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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 13:00

3_gd.gifCR Grand Prix de Berne (Grand Prix Von bern) - (16,09 km) le samedi 14 mai 2011 – 30ème édition

 

edition gpbern f 

logo gpbern 

 

Après avoir fait l’impasse en 2010 sur cette course urbaine, me voici à nouveau au départ de la deuxième plus grande affluence (après la course de l’Escalade à Genève) de Suisse.

 

logo 

 

La publicité nous annoncait que c’était, je cite, Les 10 miles les plus beaux du monde»…c’est quand même prétentieux comme slogan. Les plus beaux, je ne sais pas…les plus humides, c’est certain.

 

Nous ferons le voyage sur la capitale avec Pascal et Catherine depuis Tolochenaz. Cette fois nous voyagerons avec leur véhicule, ce qui m’a bien arrangé au retour, car je sentais bien ma cheville droite.

 

plan-officiel 

Le plan officiel.

 

La température de départ se situait aux alentours de 18 degrés et le temps était sec et couvert, certes nuageux mais sec. Cela n’allait malheureusement pas durer…

 

profil 

Le profil de la course.

 

Il y a déjà quelque chose qui me déplait un peu avec la Grand Prix de Berne, c’est leur amateurisme au niveau de leur site Internet. Tout d’abord il y a deux adresses de contact différentes. Les données sur la manifestation de 2011 sont erronées, comme par exemple le nombre de participants et le nombre de blocs. Quand on voit le prix de l’inscription, entres autres, cela me fait bondir…

 

Et ce n’est pas tout, en arrivant sur place, je dis à notre serviable chauffeur que je connais un endroit pour parquer pas trop loin du départ (environ 15 – 20 minutes à pied). On se dirige donc à cette adresse grâce à nos deux GPS. Celui de Pascal à la voix masculine et le mien possède une voix féminine qui répète tout ce que le premier dit…perturbant.

 

Nous avons pris le petit-déjeuner tard, mais je pense que si je mange un petit quelque chose en route, cela me fera le plus grand bien. C’est sur l’aire de La Rose de la Broye que nous jetons notre dévolu sur une barquette de pâtes, qui n’aura ni le goût, ni la texture d’une salade de pâtes. Mais bon nous ferons avec les moyens du bord. Seul Catherine et moi mangerons ce repas. Trois cornettes sauvages me sauteront dessus et laisserons des traces sur ma jambe et ma veste. Ce que je peux être maladroit des fois…

 

Après une heure de route, nous arrivons en ville de Berne. Nous devons sortir au Wankdorf pour nous diriger dans la zone industrielle que je connais et qui n’est pas trop loin du départ.

 

On voit donc en arrivant, quelques centaines de mètres après la sortie de l’autoroute, une flopée d’hommes en orange nous faisant signe d’entrer dans ce qui a l’air d’être un parking. Bon ben pourquoi pas, on ne sera pas tellement plus loin que si avions été à l’endroit que je connais. Première arnaque de la journée…il faut payer le parking (j’aurais dû tout de même m’en douter). Combien Monsieur? 10 balles…wouhaou ! à ce prix-là on nous parque la voiture j’espère…non, bon alors tant pis, maintenant que l’on est ici. Au moins on est parqué.

 

Il y a au moins un avantage de parquer sur ce terrain, c’est que nous ne sommes pas éloignés de la zone de la course (environ 10 minutes). La priorité est de prendre possession des dossards.

 

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C’est dans cette file que je dois attendre pour mon dossard.

 

dossard 

Mon dossard, sans mon nom et prénom et sans la mention «M» pour la médaille et pourtant j’ai payé 70.- pour l’inscription.

 

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Il y a du monde, mais c’est sans surprise.

 

Je vois Catherine avec un bracelet avec les temps de passage pour les kilomètres 1, 3, 5, 7, 10, 12 et 14 pour un objectif de 1h30. Elle n’a pas l’air satisfaite du temps indiqué et me demande si je veux en prendre un pour elle avec un objectif chrono de 1h35…euh! non merci…

 

time 

Le bracelet et son objectif de 1h30, il ne me servira à rien cette année.

 

Après que Catherine et Pascal eurent salué leur collègues de Saint-Prex, nous traversons tant bien que mal la halle 4 et nous dirigeons vers les stands pour la prise des dossards. Je croiserais Pierre qui, avec son astuce, m’a permis de m’inscrire (donc de participer à cette course) hors délai, merci à toi.

 

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Toujours le sourire…

 

Après la prise de notre numéro, il est temps maintenant de retourner à la voiture pour se mettre en habit de course et de se motiver. A notre grande stupeur, en nous dirigeant vers la sortie, mais il tombe des trombes d’eau. C’est certain que la course va prendre une autre tournure dès cet instant. Branle-bas de combat pour atteindre la voiture au sec (ce qui sera difficile). Nath’ a tout de même pris un parapluie, mais à quoi bon s’abriter, nous allons être rincés avant et pendant la course.

 

C’est avec les pieds humides que nous parvenons à la place de parc. Nath’ nous attendra au sec, le temps de notre changement. Déjà que je ne suis pas un rapide pour me mettre en tenue, alors imaginé dans une voiture. Il nous faudra presque 30 minutes pour y arriver. Mais il faut dès lors nous rendre au point de départ et là, la motivation a disparu belle et bien.

 

Ma tenue de course sera du court. Short et débardeur. De plus nous sommes bien en avance, après quelques hésitations et une bonne dose de courage, nous sortons de notre abri et go! Allons participer à cette trentième course qu’est Le Grand Prix de Berne.

 

Nous n’aurons pas d’insolation cette année, c’est déjà ça. Sur le chemin, après le passage du pont sur l’autoroute, un petit arrêt technique s’impose. J’ai l’air d’un crève-la-faim avec mon sac en papier détrempé et mon allure de clodo.

 

Après un retour au sec, il est temps de se restaurer un peu. Le choix se portera sur un café bien chaud et je me propose naturellement d’offrir la tournée. Pascal et Catherine ayant payé le parking, cela me paraissait normal. Je regarde la liste des prix et constate que le prix pour un café est de…5.- chf. La série noire continue. Euh! Pascal un café pour deux ça vous tente dis-je en plaisantant.

 

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Tchin tchin…

 

OK, alors ce sera quatre cafés servi sur un plateau. Bonne surprise au passage à la caisse, le prix du café a chuté à seulement trois francs. Ah! ça va mieux. Nous le dégustons avec délectation.

 

Après un repérage de la zone d’arrivée, nous déplaçons vers la lignée des blocs de départ, il y en a 26 au total. Le premier bloc s’élance à 16h00 et ensuite ce sont toutes les 90 secondes que chaque bloc déversera son lot de coureurs au son du pistolet. Mo départ est prévu pour 16h28, celui de Catherine et Pascal à 16h38. J’ai motivé Pascal en lui disant que je ne me laisserais pas dépasser pendant cette course. Je ne sais pas si cela l’a motivé, mais pour moi ce fut une source de motivation en plus. Lorsque nous arrivons sur la longue avenue de départ, les 6 premiers blocs sont déjà partis. Ce qui est assez étrange de nous trouver là, sans être ni échauffé, ni prêt au départ.

 

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Les premiers participants sont partis à 16h00.

 

Au retour, nous voyons un concurrent appuyé sur un panneau en train de vomir. Quelque chose n’a pas passé, c’est certain…

 

Je quitte mes accompagnateurs, une fois revenu dans la halle 4, pour me chauffer 20 minutes avant le coup d’envoi. Je profite d’un passage en sous-bois pour un deuxième arrêt technique. Il pleut, c’est humide, il fait froid. Bien que mon échauffement fur très succinct, je n’avais pas froid. Bon il est l’heure maintenant de se rendre au départ, car les minutes s’égrainent petit à petit et je dois encore me frayer un chemin au travers des milliers de coureurs qui ne sont évidemment pas dans le bon bloc.

 

Lorsque j’arrive sur la Papiermühlestrasse, je suis à la hauteur du bloc 24. Cette rue est assez longue pour contenir les 26 blocs. Mais il me faut alors remonter quelques dizaines de mètres pour rejoindre mon bloc 18. Je le retrouve à la hauteur du grand carrefour ou quelques minutes auparavant, nous regardions les athlètes se préparer au début de leur course. La boucle est donc bouclée, je me positionne en avant du bloc, peut-être à la ligne cinq ou six et j’attends le moment fatidique avec impatience. Je me dit que je vais profiter de ces derniers moments pour relacer mes chaussures, mais les blocs avancent sans cesse et je ne pourrai malheureusement pas le faire.

 

Je vois l’autre extrémité de la rue et je me dis que l’on n’est pas encore loin. Mais après analyse, je me rends compte que l’arche de départ est à vingt mètres et que le bloc 17 est sur le point de filer…c’est bientôt le moment, nous ne sommes pas encore parti, que nous sommes déjà trempe…

 

Place à la course dorénavant. Ma stratégie est simple, faire mieux qu’en 2009. C’était ma première participation à cette course que j’avais adoré par son cadre, son ambiance, son tracé. J’étais parti dans le dernier bloc, soit le 22 il y a deux ans et plus jamais je ne le ferai à nouveau, car il était impossible de courir correctement.

 

Cette année se présente sous de meilleurs hospices et je me mets en route avec la ferme intention de descendre sous les 1h30. La distance à parcourir est de 16,093 kilomètres. C’est assez spécial comme course car elle se situe entre un 10 kilomètres et un semi-marathon. L’allure est primordiale dès les premiers kilomètres, sinon gare au coup de mou dès le douzième kilomètre.…

 

Il y a un avantage ici, à Berne, c’est le dénivelé qui est favorable à un rythme rapide. Il y a bien quelques montées, mais sur la distance, elles ne seront pas trop un problème, hormis la dernière, qui fait mal aux jambes, nous sommes proche de la fin (on est au 15è kilomètre) et on aimerait bien en finir…

 

Je pars sur la base d’un «10kil», il est évident qu’il est bien plus facile de courir dans ces conditions, mais ce n’est pas encore le top. En 2012, c’est certain, je m’inscrirai pour être dans un bloc en dessous du 10 et tenterai les 1h15 (on peut rêver non?).

 

Le début du parcours est plat, puis vient la première descente, qui sera aussi la dernière montée au retour. Je double déjà des concurrents. Je suis certain de partir trop vite, mais je me dis que si je prends un peu d’avance dans les descentes et les parties planes, cela me laissera un peu de répit pour les faux-plats et diverses montées. Ce qui ne fut pas tout à fait faux.

 

Je vais dépasser du monde pendant toute la course. Les kilomètres défilent à toute vitesse. Premier passage en ville, ce qui m’étonne, c’est le nombre de spectateurs, malgré le temps maussade. Je me concentre sur mes pas, car maintenant nous courons sur des pavés et attention aux glissades. Mais ça tient, alors laissons allez dans la descente.

 

Je passe le km 5 en 24:12, c’est bien parti!. Après 500 mètres, nous longerons l’Aare sur une distance d’environ 1,5 kilomètre. Je double le premier ballon des 1h30 parti avec un ou deux blocs avant moi. Je dépasserais le deuxième peu de temps après. J’ai hésité à resté au côté d’un des deux ballons, mais je me dis que si j’ai pu le rejoindre, avec pourtant 3 ou 4 minutes de retard, je peux bien continuer sur ma lancée.

 

Je sais qu’au passage devant le zoo, nous serons au septième kilomètre et après une longue montée nous attend. Avec la pluie, le chemin forestier s’est transformé en sentier boueux. Les coureurs se tassent au centre afin d’éviter les flaques, ce qui, du coup, laisse les côtés libres. Je remonte alors la file dans la boue, c’est libre, profitons-en.

 

J’ai de brefs souvenirs de ce qui reste à parcourir, mais la zone en forêt est longue, il fait environ 1,5 kilomètre. On revient sur le bitume et amorçons notre retour en ville. La prochaine descente nous emmène vers un nouveau poste de ravitaillement. Nous approchons du km 10. Mon chrono s’affole, je suis en-dessous des 50 minutes.

 

Mais gare à la fin de course et sa fameuse dernière montée. Il y a encore le passage sur la place fédérale sur le tapis bleu (que je voyais rouge dans mes souvenirs. Peut-être parce que j’étais dans le rouge deux ans plus tôt). Le rythme s’accélère un peu à l’approche de la dernière descente. Il ne restera à traverser le pont, le Nydeggbrücke, pour la deuxième fois et passer devant l’ancienne fosse aux ours.

 

Et maintenant le dessert qui se nomme Aargauerstalden, mais bon c’est la der des ders. Je suis encore pas mal après ces 15 kilomètres, je dépasse encore certains courageux en train de courir, mais pas mal de personnes marchent.

 

C’est certain en 2012, je me positionnerais bien plus en avant.

 

C’est plus de 10 minutes de gagné en 2 ans, mais je comme je n’ai pas couru en 2010, les données sont un peu faussées.

 

Prochaine course la Tour de Sauvabelin ce jeudi 19 mai à 19h00. Une course rapide et courte qui se conclue par l’escalade de la tour du même nom.

 

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Le sourire malgré la rincée dans les rues de Berne.

 

Nous ne trainerons pas sur place, car il fait froid. Nath’ a les pieds gelés. Après avoir passé des vêtements chauds et secs, nous retournons au parking et en quelques minutes, nous voici sur l’autoroute.

 

parcours

Plan du parcours dans la capitale 

 

Chronometre-762130.gif 

 

La course au microscope:

 

 

Course de 16,093 km (16,20)

Temps final officiel: 1:20:59,9 (1:21:07)

Vitesse moyenne de 12,0 km/h

Vitesse maximale: 16,1 km/h

1’521 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,01 m/km

 

Première partie de la course

Distance

1 km 

2 km 

3 km 

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

Allure

04:43

04:55

04:23

04:56

05:08

05:01

05:03

05:34

Temps

04:43

09:38

14:02

18:56

24:07

29:08

34:12

39:46

 

Deuxième partie de la course

 

Distance

9 km

10 km

11 km

12 km

13 km

14 km

15 km

16,20 km

Allure

05:11

04:40

04:55

05:05

05:19

04:47

05:21

04:03

Temps

44:57

49:38

54:33

59:38

1:04:58

1:09:46

1:15:07

1:21:07

 

Classement dans ma catégorie (Hommes M50): 568ème sur 1’166

Classement au classement général: 5’379ème sur 10’034

 

Max

 

Voici mes résultats pour ma deuxième participation au GPvB

 

Dossard nº: 18903

Temps final: 1:20:59,9

Temps de passage:

km 5:  24:12

km 10: 49:50

Place catégorie M50: 568

Place H/F: 5’379

Place total: 6’063

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commentaires

H
Reviewers will check whether the title is specific and whether it reflects the content of the manuscript.
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B
On a pas dus faire, la même course....<br /> Fallait venir en 2010 . En 2012 les conditions était encore pire , mais le GP de Bern reste le plus beau 10 miles au monde .
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