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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 14:18

3_gd.gifTROPHEE LAUSANNOIS 2010 (6ème course)

 

38ème Course A Dingler - Savigny le samedi 5 juin 2010 (9,5 km)

 

dingler 

Le programme de la manifestation.

 

Le Trophée lausannois continue…6ème course pour 2010, qui sera aussi une course «à domicile» pour moi, en effet j’habite en face du Forum de Savigny. Je n’aurai donc aucun problème de place de parc ou de douche.

Etant donné que je réside à Savigny depuis un peu plus d’un mois, je profite de l’occasion de pendre la crémaillère de mon appartement. La mise en condition pour cette course se passera autour d’une table avec quelques amis. Les habituels du Trophée, plus les personnes m’ayant aidés pour mon déménagement.

Ambiance détendue avec quelques gentilles provocations entres coureurs afin de se motiver. Cela reste une compétition, mais dans une ambiance des plus fair play.

 

La distance de la course est annoncée à 9,7 km officiellement. Ma montre indiquera 9,5 km et le dénivelé est d’un peu plus de 300 mètres (positif et négatif).

 

Il faut dire que le temps se prêtait plus au farniente et au bronzage qu’à la course à pied. On attendait le soleil depuis quelques temps. Il était bien présent et nous a inondés de sa chaleur.

 

Cette course a un air de Badwater, il fait plus de 27 degrés et la chaleur est étouffante. La dernière course où j’ai eu très chaud était l’étape du Tour du Pays de Vaud à Genolier en 2009. La température était alors de 33 degrés. Mais aujourd’hui et après une longue période de froid, la chaleur arrive d’un coup. Il y aura plusieurs coups de chaleur, dont Linda après la ligne d’arrivée.

 

J’avais préalablement fait mon inscription par Internet, ceci pour éviter de manquer une course. Mais à ma grande surprise (ce fut aussi le cas pour Pascal) nos inscriptions ne furent pas prises en compte. En soit ce n’est pas grave car on a pu encore s’inscrire, mais le prix était majorer de 3.- pour une inscription sur place. De plus j’ai l’impression que ce fut le même scénario en 2009. Enfin, on ne va pas se déconcentrer pour si peu de chose, nous sommes inscris et c’est l’essentiel.

 

dossard

 

Mon coach Jean-Pierre m’a accompagné lors de mon premier marathon à Lausanne au mois d’octobre 2009 et il participera également à la course à ma grande surprise. Il est venu à vélo, mais a peut-être un peu forcé sur la bicyclette, il est passé par Lutry, avant de monter par la Croix-sur-Lutry et Savigny. Les pentes atteignent plus de 20% à certains endroits.

C’est sa première course de la saison et il a les jambes très lourdes. Il n’est pas venu faire un chrono, c’est certain.

 

Je commence l’échauffement avec Catherine et Pascal, puis Pascal se retire pour terminer seul, puis Jean-Pierre nous rejoint et on fait 2 tours du petit terrain de sport comme mise en jambes. Ce sera un échauffement minimum car il fait chaud et ce n’est pas nécessaire de se crever avant le départ.

 

Je connais bien cette course pour avoir fait 2 ou 3 reconnaissances de son tracé ces derniers temps. Je ne dirais pas que je connais chaque recoin des routes et chemins, mais pas loin. Je sais exactement où patienter et où accélérer. Mais lors de mes sorties les températures étaient agréables, rarement plus de 16 degrés. Aujourd’hui c’est une autre paire de manches.

 

J’ai quand même un objectif chrono: être au dessous des 47 minutes. Je sais que c’est possible, mais cela ne se fera pas dans la facilité. La pression est grande, car avec les pics que nous nous sommes lancés Alain, Pascal et moi commencent à faire leurs effets. Bon je sais que je ne reverrai pas Alain, mais Pascal est à ma portée et je me battrai jusqu’au bout.

 

En 2011, je vais changer de catégorie (Vétérans 2 pour les plus de 50 ans), c’est dommage, car c’est sympa de courir avec des potes et de se tirer la bourre de temps en temps.

Le seul point positif est que je gagnerai des places au classement, car il y a moins de concurrents.

 

Je discute sur la ligne départ avec Yves-Laurent venu avec ses amis depuis Aubonne pour cette course. Je ne me rends pas compte que je me retrouve en fin de peloton, mais il est trop tard pour avancer. Je partirai dans la seconde partie de la foule et il me faudra remonter tout ce joli monde pour tenter de battre mon record de 2009 qui est de: 49:32 et atteindre mon objectif.

Après analyse, cette course sera où j’ai le moins progresser si je compare les compétitions de 2009 et 2010. En effet j’avais l’habitude de battre mes temps entre 5, 6 voir 7 minutes sur les courses précédentes. Mais là, la différence n’est que de 3 minutes. J’ai du faire une sacrée course l’année passée!

 

Le départ est lancé et on attaque d’emblée la montée sur la route de Mollie-Margot, ensuite virage à droite, longue descente sur la route de Courtaraye et virage à gauche pour atteindre la route de Saint Amour, quel délicieux nom. On sent déjà bien la chaleur et je me dis que je suis peut-être parti un peu vite, d’autant plus que je vois déjà Linda juste devant moi.

 

Ce tronçon de route va varier entre petites montées et plats jusqu’au km 2,3 environ. Ensuite petit moment de récupération pour certains ou accélération pour d’autres, car nous sommes sur le faux-plat descendant de la route du Poisat. Le soleil tape sur la route et la chaleur remonte sur les coureurs, c’est étouffant. Je vois quelques participants courir sur le bord de la route, à côté de l’herbe, à la recherche d’un peu de fraîcheur.

 

Après environ 1 km de «facilité», le retour des montées se pointe à l’horizon. Avec le chemin du Bourg des Pilettes on quitte le terrain à découvert pour entrer dans la forêt. Dans l’espoir éventuellement d’avoir un peu moins chaud. Utopie, car aucun changement de température. Commence alors la longue montée vers le point de ravitaillement qui se trouve au 5ème km.

 

Le parcours est agréable est varié, il ne m’est surtout pas inconnu et je dois dire que cela est un net avantage. Nous allons traverser le chemin des Quatre Croisées afin de continuer notre ascension vers le très attendu ravitaillement. J’ai la gorge toute sèche et ai de la peine pour avaler la salive. Mais j’ai encore de la salive, c’est donc bon signe.

 

Pour avoir une chance de battre mon record, je devais passer le 5ème km en moins de 27 minutes. Ravitaillement au km 4,95 avant un temps de passage de 24:22, c’est plus que jouable. Le premier gobelet fini sur la tête et je marche quelques mètres pour être certain de boire de l’eau. J’ai de nombreuses fois tenté de boire en courant, mais il est difficile de se concentrer sur la course, le rythme et de boire en même temps.

 

On est maintenant sur la route des Cullayes, où j’ai vécu 2 mois et demi chez un ami, je suis en terrain connu, voir archi connu. Je retrouve avec plaisir ce terrain de jeux. Après 50 mètres, virage à gauche pour le petit raidillon de la route de Nazareth, tout un programme. Je trouve que ce passage en forêt est le plus difficile. Il est long et on a l’impression qu’il ne fait que de monter. Cela ressemble plus à du faux plat qu’à de la montée, d’où l’intérêt de bien le gérer. On est vite pris au jeu et on a tendance à accélérer.

 

Après 1,5 km, nous sortons de la forêt pour passer la dernière montée à la rue de la Taborne. Les cuisses commencent à chauffer, mais on sait (enfin je sais) que c’est la dernière difficulté du parcours. Mais c’est sans compter sur le soleil qui est toujours présent.

 

L’objectif a un peu changé: maintenant j’aimerai bien terminer dans de bonnes conditions. Je pense que le record est à portée de baskets, mais il faudra se battre et ne rien lâcher. J’ai dépassé Linda assez rapidement, après un peu plus d’un km, puis on a fait un bout de chemin ensemble dans la dernière forêt. Je n’étais pas trop mal au niveau du souffle, un peu les jambes lourdes, ce qui est normal. Mais Linda, me semble-t-il, soufflait avec difficulté. Sa respiration était courte et très forte. Je ne sais pas si elle a l’habitude de respirer comme ça, mais cela m’a un peu inquiété. Nous avons échangé quelques mots, elle me disait que si je voulais partir, il n’était pas nécessaire que je l’attende. Il est vrai que cela allait très bien depuis notre passage en forêt. J’avais l’impression qu’il faisait moins chaud. Je décide donc d’accélérer un peu le rythme. Mais je l’entends toujours derrière moi avec sa respiration que je reconnais entre toutes les autres.

 

Je cherche toujours Pascal et je me dis qu’il sera imbattable sur cette course. Je suis parti en arrière et je pense bien que je ne le reverrai pas de sitôt. Avec les discussions d’avant course, je suis certain qu’il ne me laissera aucune chance. Mais malheureusement, j’apprendrais par la suite qu’il a oublié son dossard dans la voiture et qu’apparemment une blessure a ressurgit au mauvais moment. Seul point positif, il finira avec Catherine pour son plus grand plaisir.

 

Dernier coup de collier avant la descente sur Savigny. On n’y est pas encore, mais au passage de la butte, il ne reste «plus» que 3,5 km. Je les pensais facile, je me suis trompé.

 

Après la croisée, on rejoint la roue de la Goille afin de redescendre sur Savigny. Une spectatrice m’emboîte le pas en me disant qu’elle désire m’accompagner. Je n’ai pas bien compris la démarche, en effet après quelques mètres, elle est déjà loin derrière et je l’entends me dire «je ne peux plus vous suivre»…Merci quand même, j’ai trouvé ça sympa.

 

Lorsque je disais qu’après le km 6,5 il n’y aurait que de la descente, je me suis un peu mépris. En fait, ce qui est absent sur la dernière partie de la course, ce sont les montées. On ne va pas se plaindre bien sûr. Mais avec la chaleur qu’il fait, les plats ressemblent fort à de la montée.

 

La fin de la course sera pénible, chaleur, fatigue, mais l’envie de battre mon record reste à toute épreuve. J’allonge les foulées dans les descentes et je tente de garder l’allure sur les plats. Celà fonctionne à merveille. Le bout du chemin est proche, on a bifurqué sur la route du Pré-la-Pierre

 

J’ai bien eu raison de garder la casquette, mais la sueur coule un peu dans les yeux et c’est très désagréable.

 

On amorce l’avant dernière descente, la plus raide du tracé, et un bénévole nous averti de prendre garde au revêtement de la route qui n’est pas des plus sécurisant. Pierres, terre et plaques métalliques sont au menu. Je fonce entre les cailloux au risque de me planter. Mais il reste moins d’un km et il faut donner le maximum sur cette partie de la course. Et c’est le dernier moment aussi.

 

On retrouve la route de Mollie-Margot, pour le sprint final, pas tout à fait, je me suis fait avoir en 2009 en pensant que la ligne d’arrivée était au même emplacement que le départ. Ce qui n’est pas exact, la fin de la course se situe en arrière du start. Il n’y a pas une grande distance, mais ce sont les derniers mètres les plus difficiles, car psychologiquement on est certain d’avoir déjà fini.

 

Et c’est enfin le passage de la ligne sous les encouragements de nos 2 supportrices, Ophélie et Nathalie. L’organisation a eu la riche idée d’installer un brumisateur dans l’aire d’arrivée. La sensation de fraîcheur est un délice, mais la sensation de froid revient assez vite. Il est préférable de ne pas rester trop longtemps dessous.

 

Je croise Bruno, un voisin et Yves-Laurent et ses acolytes. Tous sont plus ou moins satisfaits de leur course, mais sont très marqués par les conditions météorologiques de cette fin d’après midi.

 

 

parcours-dingler 

Le parcours est identique qu’en 2009

 

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Course de: de 9,50 km

Temps officiel: 46:30

Vitesse moyenne de 12,3 km/h

Vitesse maximale: 17,2 km/h

1’299 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,53 m/km

FCMoyenne: 171 b/min

FCMaximum: 183 b/min

 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

9,51 km

Allure

04:33

04:21

04:29

05:20

06:00

05:44

05:02

04:36

04:15

04:02

Temps

04:33

08:54

13:24

18:44

24:45

30:29

35:32

40:08

44:24

46:27

 

Classement dans ma catégorie: Vétéran 1: 37ème sur 70

Au classement provisoire du TL, je pointe toujours à la 5ème place.

 

Prochaine course samedi 18 juin à Romanel (7ème course pour le Trophée lausannois). Le temps à battre est de 53:06, alors il est tout à fait possible de penser descendre au dessous des 50 minutes.

 

Max

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commentaires

P
<br /> LOL après analyse de mon urine il semblerait bien que l'eau ingurgitée lors de la crémaillère soit la cause de mon arrêt brutal du 4ème km, je t’envoie la facture du laboratoire ? LOL. Oublier son<br /> dossard !! ce que l’on peut être mauvais des fois, mdr<br /> <br /> <br />
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