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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 11:50

3_gd.gifCR Course de la solidarité à Prêles (BE) le vendredi 19 août 2011 (11,6 km)

Pour les enfants des rues de Tegucigalpa au Honduras.

 

logo 

 

Cette manifestation est organisée par les paroisses réformées et catholiques du District de la Neuveville.

 

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Le 19 août prochain, les paroisses réformées et catholiques du district de La Neuveville ont décidé de faire un pas de plus vers la solidarité par l’intermédiaire d’une course destinée à soutenir un projet de l’entraide protestante suisse (EPER) qui aide à la scolarisation d’enfants des rues, pauvres et victimes de violence, au Honduras.

Les amateurs de course à pied et de nature auront l’occasion de s’inscrire dans près de 30 catégories différentes, sur des distances de 5 ou 10 km. Pour les plus jeunes, elles seront de 600 ou 1200 m. Une course d’estafette comprenant 4 tours de 600 m donnera place à la détente et à l’originalité. Un parcours non chronométré sera aussi mis en place pour les adeptes de marche nordique.

 

Rien n’est laissé au hasard, tant en ce qui concerne les inscriptions, la sécurité, les parcours et même la restauration pour les estomacs affamés. Les prix remis seront naturellement symboliques, tant il est évident que la course doit rapporter le plus de fonds possible pour soutenir le projet humanitaire choisi. Le prochain bulletin paroissial ainsi que la presse régionale et locale informeront en temps utiles des détails de cette large action.

 

Une contribution de Nicolas Meyer

 

 

Voilà un texte qui suffit à lui-même pour aller courir dans le canton de Berne. En fait c’est le Jura Bernois et nous sommes à quelques encablures de Neuchâtel et de Bienne.

 

Cela fait déjà pas mal de temps que je lorgnais sur cette course et je dois dire me tentait bien. Le côté caritatif l’emportait sur le mode compétition. Et puis voir autre chose qu’une course du Trophée lausannois ou du Tour du Pays de Vaud me donnait une motivation différente.

 

Petit problème dans ce paysage soigneusement préparé…le fait que, au vu de la météo annoncé pour ce weekend, nous avions pris la décision d’aller faire une ballade du côté du Mont-Blanc.

 

Le petit village de Prêles (vu que c’est celui dont il est question) ne se situe pas vraiment dans la même région. Que faire? Course ou randonnées en montagne…le choix fut difficile, mais tout compte fait était facile à faire…pourquoi ne pas faire les deux.

 

Après une réservation par Internet en trois clics de souris pour deux nuits à Chamonix, nous voici embarqués dans un marathon sportif pour le weekend. Et niveau marathon, la galère me connait.

 

Tout débute ce vendredi après-midi sur le coup des 16h00. Nous avions prévu le départ pour le Plateau de Diesse au plus tard à 17h00 afin d’éviter la circulation de cette fin de semaine. Le fait que ce soit encore les vacances nous facilita tout de même la tâche.

 

Je ne connais pas cette destination et je suis un peu inquiet sur la durée du voyage. Bien qu’ayant fait un itinéraire sur le site du TCS et avoir entré les coordonnées sur mon GPS, nous ne sommes jamais à l’abri d’une surprise, tel un accident ou une panne technique.

 

Malgré tout, le voyage s’est très bien passé. La chaleur est bien présente en plaine et me rappelle l’étape de Genolier comptant pour le Tour du Pays de Vaud. La bonne surprise est de constater que Prêles est en altitude. Le départ est situé à 822 mètres d’altitude et à notre grande surprise, le climat est très agréable et le soleil brille de mille feux.

 

Nous parquons dans un champ démesuré par rapport à l’événement et nous retrouvons tout au fond. Après analyse des plaques minéralogiques, nous constatons que nous sommes les seuls vaudois à faire le déplacement pour cette bonne cause.

 

L’objectif du jour, aidez les enfants du Honduras. Pas de chrono en vue, car nous avons prévu de faire quelques randonnées dans les environs de Chamonix le samedi et le dimanche. Nath’ s’est inscrite au walking sur un tour (environ 5,65 km) et pour ma part je ferai les «10 KM» qui en finalité se révélerons faire 11,6 km. Mais qu’importe, ce sera une course d’échauffement pour ce long weekend montagnard qui nous attend.

 

Mais une fois de plus, nous aurons de la peine à tenir nos objectifs…

 

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Le dossard numéro 2 m’accompagnera pendant la course.

 

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Toute la manifestation est centrée autour de la Halle polyvalente Les Joncs.

 

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On peut voir que la météo est au beau fixe en cet fin d'après-midi.

 

Le départ de la course est prévu à 19h00 et nous sommes pressé de partir car après la course direction le Chamonix. D’après mon plan TCS, le trajet est calculé sur 3 heures. Il ne faudra pas trainer si on veut dormir un peu.

 

Après une mise en tenue en pleine cambrouse, nous voilà fin prêt pour nous aligner respectivement sur 5 km de walking (1 tour) pour Nathalie et 10 km de course à pied (2 tours) pour moi. Je me suis informé auprès de l’organisateur pour obtenir un plan du parcours. Et je me rends compte que finalement la distance sera de 5,6 km pour Nath et 11,6 km pour moi.

 

Nous nous présentons à l’endroit qui ressemble le plus à une aire de départ. L’ambiance est bonne enfant et ressemble à s’y méprendre à une course populaire de par chez nous. Comme il y a plusieurs catégories, les courses défilent rapidement. Mais à 19h00, personne n’a l’air d’être motivé pour partir. Ca discute et il y a même encore des coureurs qui s’échauffent sur la fin du parcours. Personne pour nous aiguiller, aucune d’info du retard, la pression monte. Et auncun visage famillier pour nous rassurer, nous sommes en terrain inconnu.

 

19h05…toujours rien

 

19h10…rien de plus

 

Je me renseigne auprès du cycliste qui nous ouvrira la voie et lui demande à quelle heure a lieu le départ. Il me dit à 19h15…mais le retard sera encore de 6 minutes et c’est à 19h21 que nous partons à l’assault des chemins du Jura bernois.

 

Je me positionne devant, derrière la ligne (qui est en fait une bande plastique, type marquage, tenue par deux bénévoles) qui officiera comme ligne de départ. Personne ne se place à côté de moi. Aurait-il peur de moi…je ne pense pas, mais l’impression est étrange. Je me prends du coup pour un certain Pierre, toujours aux avants-postes des départs des compétitions…Hé! venez les gars, je ne vais manger personne…enfin pas encore.

 

Le speaker tarde à lancer la course, il nous rappelle pleins de détails rébarbatifs dont je ne me souviens plus. A chaque fois que nous nous penchons pour partir, il nous sort une énième phrase qui retarde le lâché d’athlètes.

 

Après quelques essais infructueux, nous voici parti!. J’ai en tête une course en mode footing. Mais en partant sur la première ligne, cela change un peu les données. Je pars ventre à terre et profite de cet instant de bonheur où j’ai mené la course sur 6 mètres…

 

Nath’ partira environ cinq minutes après notre catégorie. J’avais fait un bref calcul sur l’éventualité que je la rejoigne au deuxième tour. Il n’en fut rien, car elle avait mis le turbo et boucla son tour de piste en 50 minutes pour une distance de 6,5 km. Malheureusement, comme il n’y a pas de classement dans la catégorie walking, elle ne recevra pas de prix pour sa première place. Elle m’a dit avoir marché avec un ainé de 74 ans qui avait une sacré forme et ne pouvait hélas plus pratiquer la course à pied.

 

Nous avons repéré les quelques centaines de mètres du départ. On se rend bien compte que le tracé ne sera pas plat…La suite confirmera nos dires. Pour une course en mode footing, le départ est rapide, il me faut donc freiner mes ardeurs. D’autant plus que je sais pertinement que je ne tiendrai pas la distance.

 

Le parcours est très plaisant et la température idéale (n’oublions pas que nous sommes en altitude et cela se ressent). Mais cela ne tarde pas avant que ça monte. Le type de chemins sont différents, au début, nous sommes sur des chemins pédestres et caillouteux, puis les sentiers rétrécissent au fil de la course avant d’entre en forêt. Je ne dirai pas que nous sommes sur un trail, mais l’apparence est trompeuse.

 

Les montées ne sont pas insurmontables, mais rien que le fait de savoir que nous les feront deux fois, nous rappellenet que cela plus dur lors de la deuxième boucle. D’autant plus que Genolier a laissé des traces et le corps s’en souvient.

 

Le rythme est correct, sans plus. Quelques coureurs me dépassent dans les montées (normal, je ne suis pas un spécialiste) et pour le moment aucune descente en vue pour que je puisse les ratrapper. Elles ne sont du reste pas prévue maintenant.

 

On remarque très bien sur le plan officiel de la course, les courbes de niveaux. Ce qui confirme que ça monte.

 

Nous sommes à plus de 2 kilomètres et nous ne revenons toujours pas sur Prêles. Les bénévoles nous encoragent aux points stratégiques. Il y a un seul ravitaillement, qui est prévu au retour, mais le concurent devant moi s’arrête pour se désaltérer, il est mal placé pour l’aller, ce qui est normal, car il n’est pas pour maintenant.

 

Nous quittons le large chemin, pour un sentier plus étroit. On ne peut pas y dépasser, ce qui n’est pas grave, car je suis presque tout seul. De plus dépasser n’est pas au menu dans l’immédiat. Le pelotton s’étire et cela fait déjà longtemps que je ne vois plus les premiers. Le petit groupe dont je fais partie est limité à trois ou quatre personnes. Mais elles s’éloignent innexorablement de moi.

 

Peut avant le troisième kilomètres, on tourne à 90 degrés sur la gauche. Un bénévole nous montre le chemin et nous averti des nombreuses racines sur la suite du parcours, merci à lui. Ca monte également, mais sur une courte distance.

 

Après le passage au troisième kilomètre, qui est le point le plus éloigné, nous entammons notre retour du côté de Prêles. Mais nous ne sommes pas arrivé pour autant.

 

Au moins l’avantage sur le deuxième tour est que l’on ne sera pas dépaysé…

 

C’est réelement agréable de courir en forêt, quand on sait la chaleur qu’il fait en plaine, on en oublierait presque que c’est une compétition. Après le passage du troisième kilomètre, je me retrouve bien seul. Les bénévoles du «bout de monde» nous encouragent au passage et nous avertissent de la montée qui va suivre. Ben désolé messieurs, mais les montées ont déjà commencés bien avant.

 

Mais effectivement, ça grimpe pas mal par ici, pas très raide, mais interminable. Nous gardons en mémoire le deuxième tour et tous les passages déjà effectués à faire une seconde fois. Ah! enfin, voici le sommet…et ça fait du bien, il me faudra quelques enjambées pour récupérer. Ensuite, on accélére un peu car le profil devient bien plus intéressant pour moi. Mais ne nous emballons pas trop vite, il reste un tour et nous n’avons pas terminer le premier.

 

Cette deuxième partie sera nettement plus facile qu’à l’aller. Le revêtement des chemins varient souvent et il faut faire très attention aux cailloux, nombreux par endroits. Les racines ne sont pas absentes pour autant. Etant donné que la vitesse est plus élevée en descente, le risque de chutes est plus grand.

 

Je n’ai aucun point de retour sur cette première boucle. J’hésite sur le chemin à prendre à la sortie des virages, car il y a plusieurs possibilités. Le tracé est très bien indiqué, quoique quelques fanions à certains points stratégiques auraient été bien pratique.

 

Enfin, poursuivons notre bonhomme de chemin. Nous approchons du ravitaillement au bas d’une jolie descente pleine de caillasse. Le virage pour accéder aux boissons désaltérantes est serré. J’attrape un gobelet au vol, deux ou trois corgées, et hop! on repare…le km 4,5 est franchi.

 

Nous traversons un champ avec des trous de taupes, faut faire attention aux chevilles. Petit passage étroit entre quelques arbres, puis on longue un champ de maïs et on entre à nouveau en forêt. Mais cette fois il y a de nombreux tournants et il faut garder le rythme. Puis on débouche sur un chemin qui nous ramène en «ville», après une petite montée, ce sera la longue descente.

 

Le passage du premier au deuxième tour se fait sur une légère montée. Un bénévole me demande si je fais un ou deux tours et j’ai bien compris que pour le deuxième tour je devais m’engager sur la voie de gauche. Mais je ne pense pas trop à l’arrivée qui est si proche et pourtant inaccessible pour l’instant.

 

Légère petite difficulté au second tour… les marcheurs qui partis quelques minutes après nous, suivent leur route…je dépasse les premiers marcheurs…qui sont en fait les derniers, au 8ème kilomètre. Très sportivement, les deux dames se mettent de côté pour me laisser passer. Et il en sera ainsi jusqu’à la fin, bravo et merci, bel état d’esprit.

 

J’ai en point de mire deux coureurs, dont un qui à l’air d’être dans ma catégorie. Ils sont loin et je me demande si il est judicieux de vouloir les rejoindre. Cela ne servirait à rien, si ce n’est de me motiver pour terminer plus vite. Cela fait un moement que je les ai repérer, ce qui veut dire que nous avons plus ou moins la même allure du fait que je les voit encore.

 

J’ai un coup de moins bien peu avant le neuvième kilomètre. Je me dis que je vais laisser filer mes deux lièvres et que ma foi, je me serais quand même bien battu.

 

A deux kilomètres de l’arrivée, un bénévole me dit que je suis vingtième…OK, c’est confirmé, je vais tenté de les dépasser. Je trouve les forces nécessaires pour me lancer à la poursuite de mes deux lascars. Je les rejoindrais avant la grande descente finale. Le coureur avec le t-shirt rouge me félicitera lors de son dépassement, ce qui me fit accélérer de plus belle. Je ne baisserai pas de régime pendant toute la descente et après vérification sur le classement final, j’ai pris 54 secondes sur les derniers 1'500 mètres à mon gaillard au t-shirt rouge.

 

Je doit dire que j’étais assez content d’avoir tenu. De plus j’étais pas si mal (merci à la descente). Je vais terminerer au sprint, bien qu’ayant mal évalué la fin de la course, en pensant qu’il y avait une ligne droite, puis la ligne d’arrivée. Que nenni, une dernière boucle autour d’un arbre m’empêchera de doubler le coureur me précédant.

 

Le chronométreur annonce les numéros des dossards pour le classement…numéro 1 pour celui qui termine devant moi et numéro 2 pour moi…l’ordre est respecté. Le fait de doubler les deux coureurs m’a permis de faire une très bonne opération.

 

Nathalie, qui était déjà arrivée, m’encouragea de bien belle manière et me rejoint après la ligne franchie.

 

Je me couche quelques secondes, histoire de récupérer la moindre, je regarde mon chrono et voit que j’ai réalisé un peu plus d’une heure, j’en suis très satisfait. A mon étonement Nathalie est déjà là…pour quelqu’un qui voulait marcher tranquille, elle a fait fort…

 

Après une douche des plus agréable, nous décidons de rester sur place pour manger une saucisse et une salade mixte (verte et pâtes). Nous avons toujours en tête de partir pour le Mont-Blanc assez rapidement. L’heure de départ est prévue au plus tard à 21h30. Nous mangeons à l’extérieur car la température est encore très agréable (environ 25 degrés).

 

Une fois le repas terminé et un dessert bien mérité, nous nous préparons au voyage pour la France. Au moment de quitter cet endroit sympatique, commence la remise des prix…que faire? Maintenant que nous sommes sur place, autant en profiter, nous ne sommes pas à la minute.

 

Les trois premiers de chaque catégorie reçoivent un prix, plus précisement une plaque de chocolat. Et il y en a des catégories…

 

Filles 1994 - 1995 / 5 km

Garçons 1992 - 1993 / 5 km

Filles 1982 et après / 10 km

Garçons 1982 et après / 10 km

Filles 1972 - 1981 / 10 km

Garçons 1972 - 1981 / 10 km

Filles 1962 - 1971 / 10 km

Garçons 1962 - 1971 / 10 km

Filles 1952 - 1961 / 10 km

Garçons 1952 - 1961 / 10 km

Garçons 1951 et avant / 10 km

 

Le speaker ennonce les différentes catégories et leurs lots de gagnants qui vont avec. D’abord les jeunes (dont certains étaient seuls dans leur catégorie), puis les moins anciens et les anciens. Nous applaudissons chaque lauréate et lauréat, quand à notre surprise la plus total, j’entens mon nom…eh! oui je fini 3ème de ma catégorie. Alors ça pour une surprise. Le speaker annonce que je viens de loin pour cette course et le 2ème n’est pas en reste, il vient de Zinal.

 

20110824134133379 0002 

La liste nombreuse des catégories.

 

Si Nath’ avait participé à la course des 5 km, elle aurait certainement gagné l’épreuve. En effet, il n’y avait que 2 concurrentes sur cette distance et dans sa catégorie. Le temps devait être inférieur à 1h48 pour espérer gagner…ce qui était tout à fait dans ses cordes. Nous voilà averti pour la prochaine édition en 2012.

 

Nous partirons finalement pour la France à 22h00.

 

Parcours 

Le tracé du parcours officiel.

 

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Cette course marque mon deuxième podium depuis que je me suis mis à la course à pied.

 

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Le profil des 2 tours.

 

19aout2011-solidarite-preles 

Un parcours agréable et nouveau.

 

Prix souvenir:

 

prix-course 

Une plaque de chocolat avec un emballage rouge pour la course.

 

prix-podium 

Et une plaque de chocolat avec un emballage jaune pour le podium.

 

Chronometre-762130.gif 

 

Course de 11,6 km (11,63 km)

Temps final officiel: 1:03.00

Vitesse moyenne de 11,1 km/h

Vitesse maximale: 14,8 km/h

1’088 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,25 m/km

 

La course au microscope:

 

Première partie

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

Allure

05:28

05:44

05:32

05:58

04:59

05:02

Temps de course

05:28

11:12

16:44

22:32

27:32

32:34

 

Deuxième partie

Distance

7 km

8 km

9 km

10 km

11 km

11,65 km

Allure

05:59

05:59

06:14

04:36

04:45

04:35

Temps de course

38:34

44:33

50:47

55:23

1:00:09

1:03:03

 

Classement officiel

 

Classement overall: 18ème sur 51

Classement dans ma catégorie 1952 - 1961: 3ème sur 5

 

Max

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