux et son parcours découverte est une réussite, en tous cas pour moi. Je ferai certainement d’autres trails et pourquoi pas la deuxième édition pour 2011. Mais pour le moment l’instant est à la récupération.

 

Max

 

Prochaine course, A Travers Pully le 28 mai, cette course compte pour le Trophée lausannois.

Et j’avais prévu de faire le dimanche la Tzampata à Fribourg, mais je ferai l’impasse sur cette course afin de récupérer de toutes les courses réalisée depuis quelques semaines.

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