TROPHEE LAUSANNOIS 2010 (11ème course)
4ème édition de la Course pédestre de Renens - le samedi 25 septembre 2010 (9,18 km)
L’hiver n’est pas loin, mais l’été n’est plus là et c’est une certitude. La température est fraiche et le temps est humide. Il ne doit pas faire beaucoup plus de 10 degrés en ce début d’après midi.
Des panneaux placardés dans la ville annonçaient la manifestation.
C’est ma deuxième participation à cette course de Renens. Le parcours en 2009 était complètement différent et n’était pas au même emplacement. C’est pour cette raison que j’ai réalisé cette semaine (jeudi à midi) une reconnaissance qui devrait m’aider à mieux gérer cette course à 96% sur du bitume.
Malheureusement tout le monde ne va pas apprécier cette course à sa juste valeur.
Il a fait chaud ce jeudi, mais il était prévu de faire un tour de piste en marchant. Et ceci pour plusieurs raisons, la première étant déjà pour ne pas se tromper de chemin, car lire une carte et courir en même temps n’est pas chose facile. J’avais essayé à la course à Dingler, mais je m’étais un peu paumé dans la campagne…Je ne voulais pas rééditer cet exploit.
La deuxième raison est que le soir même il y avait un entrainement avec le Footing Club. Il était donc préférable de s’économiser un peu. Tout avait l’air facile en marchant et pourtant…
On est samedi matin, il y a eu quelques averses ces dernières heures et le temps n’est pas franchement pour la course à pied. Non pas que j’aie peur de me mouiller ou même d’avoir froid, mais il y aura quelque chose de bien spécial qui se passera après la course de 10 kilomètres prévue à 15h00. Je vais vous l’expliquez plus avant dans ce récit.
Après cette course de Renens, il ne restera plus que 2 courses pour clôturer cette édition 2010 du Trophée lausannois. Mais il faut encore courir ici à Renens. Le tracé me plait bien.
Départ de Tolochenaz en tout début d’après midi, je mets un peu la pression sur la gente féminine qui m’accompagnera. Ce qui était inutile, car primo nous avons trouvé une place à 2 minutes du départ de la course (merci Nath’) et deuxio, la course à été retardée de 20 minutes.
Après avoir pris le dossard, nous nous calfeutrons dans la voiture, au chaud, en attendant le bon moment pour sortir. Mon numéro de dossard est le 469, je n’ai malheureusement pas pu le garder. Une charmante jeune personne me l’a gentiment enlevé après la ligne d’arrivée. J’ai pourtant bien insisté, mais impossible de l’avoir. Même en proposant de le racheter, c’est dire…
Nous croisons Catherine et Pascal avant leur échauffement. Ils sont tous les deux en préparation pour le marathon de New York début novembre.
Petit tour aux vestiaires pour une dernière halte technique car il est temps maintenant d’aller se positionner sur la ligne de départ. Ce n’est pas la grande forme ce matin, un léger mal de tête me poursuit depuis mon réveil. J’ai pris deux Aspegic 500, mais la douleur n’est pas complètement partie. Nathalie me fera un massage salvateur peu avant le départ, ce qui m’aidera à me mettre en condition. Ce mal ne disparaitra pas, mais avec la concentration de la course, je pourrais tout de même l’occulter quelques instants.
Après mes déboires de Lutry, je me dois de faire une course parfaite si je ne veux pas me faire encore distancer au classement intermédiaire.
Je ne vois pas Ayrom qui m’est passé devant, au classement intermédiaire, depuis la course Lutry. Je le verrai à la fin de la course, mais ne pourrait le saluer. Apparemment il était derrière moi. Ma reconnaissance 2 jours plus tôt m’a été très utile. En effet comme je sais qu’après 150 mètres de course nous allons faire un virage à gauche de 90 degrés, il est mieux de se trouver aux avant-postes pour tenter de négocier ce passage de la meilleure des façons.
Je sais aujourd’hui pourquoi nous avons un coude de chaque côté…
Le départ est finalement donné à 15h24, il était temps! Je suis le troupeau entre la rangée d’arbres et me prépare au virage, que je prévois «acrobatique». Première surprise, on file tout droit…ce qui n’est pas pour me déplaire, car juste après cet angle droit, il y a déjà une petite montée.
Le virage évité à gauche…
…ainsi qu’une montée.
Après cette relative bonne nouvelle, je me demande ce que va encore nous réserver ce parcours. Mais le fait d’aller tout droit ne va pas faciliter les choses pour autant. Sandra Annen était même tout près de faire une accolade à une haie de tuyas planté au mauvais endroit. Sans compter la poubelle, le candélabre et autres joyeusetés qui mettent du piquant dans une compétition.
Il y avait même une volière, que je ne verrai qu’au troisième tour (je vous expliquerai après pourquoi je parle de «troisième tour»). Nous sommes sur la Rue du Village et cette fois la course est lancée…
Virage à 90 degrés sur le Chemin de la Creuse.
Puis sur le Chemin de Saint-Georges.
Ce chemin se termine par une côte assez raide mais heureusement pas trop longue.
On descend par le Chemin de la Bruyère.
On continue sur l’étroit Chemin des Clos.
Pour un nouveau virage à l’équerre sur le Chemin du Martinet. Nous sommes ici à l’endroit le plus à l’est de la course.
On rejoint, après d’innombrables tournants, le Chemin de Broye.
Nous passons à proximité d’un marais artificiel de toute beauté. Il y avait des libellules jeudi dernier, je pense qu’elles sont restées au chaud aujourd’hui…
Après quelques virages, nous tournons sur l’Allée de la Vorsiaz, avec en point de mire le premier ravitaillement qui se situe au Chemin de Bourg-Dessus. Je le verrais trop tard et je ferais l’impasse dessus. Pascal, qui était à mes côtés, ne le manquera pas. Il me rejoindra par la suite et me dépassera. Je ne le reverrais plus avant l’arrivée.
Ensuite la partie la plus intéressante, la descente sur le Chemin de la Creuse et après le long bout droit sur le Chemin du Carroz…
…et dans sa continuité, le Chemin de Borjod.
Après la traversée de la Rue du Bugnon, nous prenons à droite sur le Chemin des Pépinières.
Puis passage à proximité de l’école…
…pour rejoindre l’Avenue de Saugiaz.
Au prochain carrefour, direction sur la montée au Chemin des Biondes…
…entrecoupée d’un plat qui sera le bienvenu.
Nouvelle descente dans le parc, point le plus éloigné de la course à l’ouest. Qui sera aussi synonyme du deuxième ravitaillement.
Nous pouvons désormais revenir par le Chemin du Bois. Avec ses longs bouts droits, ce chemin nous donne une bonne vision de la course et des concurrents qui nous devancent ou nous suivent. Pour le moment tout va bien.
Nous sommes en faux-plat descendant depuis que nous avons quitté le parc. Ce qui est très bien, car je peux relancer un peu la machine.
Arrivé au bout du Chemin des Lilas…
…nous «tombons» sur l’Avenue du premier Mai…
…puis descendons sur l’Avenue de l’Eglise Catholique…
…et remontons par la Rue de l’Avenir.
Nouveau faux-plat descendant à la Rue des Alpes…
…et dernière montée sur la Rue de Verdeaux qui nous mène vers la deuxième boucle.
On fera quelques foulées sur l’Avenue vingt-quatre Janvier…
…avant de couper et rejoindre la ligne droite de départ/arrivée à côté du terrain de football.
Fin du premier tour en 21:41 pour 4,64 kilomètres. Et bien en route pour le dernier tour…identique au premier évidement.
Je vous ai parlé d’un troisième tour au début de ce compte rendu. En fait après le parcours des dix kilomètres, l’organisation à eu la bonne idée de compléter cette journée sportive avec une catégorie qui s’appelle «Plaisir et Découverte» cette catégorie est ouverte à toutes et tous, mais principalement aux familles. Il y a en tout 22 catégories. Pour la première fois je vais courir avec ma fille Lucie sur cette distance de cinq kilomètres. Nathalie se joindra à nous et finira seule, devant car je voulais accompagner ma fille du début à la fin du parcours. Le départ est prévu à 16h30, mais on a pris du retard avec l’horaire de l’après-midi.
Pas de chrono, ni de stress, juste le plaisir de courir. Elle n’a jamais couru une distance aussi élevée (4,64 km). Elle a beaucoup parlé, ce qui est une bonne chose pour passer le temps, mais je lui ai demandé de se concentrer un peu plus sur sa respiration. Bravo à toi Lucie, tu t’en ai sorti comme une grande championne et je suis très très fier de toi. Tu as couru à ton rythme avec des temps de marche pour bien récupéré. Cela restera un moment inoubliable pour moi. Tu peux attendre en toute quiétude tes poupées «Monster High». Nathalie quand à elle finira la course en un peu plus de 30 minutes.
J’ai fais la découverte avec cette course d’endroits dont je ne soupçonnais même pas l’existence à Renens, des lieux tranquilles, retirés de la vie tumultueuse et mouvementée d’une petite ville de la région lausannoise.
J’ai la crainte depuis mon semi marathon des Côtes de l’Orbe, car j’ai des petits soucis avec mon ventre. Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive et je me pose des questions (peut-être trop) sur ma prochaine course dimanche à Morat-Fribourg. Après la course d’aujourd’hui et après une bonne douche, je n’avais pas spécialement faim. Au contraire même, je n’avais envie de rien du tout. Nous avons finalement quand même été mangé une pizza (je ne prendrais qu’une salade mélée, mais aussi deux tranches de pizza pour accompagner mes supportrices. Après quelques bouchées de ma salade, l’envie de manger revint comme par enchantement. Ce qui est une bonne
Le classement provisoire après 11 courses.
Cette fois c’est à mon tour de finir devant Ayrom. Il a maintenant 3'322 points, je passe après la course de Renens à 3'317. Cela va être très difficile d’aller le déloger. Je n’ai pas le même don qu’Alain pour faire des pronostics, mais si tu me lis Alain, renseigne-moi sur les probabilités sur la course «Le Trophée du Talent».
Prix souvenir de Renens, une boite de pastilles.
Parcours 100% urbain qui comprend 2 boucles de 5 km (4,64 km) chacune.
La Course pédestre de Renens au microscope:
Course de: de 10 km (9,18 km)
Temps officiel: 43:24,2
Vitesse moyenne de 12,7 km/h
Vitesse maximale: 17 km/h
924 calories «grillées»
Allure moyenne: 4,44 m/km
Distance | 1 km | 2 km | 3 km | 4 km | 5 km |
Allure | 04:41 | 04:28 | 04:40 | 04:22 | 04:59 |
Temps | 04:41 | 09:10 | 13:51 | 18:14 | 23:13 |
Distance | 6 km | 7 km | 8 km | 9 km | 9,18 km |
Allure | 05:14 | 04:36 | 04:45 | 04:47 | 04:25 |
Temps | 28:27 | 33:03 | 37:48 | 42:36 | 43:25 |
Classement dans ma catégorie: M40-Hommes - 1961-1970: 30ème sur 51
Classement au scratch: 74ème sur 155
Au classement provisoire du TL, je me retrouve maintenant à la 15ème place, je perds 3 places par rapport au classement précédent.
Je suis néanmoins très satisfait de ma course.
Je termine 4 places devant mon concurrent direct du Trophée. Je suis maintenant à 5 points derrière lui, mais ce sera difficile de le rejoindre.
Terminé mon coup de mou de Lutry.
Prochaine course dimanche 3 octobre avec la mythique course de Morat - Fribourg. Temps à battre: 1h48, temps espéré: 1h33
Un seul tour avec Lucie et Nathalie.
La Course pédestre de Renens au microscope:
Course de: de 5 km (4,63 km)
Temps: 36:16
Vitesse moyenne de 7,70 km/h
Vitesse maximale: 9,90 km/h
387 calories «grillées»
Allure moyenne: 7,50 m/km
Distance | 1 km | 2 km | 3 km | 4 km | 4,63 km |
Allure | 07:05 | 07:34 | 08:37 | 07:47 | 08:12 |
Temps | 07:05 | 14:40 | 23:18 | 31:05 | 36:16 |
Max