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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 14:26

CR Reconnaissance de la 1ère édition de course à pied «Barthandrun»

Mardi 21 mai 2013

 

 ST-BAR~1

 

J’ai découvert cette manifestation par hasard. En prenant du pain pour le début de semaine dans l’épicerie de Daillens, je tombe sur un flyer annoncant une course VTT, une course à pied, un tournoi de pétanque et de volley. Le programme est alléchant.

 

20130521072003549 0001  

 

Le hic est que le même jour se déroule la course de la Tour de Sauvablin. La décision est vite prise. Ce n’est pas tous les jours ont l’on peut presque voir son appartement sur le plan d’une course à pied. J’ai déjà participé quelques fois à la course des hauts de Lausanne. Par contre après 6 éditions pour la course VTT à Saint-Barthélémy, l’organisateur qui n’est autre que la Jeunesse de Saint-Barthélémy ont apparement décidé d’inclure un parcours running de 8 kilomètres. Quelle bonne idée!

 

20130522 182756

 

 

En habitant à 1 kilomètre du départ de cette course, il nous est difficile de pas y participer. Je me suis inscris hier et décide le soir même de me lancer dans la reconnaissance du terrain. Je connais très bien la région maintenant par le fait que cette région est mon domaine d’entrainement.

 

En regardant le plan de plus près je me rends compte que certains chemins me sont encore inconnus et il me tarde de les découvrir.

 

Le temps est mausade, mais ce n’est pas nouveau. Je ne sais pas encore si je vais marcher ou courrir. J’aime bien prendre des photos de mes reconnaissances pour en faire profiter un maximum de personnes.

 

La fraîcheur de cette fin de journée m’obligera à courrir le plus possible pour me réchauffer. Il ne pleut pas, mais la météo est capricieuse. Quelques gouttes tomberont tout de même pendant mon périple.

 

J’ai un doute pour le départ de la course, on tournera dans le sens des aiguilles d’une montre ou l’inverse ?

 

Je consulte le profil sur le site de la Jeunesse et après analyse de certaines pentes je pars du principe que ce sera dans le sens des aiguilles d’une montre. La suite me donnera raison, car apparement il y a déjà eu une reconnaissance et les herbes hautes sont penchées en avant. Ce qui veut dire que je suis juste…

 

Je ne sais pas comment évolura la météo, mais si la pluie reste persistante jusqu’à jeudi prochain, les zones qui sont déjà à la limite du praticable deviendront infranchissable. A plusieurs reprises j’ai bien cru que ma la boue allait avaler ma chaussure.

 

Le parcours est très plaisant et une grande partie de chemins forestiers constitue la majeure partie du tracé.

 

Il n’est pas toujours évident de se repérer sur une carte lorsque le tracé passe à l’intérieur des forêts. Je n’ai cependant pas eu de mal à trouver ma voie. Un seul endroit où j’ai un peu tourner en rond car je n’ai pas trouver exactement où passait le parcours. On verra jeudi prochain.

 

profil-reconnaissance 

Un profil correct pour une course populaire.

 

Normalement lorsque je fais une fois le parcours, il est enregistré et je n’ai plus besoin de plan. Il est vrai que celui de Saint-barth est sinueux et il mélange montées et descentes. Les changements de directions y sont fréquents.

 

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Le départ est là, juste devant, on distingue à gauche les arbres qui longent le premier chemin grimpant.

 

Le départ se situe devant le terrain de football et nous partirons en direction de Goumoens-la-Ville.. après quelques dizaines de mètres, nous attaquons la première montée. Après le sommet s’enchainera une suite de virages pour nous retrouver au pied du château de Saint-barthélémy.

 

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Une vue du départ à droite et de la dernière ligne droite au milieu.

 

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Ca grimpe déjà!

 

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Nous rejoignons une route en béton. On tourne à gauche.

 

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A droite cette fois.

 

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Au bout de la ligne droite une nouvelle partie en dur. Ne pas oublié de tourner à gauche.

 

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Une longue descente, elle seront rare!

 

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A gauche sur le chemin en dur.

 

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Cul-de-sac, que nenni, on tourne à droite.

 

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Nous sommes dans le terrain pour un moment encore.

 

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Le tracé en mode trail avec le château en toile de fond.

 

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Terrain boueux et glissant.

 

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Et aussi de l’eau.

 

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Une deuxième descente.

 

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Nous venons de la droite (bas de la descente) pour tourner sur la gauche.

 

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Toujours à la lisière de la fôret.

 

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On entre dans la fôret à gauche.

 

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Nous ne resterons pas longtemps sur ce chemin.

 

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On tourne à droite pour entamer une montée très boueuse et humide.

 

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Le village d’Eclagnens, NOTRE village d’Eclagnens!

 

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C’est tout droit!

 

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Le banc que je vois à chaque fois que je sort pour mon entrainement. On va tourner à droite.  

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Long bout droit sur la route.

 

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On rejoint à nouveau le terrain.

 

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Tout droit, puis à droite du poteau.

 

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Le ravitaillement est proche.

 

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Chemin similaire que plus tôt, mais sans boue.

 

 

En bas de ce chemin, nous changeons de direction et prenons sur la droite. Ensuite il faut être attentif car pendant notre reconnaissance, il n’y avait pas de balisage indiquant de tourner à gauche dans la forêt.

 

Heureusement que nous avons vu un bout de rubalse pendue à un arbre. S’en suivra un long bout de chemin très étroit en remontant le long du Talent. On attrape vite le tourni…

 

Il faudra faire attention sur ce tronçon en cas de pluie, car le secteur risque de devenir périlleux.

 

 

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A la sortie de la forêt, nous tournons sur la droite et nous rejoignons le sentier pédestre.

 

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Court mais pentu!

 

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Passage dans un trou de souris.

 

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Passage délicat si le terrain est boueux

 

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Passage à proximité du Talent…

 

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… pour ensuite l’enjamber.

 

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Petit coup de pub, je ne suis pas certain que beaucoup de monde prête attention à cette pancarte.

 

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Nous sommes déjà sur le chemin du retour.

 

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Au bout de cette ligne droite, virage à droite…

 

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…pour un nouveau passage sur le Talent.

 

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Après quelques mètres, virage à gauche.

 

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Ca grimpe un peu, mais rien de bien méchant.

 

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Par contre encore de la boue.

 

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Ca sent la fin de course

 

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On arrive de la droite sur la photo, pour tourner à gauche

 

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Dernière ligne droite avant l’arrivée qui se situe environ au milieu de la photo.

 

 

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Voilà on y est après 8 kilomètres, retour au point de départ.

 

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La boue est omniprésente ce soir et les herbes sont hautes. Il est difficile de courrir dans ces conditions. De plus il faut faire attention à ne pas se torde une cheville, on ne voit pas les aspérités du terrain avec cette végétation.

 

J’espère que l’organisateur aura la bonne idée de tailler certains tronçons d’ici la semaine prochaine. Ma fois pour la boue cela fait partie du jeu et on aura l’impression de participer à un trail.

 

Nous longerons d’innombrables lisières de forêts. Les routes goudronnées sont réduites au minimum. Le choix du parcours est très judicieux.

 

 

reco-saint-barth 

Ma Garmin annonce 8,5 km, mais je me suis trompé de direction à deux endroits.

 

Max

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 10:14

CR Reconnaissance de la 1ère étape du Tour du Pays de Vaud 2013 à Moudon

 

logo tpv accueil Drapeau 

 

Cette première étape du Tour du Pays de Vaud qui est prévue à la fin de ce mois à Moudon est inédite. Depuis 2012 ce rendez-vous incontournable dans la saison de course à pied est scindé en deux partie. Une série de courses dite "printanières" et une seconde "automnales". Comme son nom l'indique 3 courses seront programmées à cheval entre mai et juin et 6 autres courses entre août et septembre. Le total des compétitions est de 9.

 

TPV-FLYER   

 

 

Voici la liste de ces courses pour cette édition 2013:

 

 

TPV printanier

Départ 19h15

 

Dates

Ville

Distance

29 mai 2013

Moudon

8,500 km

05 juin 2013

Yverdon-les-Bains

9,100 km

12 juin 2013

Yens

9,100 km

 

 

 

TPV Automnal

Départ 19h00

 

14 août 2013

Penthaz

8,530 km

21 août 2013

Mezières

8,400 km

28 août 2013

Chavornay

8,950 km

04 septembre 2013

La Sarraz

8,500 km

11 septembre 2013

Saint-Prex

8,600 km

 

Histoire de Moudon

 

Le bourg de Moudon se loge dans les courbes de la Broye, écoutant la Mérine qui rafraîchit les falaises auxquelles s’agrippe la Ville-Haute.

Ce bourg médiévale se décline dans le passé avec une grande richesse architecturale et historique.

 

Dès l’époque romaine, une agglomération s’est formée au croisement des grands axes européens, au confluent de la Broye et de la Mérine. Au début du Moyen Age, les habitants se réfugient sur la colline protégée par ces deux rivières, fortifiée vers 1130 par le comte de Genève, puis peut-être par les Zaehringen vers 1190.

 

Ce premier bourg est conquis vers 1207 par le comte Thomas de Savoie, tout en restant sous la suzeraineté de l’évêque de Lausanne. Devenu point d’appui de l’expansion savoyarde en Pays de Vaud, il se développe rapidement au cours du XIIIe siècle. Le siège du bailliage de Vaud ayant été établi à Moudon par Pierre II de Savoie vers 1260, la ville devient un centre administratif et judiciaire où se réunissent régulièrement les États de Vaud. Le modèle de ses franchises est repris pour de nombreuses villes vaudoises.

 

En 1536, Moudon passe sous domination bernoise et adopte la Réforme, comme l’ensemble du Pays de Vaud. La ville reste à la tête d’une circonscription plus petite, dont le bailli réside à Lucens. Les deux siècles et demi de paix qui suivent favorisent le renforcement de l’administration communale et le développement de la bourgeoisie. A la Révolution, Moudon devient chef-lieu de district et s’adapte aux nouvelles conditions du trafic, toujours plus rapide : création de la ligne ferroviaire de la Broye en 1876, de la ligne de tram, puis de bus du Jorat en 1902 et de la route de Berne en 1964. Particulièrement riche en patrimoine bâti, l’ensemble de la ville porte encore la marque de ces évènements historiques. La rue du Château actuelle, dans sa partie supérieure, correspond au noyau primitif ; avec ses maisons à arcades et la grande tour subsistant de la forteresse seigneuriale, elle montre plusieurs points communs avec Berne et Fribourg. Première extension au sud, la rue du Bourg occupe la crête d’un long éperon rocheux. Sa physionomie encore typiquement médiévale avec ses hautes façades arrière prolongeant les falaises de molasse, a valu à la Ville-Haute de Moudon d’être classée site d’intérêt national.

 

La Ville-Basse s’est formée durant les premières décennies du règne de la maison de Savoie, autour de deux importants hôpitaux de voyageurs (Saint-Jean de Jérusalem et Saint-Bernard) de part et d’autre du pont Saint-Eloi ; elle est fortifiée vers 1280 au moment où l’on construit l’église Saint-Etienne, la plus importante église gothique du canton après la cathédrale de Lausanne. Elle comprend encore de nombreux édifices civils majeurs, du XVIIe au milieu du XIXe siècle.

 

Place au sport maintenant…

 

Nous sommes aux abords de la Broye qui traverse la ville de Moudon. Cette rivière sera bien présente lors de la course. Nous allons la traverser en tout 6 fois. Nous longerons le cours d'eau jusqu'à la caserne de Moudon en empruntant un sentier pédestre officiel. J’ai fais cette reconnaissance à vélo pour des questions pratiques et de motivation.

 

Je pensais que le tracé était plat, je me suis trompé. En effet il y a 2 petites côtes, la première peu après le départ et la deuxième aux ¾ de la course.

 

 

20130511 132543

Le départ et l’arrivée se fera à côté de l’église Saint-Etienne. Le départ sur la droite et l’arrivée sur la gauche à la Rue du Temple.

 

 

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La zone de départ à la Place Saint-Etienne.

 

Les rues ne sont pas larges à Moudon et le début de course nous donne légèrement le tourni. Suivant le nombre de participants il se pourrait bien que cela coince un peu. Certains passages tout au long de la course sont très étroits, comme le petit pont peu avant le kilomètre 5. Après avoir dépassé l’eglise nous réalisons un droite-gauche dans la Rue du Poyet. On débouche sur la Rue Grenade que nous quitterons rapidement pour traverser la Grand’ Rue et traverser pour la première fois la Broye sur le Pont Saint-Eloi.

 

Nous rejoignonsn la Rue Mauborget pour ensuite tourner sèchement à droite et monter l’Avenue du Fey qui nous emmène au Chemin du Château Sec. Après avoir fait une boucle d’un peu plus de mille mètres, nous repassons à proximité de l’Avenue du Fey mais pour cette fois bifurquer rapidement sur la gauche, d’abord sur le Chemin du Gour, puis au Clos des Terreaux.

 

 

 

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Nous traversons pour la deuxième fois la Broye sur ce magnifique pont en bois.

 

 

 

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C’est sur le Chemin des Vignes que nous passerons le 2ème kilomètres.

 

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Le troisième passage sera cette fois effectué sur la Passerelle des Ilettes.

 

 

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La Broye avec nous pour un moment.

 

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Passage plat le long de la Broye avec une grande courbe à gauche.

 

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Nous sommes bien sur un parcours officiel «tourisme pédestre»

 

Passage inévitable devant la piscine avant de filer le long de la Broye sinueuse qui nous amène tranquilement à la gare de Bressonnaz. Le ravitaillement est peu avant le 5ème kilomètre. Nous passons en dessous de la Route de Berne.

 

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Il y aura même un peu de terrain, mais pas énormément. Nous longeons la forêt pour une traversée délicate.

 

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Passage sur le pont le plus étroit de la série.

 

20130511 140506 

 

Le chemin de Compostelle passe également par Moudon et un lieu de recueillement est prévu dans l’église Saint Etienne.

 

La Via Jacobi mène du lac Bodensee à Genève. Elle fait partie du chemin de Compostelle européen. Bordée d’églises, de couvents et de chapelles, elle offre une expérience unique de la randonnée sur des chemins historiques par un paysage culturel varié.

 

moudon-compostelle 

En vert le tracé du Chemin de Compostelle, ce qui représente une distance d’environ 4,5 kilomètres sur ce mythique tracé. En clair plus de la moitié de la course se fera sur le Chemin jaquaire.

 

Le pèlerinage sur le tombeau de Saint Jacques à Saint-Jacques de Compostelle est l’une des plus importantes traditions spirituelles d’Europe. La ViaJacobi est une partie du chemin de Compostelle européen longeant le pied des Alpes, du lac Bodensee à Genève - à travers la Suisse. Les chapelles, les églises et les auberges s’alignent le long de la ViaJacobi, telles les perles d’un collier, offrant, avec le paysage culturel varié, une expérience formidable de la randonnée.

 

Alors que les uns considèrent davantage l’aspect spirituel du pèlerinage, les autres apprécient tout simplement le chemin, dont le tracé historique mène principalement à travers les régions frontalières des Alpes. Le tracé médiéval du chemin de Compostelle n’est cependant pas toujours évident, il pouvait rapidement changer à la suite d’intempéries. La ViaJacobi offre ainsi encore aujourd’hui la possibilité de choisir entre diverses variantes ou de les parcourir les unes après les autres. Autrefois, les pèlerins avaient aussi l’habitude d’effectuer les pèlerinages à plusieurs reprises.

 

20130511 140603 

Nous remontons aux abords de la route de Berne.

 

20130511 140808 

 

Cette descente nous mène en direction de la caserne de Moudon. La suite du Chemin de Compostelle est dans notre dos et se dirige en direction de Lausanne. Nous franchissons à nouveau la Route de Berne, mais par le dessus. Nous venons de passer le 6ème kilomètre.

 

En continuant sur le Chemin de Valacrêt la caserne s’éloigne inexorablement. A l’approche du 7ème kilomètre il est préférable de ne pas manquer de tourner sur la droite pour descendre au bord de la Broye.

 

Après une jolie figure géomètrique, nous approchons d’un énième passage du serpent d’eau.

 

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La Passerelle des Chéneaux est métallique.

 

Après avoir enjamber le cours d’eau, nous nous prenons sur la gauche la direction de Moudon. Nous sommes à nouveau sur le Chemin de Compostelle. Après la longue courbe empruntée à l’aller, il est maintenant temps de la parcourir dans le sens inverse.

 

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Traversée de la Passerelle des Ilettes pour la seconde fois.

 

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Nous rejoignons à nouveau le Chemin des Vignes. Après un virage à 90 degrés sur la gauche, nous attaquons le plat de résistance et il est coriace. Cette grimpette intervient entre le septième et le huitième kilomètres et elle fera mal aux jambes.

 

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Nous courrons en direction de la ville haute par la Rue du Bourg.

 

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La Tour de Carrouge

 

 

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Le château de Rochefort avec devant la fontaine de Moïse.

 

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Amorce de la dernière descente à 23 %. C’est la Rue du Château et la fin est proche.

 

Après une folle descente nous tombons sur la Grand’ Rue pour efectuer la dernière ligne droite sur la Rue du Temple.

 

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De retour à l’eglise Saint-Etienne pour le final et la délivrance.

 

moudon-parcours 

Le plan officiel de la course.

 

La distance totale est inférieur à 9 kilomètres. Lors de ma reconnaissance je me suis trompé et après le deuxième kilomètre, j’ai tourné sur ma droite pour affronter la terrible montée du Chemin des Vignes en me disant que comme ça ce sera fait. Grosse erreur, cette petite friandise nous sera réservé comme dessert, mais pas avant 5 kilomètres.

 

reconnaissance-moudon 

 

Max

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 14:32

3_gd.gifCR 20 km de Lausanne - (10 km) le samedi 27 avril 2013 – 32ème édition

 

20km de lausanne

 

 

Cette course est organisée par le Service des sports de la Ville de Lausanne, la section athlétisme du Lausanne-Sports et la section athlétisme du Stade Lausanne.

 

P1010169 

La photo date du mercredi précédent le grand jour.

 

C’est devenu la 3ème plus grosse participation en nombre de coureurs de Suisse. Cette manifestation n’est dépassée que par la course de l’Escalade et le Grand Prix de Berne.

 

Cette année, nouveau record d’inscris avec 21’500. Mais avec les conditions du jour, seul 18’741 courageux ont pris le départ.

 

20km prospectus general 20131 

 

Sixième participation à cette course emblématique. Tout a débuté avec cette manifestation en 2008. Pour je ne sais quelle raison, j’avais décidé d’y participer. Courir 10 km était utopique à ce moment-là. Cette année ne débutera pas de la même façon qu’en 2012. Je me suis préparé avec 2 plans quasiment similaires. Le premier était dévolu pour les 10 km de Payerne et le second pour les 10 km de Lausanne. Les 2 différences furent le travail en côte et une quatrième séance d’entrainement par semaine (qui fut assez difficile à respecter).

 

Je n’ai toujours à mon actif qu’une seule participation pour la distance reine des 20 kilomètres. Ce fut en 2010 et j’étais très satisfait de ma performance. Mais j’ai une préférence notable pour le 10'000 mètres. Certes le parcours pour cette distance est moins intéressant, mais reste une excellente manière de fouler les rues de Lausanne. La seule chose qui est dommage est de rester au sud de la ville sans passer par les vieilles rues du centre-ville.

 

2008: 10 km (1:06:05,9) – 1ère participation

2009: 10 km (51:02,3) – 1ère course en équipe

2010: 20 km (1:40:01,5) – 1ère participation sur le parcours des 20 km

2011: 10 km (1:03:43,0) - 1ère participation de Nathalie

2012: 10 km (52:09,1)

2013: 10 km (45:32,6)

 

Il est clair, cette année je cours à Lausanne uniquement pour améliorer mon record qui est de 51:02 qui date toujours de 2009. Cette course est mon deuxième objectif de cette année après les 10 km de Payerne.

 

Nathalie participera à sa deuxième édition cette année et compte bien faire moins de 60 minutes (elle terminera sa course en 54:05, superbe!).

 

oriflamme 45mn  oriflamme 50mn

Le rouge ou le jaune, difficile de choisir son oriflamme.

 

Je me suis fixé un objectif chrono cette année (la pression va donc monter au fil des jours). Mais je ne sais pas quelle oriflamme suivre…le 45 minutes est trop rapide et le 50 minutes trop éloigné de mon temps prévu. La solution est peut-être de ne pas suivre de meneur d’allure en admettant que de toute façon il est certain qu’il ne sera jamais à mon rythme. Il est très rare de trouver une personne qui court à la même allure que soi. Il est encore plus rare d’avoir cette personne comme meneur d’allure.

 

En plus des entrainements, et comme c’est la période du jardinage, il est temps de s’occuper de planter quelques arbustes. Sans oublier l’arrachage des mauvaises herbes et toutes les joyeusetés liées à la terre.

 

20130414 163856 

En pleine action de plantation…

 

20130414 170042 

…et le résultat, enfin presque terminé.

 

J’ai privilégié un temps inférieur à mon objectif pour espérer me trouver dans le bloc numéro 2 pour avoir une chance de courir en toute liberté. Ma stratégie étant de me glisser dans la deuxième partie du bloc et de laisser filer les cracks. Mais à ma grande surprise je me retrouve dans le bloc 1, c’est une première. La seule chose dont je suis certain est que je vais battre mon record aujourd’hui.

 

Cette année Alain fera le meneur d’allure avec comme objectif un chrono de 45 minutes. C’est sa première expérience en tant que meneur d’allure. Je ne me sens pas d’attaque pour le suivre. Le temps de l’oriflamme rouge correspond à une vitesse de plus de 13 km/heure sur 10 kilomètres. Ne soyons donc pas trop gourmand.

 

autocollant-20km 

Je participe à la promotion de la manifestation avec un autocollant sur la vitre arrière de ma voiture.

 

Avec mes 2 expériences simultanées à Payerne (47:07) pour 10 kilomètres plats et à Cheseaux pour la course des Traine-Savates (47:59) pour 10,300 kilomètres vallonnés, je me dis que j’ai mes chances d’atteindre la performance visée.

 

20km parcours copie 

Le plan des courses officielles identique aux années précédentes.

 

 

lausanne profile 

Le dénivelé de la course, pour les 20 kilomètres est quelque peu impressionnant. Par contre pour les 10 kilomètres, mis à part la montée du Denantou, rien de bien méchant ne nous attend.

 

P1010187 

Avant le rush de vendredi, c’est encore très calme sous la tente.

 

Scan0002 

La prise des dossards se fera comme à l’accoutumée le vendredi en fin de journée.

 

20130426 164650 

 

Je me présente peu avant l’ouverture devant la tente où s’effectuera le retrait des dossards, mais je ne suis pas le seul…

 

On peut interpréter les chiffres comme on veut, mais cela est toujours intéressant de les analyser. Dans mon numéro de dossard on retrouve 3 chiffres sur 4 de mon année de naissance.

 

20130427 152633 

Grande première avec un départ dans le bloc 1.

 

La météo annoncée pour ce jour n’est pas très optimiste, c’est le moins que l’on puisse dire. La pluie et le froid seront au rendez-vous c’est certain. Après un réveil matinal (quelques détails techniques à régler dans ma tête). Je me décide à me lever à 10h30. Le petit déjeuner suivra 30 minutes plus tard. Il ne sera pas trop copieux pour essayer de courir léger.

 

Après avoir choisis les affaires pour la course, ce qui ne fut pas tâche facile: long?, court? Ce n’est pas encore décidé. Je décide de courir en court, mais je prends du long avec moi. Des affaires de rechange feront le voyage afin de pouvoir mettre des habits secs et chauds après l’arrivée.

 

Etrangement le ciel est gris, mais il ne pleut pas. Du coup les rêves les plus fous font leur apparition. Allons-nous avoir du sec? Ce serait trop beau.

 

Nous partons en direction de Vidy assez tôt en cet après-midi, il est presque 14h00. En arrivant plus de 2h30 avant le départ de notre course de 10 kilomètres, cela nous assure une place de parc proche du boowling de Vidy.

 

Nous essayerons de changer le t-shirt de Nath’ qui est un peu trop grand, mais en vain.

 

Nous flânons dans la zone de départ et profitons de regarder le départ des enfants. Le temps passe vite et avec le monde il est difficile de se rendre aux points stratégiques comme les WC ou la consigne des valeurs et le dépôt pour les sacs des coureurs. Seuls les personnes portant un dossard sont autorisées à pénétrer dans le stade, mais au vue de l’affluence, les contrôleurs devant l’entrée ne peuvent plus filtrer la masse humaine.

 

L’heure tourne et la file est énorme et n’avance pas. Je me faufile sur le côté et je m’extirpe de ce flux continu de coureurs. Nath’ reste dans la file et je me rends compte que c’est la colonne pour le dépôt des valeurs, donc rien à voir avec nous. Nous venons juste poser nos habits.En plus nous ne sommes pas en avance.

 

P1010198 

 

Il y a du monde partout et ce même avec cette météo automnale. Lucie et sa copine ont insistés pour participer à cette fête, mais en tant que spectatrices. Elles ont préparés un panneau pour nous encourager, mais au dernier moment ne veulent plus le prendre.

 

Il est temps maintenant de sérieusement se motiver car cette course est de mon deuxième objectif de l’année. Et je dois dire que nous avons envie de pleins de choses, mais pas de courir.

 

De retour à la voiture nous terminons notre préparation vestimentaire. Ce sera définitivement du court aujourd’hui et nous ne le regretterons pas. Il est possible dans le stade Juan-Antonio Samaranch de déposer les affaires de rechange ainsi que nos training qu’il faudra hélas, laisser sur place.

 

Nous convenons avec Lucie et sa copine un point de rencontre à la fin de la course et partons pour un dernier arrêt technique qui ne se fera pas sans une attente interminable. C’est à croire que tout le monde a besoin d’aller aux toilettes en même temps.

 

L’heure tourne et il reste plus que 25 minutes avant le départ et nous devons encore nous échauffer. Le temps est toujours sec, mais le ciel menace de plus en plus.

 

Après une séance d’échauffement sans trop de conviction, le corps décide tout de même un réveil prudent après quelques accélérations. Voilà nous sommes dans la course et il reste 12 minutes avant mon départ à 17h00 précise. Nath’ partira 3 minutes plus tard dans le bloc 2.

 

20130427 152722 

Le bloc 2 tout de rouge vêtu.

 

Je me précipite en direction du premier boc et me rend compte qu’il est déjà bien fourni. Je me positionne en fin de peloton. Il ne reste que 5 minutes. Yves me rejoint et nous échangeons quelques mots. Il ne reste que 4 minutes. J’aperçois Alain avec son oriflamme rouge, impossible de le manquer. Je n’arrive pas à l’approcher. J’aimerai bien le suivre, mais cela va être très difficile. Il va partir plus vite et possède déjà quelques bons mètres d’avance.

 

Je ne dois pas me focaliser sur Alain et son chronomètre.

 

20130427 152610 

 

Le speaker commence le compte à rebours en nous recommandant de ne pas foncer sur les premiers mètres car le chronomètre officiel ne se déclenchera qu’au passage de la double ligne plus en avant.

 

J’aimerai avoir une marge sur mon temps final et décide donc d’enclencher ma montre au coup de pistolet (ce qui donnera un temps brut). La différence avec entre le temps brut et net est de: 42 secondes. La pluie a fait son apparition depuis quelques instants et nous accompagnera pendant toute la course. A dose homéopathique pour les 10 km, mais nettement plus intense pour les 20 km.

 

J’ai une pensée pour Nathalie qui part dans 3 minutes. Mais la concentration reprend le dessus.

 

Courir dans le bloc 1 m’avait un peu stressé car je pensais que tous les cracks seraient présents et partiraient comme des fusées en me laissant sur place. Il n’en fut rien…

 

Le début de course est un peu saccadé, ce qui est normal, car tout le monde doit trouver son rythme et se frayer un passage. Le plus gros problème est le risque de tomber. Il faut redoubler de vigilance.

 

Après quelques dizaines de mètres cela devient un peu plus fluide, mais ça coince à nouveau lorsque nous débouchons sur l’Avenue de Rhodanie. Après ce virage à droite à 90 degrés la voie est libre pour enfin nous exprimer sur le bitume. Il y a pourtant des dizaines de personnes, mais chacun court pour elle-même.

 

Après avoir fait de nombreux calculs tôt ce matin en me demandant à quelle vitesse je devrai atteindre le premier kilomètre, puis le second. Je m’étais fixé un temps de passage avant la montée du Denantou, puis un temps au début de l’Avenue de Cour. Et plusieurs autres points de repères tout au long du parcours. Et bien tous ces calculs furent laborieux et inutiles.

 

Je me rends compte qu’il y a la théorie d’avant course et la réalité de la course. Il n’est pas possible de faire le moindre calcul en courant à une allure de 4:30 min au kilomètre.. En effet il est primordial de rester concentrer sur le flot de coureurs, ainsi que les nombreux pièges le long de la route tel qu’îlots et trottoirs.

 

Je vais donc courir aux sensations. Après un entrainement très consciencieux de plusieurs semaines, je décide d’attaquer immédiatement en me disant que l’on verra bien après quelques kilomètres où je me situe au niveau forme physique. Ce test sera déterminent aussi pour voir si je peux tenir ce rythme sur une longue distance.

 

A la différence de Payerne, hormis le fait qu’il a beaucoup plus de monde aujourd’hui, est que le tracé n’est pas aussi plat. Certes ce ne sont pas non plus de terribles montées infranchissables, mais pour garder une allure constante ce n’est pas l’idéal.

 

bellerive-giratoire-de-la-piscine 

Passage à gauche et à droite du plongeur figé devant la piscine de Bellerive.

 

Les 3 premiers kilomètres sont une mise en jambes et permettent de consolider son allure pour la fin de la course. Le 1er km qui se situe devant la piscine de Bellerive est couru en 4:50.

 

Le 2ème quant à lui se trouve à Ouchy en 4:33 et le 3ème qui se situe avant la Tour Haldimand à l’extrémité du Quai d’Ouchy en 4:32. Les affaires sont lancées.

 

Tour Haldimand 

La Tour Haldimand au bout du Quai d’Ouchy annonce le début de la grimpette, douce sur les premiers mètres, plus pentu par la suite.

 

Une fois la partie plane terminée, les choses sérieuses commencent. J’ai déjà commencé à dépasser des concurrents partis trop vite. Je cours avec facilité, sans gêne et sans me fatiguer. Je sens que les entrainements portent déjà leurs fruits. Mais pas de précipitations le plus dur est à venir. La différence par rapport à avant et que maintenant, avec les entrainements de VMA, j’arrive à situer la vitesse maximale à laquelle je peux courir.

 

Après quasiment 3 kilomètres rectilignes et surtout plats, on entame une courbe sur la gauche, sur l’Avenue de la Tour Haldimand. Commence alors un faux-plat montant pas trop méchant.

 

Après un autre virage à gauche, plus sec celui-là, on remarque un changement de profil, là un peu plus loin. Bienvenue au Denantou. Je me mets en mode «ça grimpe» et je dois dire qu’à mon grand étonnement cela se passe de la plus belle des manières. Je double des coureurs dès les premiers mètres de pente. J’instaure un rythme que je ne lâcherai pas pendant toute la montée. Je me dis «c’est ça le Denantou?». Bon je frime un peu, mais c’est vrai que je suis monté très à l’aise.

 

En haut de la seule difficulté de ce tracé de 10'000 mètres, je relance la machine assez facilement. La suite sera une version soft des montagnes russes. Ça grimpe un peu en passant la piscine de Montchoisi et le Tennis. L’Avenue de l’Elysée nous mène au carrefour de la Croix d’Ouchy. On arrive sur la partie que j’aime bien, un faux-plat descendant.

 

Les potes sont cantonnés devant le Zodiac et Bertrand prendra à la volée les 2 clichés ci-après. A peine le temps de les saluer et je relance à nouveau. C’est maintenant que je dois faire la différence et gagner du temps.

 

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Au passage devant le carrefour de la Croix d’Ouchy.

 

Le 4ème kilomètre est couru en: 5:11. L’allure est plus lente en raison de la montée du Denantou. Mais je n’ai pas eu l’impression de trainer sur les 600 mètres de montée.

 

407024 167268950100971 1124970059 n 

Merci Bertrand pour ces souvenirs.

 

L’air de rien le temps passe assez vite et on approche du ravitaillement situé devant la Place Milan. On y dépasse également le 5ème kilomètre, soit le milieu de la course. Je prends un gobelet après un léger ralentissement et réussi à boire 2 gorgées sans trop me mouiller…de toute façon avec la pluie j’étais déjà trempé.

 

Le milieu de course est passé en: 23:41 avec une allure de: 4:32 sur le dernier kilomètre. C’est jouable et je ne dois pas oublié les précieuses secondes que je garde sous le coude en ayant déclanger mon chrono en avance. Alors oui c’est tout à fait jouable pour mon objectif.

 

Mais je repense à Alain surmonté de sa drôle d’auréole rouge, mais je ne le vois pas. Cela fait un moment que je l’ai perdu de vue. Peu importe, je continue ma course comme je l’ai commencé, c’est-à-dire au feeling. C’est dommage car le fait de voir Alain me rassurait pour mon chrono.

 

Le 6ème kilomètre est avalé en 4:33

 

J’ai une pensée pour les spectateurs et bénévoles aux abords de la route dans le froid et l’humidité. Je profite de remercier l’organisation parfaite, ainsi que toutes les personnes ayant participés à cet événement.

 

Il faut tenir sur la deuxième partie du parcours. La route se sépare presque à l’extrémité ouest de l’Avenue de Cour. Les coureurs des 20 km passeront à gauche pour descendre sur le carrefour de la Maladière par le Chemin des Figuiers alors que les 10 km passent sur la droite pour monter vers la fin de l’Avenue de Cour. Après un virage à droite, devant le cimetière de Montoie, puis à gauche et après 200 mètres d’un chemin plus étroit, nous sommes au Chemin du Capelard. Des voitures stationnées ne facilitent pas le passage. Je préfère faire un écart et passe à l’extérieur du virage. Je suis sur la route et la majeure partie des coureurs s’agglutine sur le trottoir. Je me dis que j’ai bien fait car je peux à nouveau relancer sans être gêné.

 

Au bout de ce chemin ce sera la descente de la Vallée de la Jeunesse. Au bout de la route un entonnoir se présente à nous. Il faudra le négocier sans perdre de temps et sans chuter.Ca passe sans anicroche et c’est maintenant la partie la plus rapide pour moi. J’attends ce moment depuis le départ. A peine la descente entamée et on est déjà au 7ème kilomètres qui sera couru en: 4:38. Il faut néanmoins négocier un virage très serré après la première portion de la descente. Il y a de la boue à l’intérieur du virage, je ne prendrais pas le risque de choir pour gagner une seconde.

 

Tout le monde se laisse aller dans pente, c’est là qu’il faut grapiller quelques secondes pour la suite, tout en gardant de l’énergie pour la fin de la course. Arrivé au terme de la descente de la Vallée de la Jeunesse, il reste à négocier un virage très serré à gauche. J’essaie de passer à la corde, mais un autre concurrent a eu la même idée que moi. Je dois freiner un peu, attendre qu’il passe pour relancer une fois le passage dégagé. Nous passons une première fois sous le gigantesque giratoire de la Maladière. Notre élan est à peine freiné par la très courte montée juste après le tunnel. Un groupe de musique est situé sous ce tunnel, certainement pour se mettre à l’abri. Mais quel vacarme, c’est très désagréable car leur «musique» résonne et je dois dire m’agace un peu, peut-être la fatigue qui commence à se faire sentir, mais cela ne durera pas…

 

Nous sommes à présent sur l’Avenue Pierre-de-Coubertin et passons au milieu de cet énorme cercle. Les spectateurs se font plus nombreux et les encouragements également. Je ne regarde pas ma montre pour ne pas me mettre encore d’avantage de pression. Je sais que quoique qu’il arrive mon record sera battu, mais de combien, ça il est impossible d’y répondre pour l’instant.

 

N’oublions pas que cette course est mon deuxième objectif pour cette année et je compte bien le remplir. Deuxième passage sous le tunnel avec un certain calme cette fois. Les jambes deviennent lourdes et pourtant 2013 ne fera pas exception à la règle, en effet je me prends un sérieux coup de moins bien devant le stade de Coubertin. Mais comme cela est régulier, je n’y attache pas trop d’importance. De toute façon il est hors de question de craquer maintenant. Il reste à peine un peu plus de deux kilomètres et au niveau profil ce ne sont pas les plus difficiles. Ce moment de flottement ne durera que quelques instants, la motivation reprend le dessus.

 

Le 8ème kilomètres est passé en: 4:11 qui sera le plus rapide, mais je le savais déjà. Avec le temps maussade du jour on évitera au moins les odeurs des barbecues les 500 mètres précédent le 9ème kilomètres qui soit-dit en passant est couvert en: 4:34.

 

Lors du passage devant les ruines romaines, nos chemins se croisent avec les coureurs plus rapides, je les envie…ils ont déjà un sacré bout d’avance et ne sont plus qu’à moins de 500 mètres de la ligne d’arrivée.

 

Plus on approche et plus il est difficile de rester concentrer. Lors de la boucle ultime, où se situe le départ du Cross International de Lausanne, on peut observer à nouveau des concurrents qui ont quelques précieuses minutes d’avance, je les envie toujours…

 

Puis c’est à notre tour de passer devant le camping de Vidy et de scruter brièvement les «attardés», ça fait du bien et avant de descendre sur la fin du parcours, nous croisons également d’autres athlètes en train d’en découdre avec le final de cette course, il nous envie…

 

Ma stratégie d’accélérer sensiblement sur le dernier kilomètre me confirma qu’il m’en restait un peu dans les jambes. Je double encore 2 ou 3 coureurs sur les derniers 400 mètres et ensuite je fais mon entrée dans le stade. Il reste ce fameux virage tant utilisé pendant mes entrainements de VMA. Je sais que je touche au but.

 

20130427 153716 

C’est bientôt la délivrance…il ne reste qu’un demi-tour de piste.

 

Une fois la ligne d’arrivée franchie, je regarde immédiatement ma montre et remarque sur le cadran un chrono de 46:14 ce résultat me convient parfaitement. Je m’arrête quelques instants et remarque Lucie et sa copine derrière les grillages à quelques centimètres. Elle me dit avoir vu sur le panneau d’affichage un temps dans les 45 minutes et quelques…je n’ose y croire. Du coup certaines questions me trottent dans la tête: et si j’avais suivi Alain ? Et si je m’étais mis à sa hauteur avant le départ ? Il ne faut pas trop en demander tout de même.

 

Mon temps officiel est de 45:32 ce qui constitue mon 10 km le plus rapide depuis que je cours, soit 2008.

 

Après quelques secondes je sens déjà le froid m’envahir, je décide d’aller chercher le sac d’habits au stade sans plus attendre et tant pis si je ne vois pas l’arrivée de Nathalie. J’imagine qu’elle aura aussi froid et elle sera contente de mettre quelque chose de sec.

 

Une fois de retour, il ne faut que quelques minutes pour voir arriver Nath’ avec un large sourire, trempée, mais avec une joie non dissimulée. Elle vient de faire un temps de 54:05. Son objectif était de faire en dessous des 60 minutes. Objectif largement atteint. Elle se classe 38ème de sa catégorie pour sa deuxième participation à cette course et certainement pas la dernière.

 

Nous avons une pensée pour les coureurs des 20 km car il fait de plus en plus froid et la pluie se fait plus intense. Une fois changé, nous quittons le sud de la ville, la pluie, le froid et la pénombre qui commence à envahir le stade et les environs.

 

Ce qui me fait plaisir est que j’ai pu courir avec une allure constante et ce dès le début. Plus de la moitié de la course est courue à une allure comprise entre 4:32 et 4:34 minute/kilomètre. Mais je sens que je peux encore améliorer ce chrono. Je bats tout de même mon temps de 2009 de 5 minutes et 30 secondes. Le rendez-vous est désormais pris pour le 26 avril 2014 et tenter de descendre au-dessous des 45 minutes…

 

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Prix souvenir: 1 t-shirt technique et la fameuse médaille qui fait chaud au cœur à l’arrivée.

 

Je n’avais pas cette année les jambes pour descendre au-dessous des 45 minutes. Les oriflammes rouges sont parties trop vite pour moi. Mais il est certain que ce n’est que partie remise pour 2014.

 

Je n’ai couru qu’une fois cette semaine. Mercredi j’ai fait un footing de 60 minutes (10,5 km) dans les environs d’Eclagnens. Les 3 premiers kilomètres furent difficiles. Ensuite le corps a repris le dessus et la machine s’est mise à ronronner toute seule. Je vais lever le pied ces prochains jours et ensuite me motiver à nouveau pour un autre plan d’entrainement avec un objectif aussi intéressant que les deux derniers. Le plaisir est toujours intact pour cette manifestation et j’espère le demeurera pour les prochaines éditions.

 

20km-lausanne-2008-2012 

Un panorama de mes dernières éditions de 2008 à 2012.

 

parcours-course 

 

La course au microscope:

 

Chronometre-762130.gif 

Course de 10 km (10:04)

Temps final officiel: 45:32,6 (46:14 temps brut)

Vitesse moyenne de 13,22 km/h

Vitesse maximale: 21,0 km/h

868 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,32 m/km

 

Première partie de la course

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

Allure

04:50

04:33

04:32

05:11

04:32

Temps

04:50

09:24

13:57

19:08

23:41

 

Deuxième partie de la course

 

Distance

6 km

7 km

8 km

9 km

10 km

Allure

04:33

04:38

04:11

04:34

04:24

Temps

28:15

32:54

37:05

41:40

46:04

 

Classement dans ma catégorie (Hommes H50): 37ème sur 334

Classement overall hommes: 747ème sur 4’137

 

Max

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 13:01

Reconnaissance du Cross des Amis de la Nature mercredi 20 mars 2013

20130320 173508 

 

 

Je profite de cette fin de journée ensoleillée pour combiner ma sortie de 30 minutes en footing pour mon entrainement des 10 kilomètres de Lausanne le 27 avril prochain et la reconnaissance de la compétition le Cross des Amis de la Nature.

 

Mais il ne faudra pas trader car le ciel s’assombri méchamment sur le Jura.

 

Je connais le parcours parfaitement pour l’avoir pratiquer à trois reprises dans le cadre du Trophée lausannois. Ce fut en 2009, 2010 et 2011.

 

Je me présente sur la ligne (virtuelle) de départ et entame les trois tours de 2 kilomètres chacun que constitue cette course programmée le samedi 23 mars 2013.

 

Le but aujourd’hui est de voir dans quel état est le parcours après un hiver tenace et une météo capricieuse.

 

Je dirais que dans l’ensemble, le tracé est correct. Il y a bien quelques endroits un peu boueux, mais cela reste tout à fait gérable. D’autant plus si le temps est sec d’ici 2 jours, les différentes zones humides devraient se résorber. Il y a un fin tapis de feuilles dans la forêt, ainsi que de nombreuses branches. Je suis certain que tout sera nickel d’ici la fin de la semaine.

 

Il fait presque chaud et je me rends compte à la fin du premier des trois tours que je suis trop habillé. Tant pis je ferais avec. Si la météo est identique samedi il sera préférable de courir en court. Mais il me semble bien que la pluie fera son retour.

 

Avec les entrainements à plat pour les 10 kilomètres de Payerne, j’en ai presque oublié ce que sont les montées. Je vais très vite m’en rendre compte.

20130320 173400 

 

On aperçoit sur la gauche de la photo (à droite de la villa blanche) le petit point rouge, c’est la chaise qui marque le début du changement des hostilités.

 

Il faut relativement chaud à découvert et frais en forêt.

20130320 173144 

20130320 173207 

 

 

C’est une véritable tentation d’avoir mis cette chaise au bas de la montée du cimetière.

Parce que là ça grimpe un peu…heureusement ce n’est pas trop long.

 

Ma stratégie lors de ce passage est de marcher. J’ai essayé une fois d’y courir…je me suis cramé les jambes. De toute façon, en courant, je ne gagne rien du tout.

20130320 172311 

20130320 172454 

 

 

Certaines zones sont encore trempées.

 

Un parcours toujours aussi exigeant, mais le cadre de la course est agréable. La partie en forêt fait vite oublier le début de course sur le bitume. Trois boucles de 2 kilomètres court, mais à la troisième grimpette du cimetière, on est content de ne pas en faire une quatrième.

 

J’ai un entrainement de VMA vendredi soir et une sortie footing dimanche. Alors cette course de Chavannes ne sera pas un objectif pour moi. Je pensais tourner en 12 minutes au tour hier soir. Ce serait bien si je pouvais boucler les 3 tours avec une moyenne de 11 minutes au tour.

 

Au moment de quitter les lieux je croise Michel qui je pense s’en va faire quelques tours de circuits sur le parcours de la course.

 

 

parcours

Irrémédiablement le même parcours que les années précédentes.

 

L’entrainement au microscope:

 

Chronometre-762130.gif

 

Parcours de 6,00 km

Temps final: 34:39

Vitesse moyenne de 10,3 km/h

Vitesse maximale: 13,3 km/h

549 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,48 m/km

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

5,98 km

Allure

06:17

05:38

06:07

05:23

06:05

05:06

Temps

06:17

11:55

18:03

23:26

29:32

34:39

 

Max

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 08:56

Je pensais que la sortie de ce soir serait comme d’habitude, je me suis trompé.

 

Après m’être préparé au travail, j’entame ma sortie qui va durer entre 60 minutes et 75 minutes on verra suivant l’état.

 

Tout commence magnifiquement bien, il fait beau, pas trop froid et je suis motivé…

 

J’ai encore pas mal de compétitions cette année et j’aimerai garder un niveau acceptable avant d’attaquer la saison 2013 avec d’innombrables objectifs.

 

J’ai déjà mon parcours en tête, faire un peu de grimpette au début et finir en douceur vers la fin.

 

12novembre2012-accident

 

Je vais passer par Crissier, puis monter en direction de Jouxtens-Mézery car je sais que ça monte pas mal par là-bas. Arrivé aux abords de la route cantonale qui mène à Romanel, j’amorce ma descente en direction de Prilly.

 

Je vais encore tourner un peu du côté de Renens pour que la sortie avoisine le temps que je m’étais fixé.

 

En débouchant sur la Rue de Prilly, je tourne à gauche en me dirige en direction du garage de l’Etoile. Comme à chaque intersection, entrée de garage je regarde sur la droite si il n’y a pas de voiture ou autres véhicules.

 

J’arrive à la hauteur de la station Migrolino et après un bref coup d’œil sur la gauche je continue mon chemin car la voie est libre.

 

Après tout s’accélère, je me trouve au milieu de l’accès de la station-service et je vois une voiture grise sur ma gauche qui s’engage à ladite station. La voiture est passée de «sur la Route de Prilly» à «sur moi». Impossible de réagir, je m’arrête en me disant qu’il va freiner, qu’il m’a vu…

 

Que nenni, il continue sa route. Je pose ma main sur le capot, me tourne légèrement et je me sens projeté en l’air comme un fétu de paille. Je retombe 2 ou 3 mètres plus loin, sur le dos.

 

Dans ma chute je me suis rappelé mes 30 ans de moto et par instinct je trouve la meilleures figure pour ne pas me faire trop mal lorsque je vais atterrir…car je vais atterrir c’est certain.

 

Je me retrouve étaler sur le sol avec une forte douleur au bas du dos, plus tard je sentirais un picotement au coude gauche, une partie de la peau a été arrachée en tombant.

 

Le conducteur fautif s’arrête à quelques mètres et vient voir comment ça va. Je dois dire que cela allait mieux avant. Je sens que la personne est toute désolée. Je respire fortement et je crois que cela lui fait un peu peur. En fait il faut bien que je récupère mon souffle, n’oublions pas que je me suis retrouvé au sol en 2 secondes à peine.

 

Un autre témoin, une fille, téléphone au 144. Apparemment elle est un peu énervée car l’interlocuteur à l’autre bout du fil lui pose des questions qui ne paraient pas appropriées à son goût. Elle aimerait juste que l’ambulance arrive. Je dois dire que moi aussi.

 

12novembre2012-accident1 

Fin prématurée de ma sortie à la hauteur de la station-service Migrolino.

 

Une personne a eu la gentillesse de me couvrir avec une couverture. Je dois dire que ça fait du bien. Mais je suis à même le sol et ça commence à devenir frais.

 

Plusieurs personnes se sont arrêtées, je vois un homme déboucher depuis la droite en enfilant un gilet fluo. Il demande comment ça va, mais il me semble bien que personne ne lui répond.

 

Le sol commence à devenir frais et je sens le froid qui commence à m’envahir petit à petit. Ce qui me rassure c’est que je ne vois pas de lumière au bout d’un tunnel et ma vie ne défile pas devant mes yeux à grande vitesse.

 

Une sirène retentit dans la nuit, voilà les secours…une gentille demoiselle me demande comment ça va en me maintenant la tête droite. Elle me fait un contrôle de de mon dos, des jambes et de la nuque. Apparemment tout va bien, enfin il n’y a rien de casser.

 

Je n’imagine pas si à ma place, une femme et une poussette ou même une personne âgée avaient été présentes.

 

Comme il n’y avait pas de fractures, les ambulanciers m’ont aidé à me relever. La suite du contrôle va se faire à l’intérieur de l’ambulance, au chaud.

 

Le collègue de la gentille demoiselle prend quelques renseignements sur moi et ensuite prise de pression, analyse des pupilles. C’est confirmé, tout va bien.

 

En sortant du véhicule, je demande quand même à la secouriste si elle peut me faire un pansement à mon coude gauche. Je n’aimerai pas que la plaie frotte sur mes habits.

 

Elle me dit qu’elle n’est pas spécialiste en pansement et m’applique un bout de tissu avec deux morceaux de papier collant type «épilation garantie» et c’est tout, pas de désinfectant!

 

Mais ce n’est pas terminé. La police doit m’entendre aussi sur l’incident. Les questions continuent. Le conducteur fautif est en plein interrogatoire. Nous nous rendons avec son collègue à l’intérieur de la station pour une déposition complète.

 

En tant que «victime» je suis du bon côté de la ligne. Autre grande première (après le vol plané de tantôt) je vais souffler dans le ballon. Le policier me dit que même en tant que piéton je dois faire le test de l’éthylomètre. Comme je ne bois pas d’alcool cela ne me pose aucun souci.

 

Les renseignements cette fois sont plus complets. Depuis l’accident il s’est écoulé plus d’une heure. Je devrais recevoir les documents de la part de la police d’ici demain matin.

 

À chaque mouvement je sens le bas du dos. J’espère que cela ne va pas durer trop longtemps. On verra bien…

 

Je ne suis pas loin de mon travail et termine le dernier kilomètre en trottinant. Je n’ai pas trop envie de courir, mais cela va me réchauffer un peu.

 

Je vais rester un peu tranquille ces prochains jours et espère bien me remettre à la course à pied très rapidement.

 

L’entrainement au microscope:

 

Chronometre-762130 

Entrainement de 8,12 km + 1,02 km

Temps: 48:53 + 6:52

Vitesse moyenne de 10 km/h

Vitesse maximale: 15,2 km/h

853 calories «grillées»

Allure moyenne: 6,01 m/km

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

Allure

05:31

05:53

05:48

06:19

06:25

05:56

05:40

05:35

Temps

05:31

11:24

17:13

23:32

29:57

35:54

41:34

47:10

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 13:17

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CR - Grand Trail du Saint-Jacques du 22 septembre 2012 (1ère édition)

Epreuve mythique sur le GR65

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Autant le dire tout de suite, ce fut un weekend de rêve...mais ce ne fut pas facile et de loin!

 

Faire un trail est déjà exceptionnel pour moi (celui-là était le 2ème après celui du Trail de la Vallée de Joux en 2010 sur un parcours de 20 kilomètres). Une des particularités de cette course est qu’elle se déroule, en partie, sur le chemin de Compostelle sur la Via Podiensis (la Voie du Puy)...mais à contresens des pèlerins.

 

Voir le compte-rendu du mois de décembre sur la reconnaissance de ce trail. A la base il était prévu que je participe sur la distance de 47 kilomètres. Mais à cause d’une blessure au mollet gauche, j’ai dû revoir mes objectifs à la baisse. Mais ce n’est que partie remise.

 

Un seul objectif au programme: «terminer cette course». Objectif atteint.

 

La première surprise du jour fut le changement de distance. La course était annoncée avec un parcours de 26 kilomètre. Au final, pour la version courte, nous avons finalement terminé avec un total kilométrique de 29,45. C’est beaucoup! Les 2 autres distances n’ont pas échappés à la règle et le 47 kilomètres devint 51 kilomètres. Le 66 kilomètres devint 71 kilomètres.

 

Les 5 possibilités de participer à cette manifestation:

La Via Podiensis: 26km (dossard vert avec numérotation dès 3’000)

La Via Podiensis - randonnée: 26km (dossard vert avec numérotation dès 6’000)

Le Trail du Gevaudan: 47km (dossard jaune)

Le Grand Trail du Saint-Jacques - solo: 66km (dossard bleu)

Le Grand Trail du Saint-Jacques - relais: 66km (dossard rouge)

 

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A 1 chiffre près et c’était mon numéro de plaque de moto (3770)

 

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C’est la bonne rangée.

 

Nous récupérons les dossards le vendredi soir ce qui nous évitera un stress inutile dès le samedi matin. Mail il faut néanmoins présenter le certificat médical qi est une particularité en France. Pas de certificat, pas de compétition.

 

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Il n’y a pas foule en ce milieu d’après-midi. La remise du sésame n’en sera que plus rapide.

 

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Nous profitons également de flâner un peu au village de course qui je dois dire est minuscule.

 

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Tout est bien indiqué. Le 12 septembre le nombre de coureurs est bloqué à 2'000.

 

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Un impressionnant mur d’escalade nous accueil dès notre entrée.

 

Avec le dossard nous avons droit à plusieurs cadeaux:

 

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1 sac

 

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1 boîte de lentilles Sarabot.

 

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1 buff estampillé du Trail du Saint Jacques

 

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1 paquet de bonbons à la Verveine fourrée à la liqueur.

 

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On en reparlera…mais après la course.

 

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Une photo souvenir devant l’affiche officielle.

 

Il est noté dans le règlement de course qu’aucun gobelet ne sera distribué sur le parcours. Les organisateurs de ce trail ont prévu de mettre à disposition des participants des gobelets en location pour 2 Euros. Je l’avais déjà lu précédemment et il était plus simple de le prendre sur place. De plus comme il est aussi aux couleurs du Trail je me dis qu’il sera tout aussi bien sur ma bibliothèque.

 

 

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Mais je dois dire que j’ai été surpris de voir qu’il y a avait des gobelets aux ravitaillements. Je ne suis pas déçu de les voir, mais je me serais bien passé de me trimballer ce gobelet qui baldinguait sur mon Camel Bak pendant presque 30 bornes.

 

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Nous profitons de faire un détour par la cathédrale du Puy qui, avec le soleil couchant, illumine la ville depuis son promontoire. Nous la reverrons demain après-midi.

 

Le rendez-vous pour les navettes (des gros bus en fait) était à la Place de la Libération entre 06h45 et 07h30. Ce qui annonçait immédiatement un réveil matinal. La nuit fut courte. Je n’ai dormi que 3 heures.

 

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La superbe maison d’hôte avec le château de Bouzols tout à gauche.

 

Nous avions choisi de prendre, pour varier des hôtels habituels, une chambre d’hôte un peu à l’extérieur de la ville du Puy. De plus ces chambres ne font pas défaut car il est à rappeler que nous sommes au départ du chemin de Compostelle.

 

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Vu la température un peu fraîche, nous ne profiterons pas de la piscine.

 

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Nous avons eu une excellente idée. Notre port d’attache était à Arsac-en-Velay où le château de Bouzols dominait les lieux jonché sur sa colline.

 

L’endroit était calme et donc excellent pour la concentration et la récupération. Nous avons appris que 4 autres personnes seraient également de la partie et compléterait les chambres manquantes.

 

Evidement il était impératif de prendre en compte la distance jusqu’au Puy. On a mis environ 25 minutes jusqu’au point de ralliement pour les navettes.

 

Notre arrivée au Puy le jour d’avant nous a permis de faire une mini reconnaissance des premiers hectomètres de la course à Saint-Privat d’Allier. Nous avons aussi remarqué la merveilleuse boulangerie au centre du village.

 

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Le château de Saint-Privat.

 

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L’église de Saint-Privat d’Allier, proche du départ.

 

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Un balisage professionnel.

 

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Un superbe moulin précédent la montée.

 

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En quelques photos, le début de la course et sa montée.

 

Le ton était déjà donné car après quelques centaines de mètres les pentes commencèrent à pointer le bout de leur nez. J’ai fait le début de la reconnaissance seul, mais je dois dire que les jambes me démangeaient et à chaque virage je me disais «allez! Encore quelques mètres». Mais il faut être raisonnable, le grand jour n’est pas ce jour, mais demain.

 

Le réveil est réglé à 05h00. Tout va s’enchainer sans problème. Il faut dire que préparer son matériel de course la veille évite bien des surprises. Le petit déjeuner se fait en compagnie des 4 autres coureurs (1 père et ses 3 enfants). Il est maintenant 06h15 et il est temps de se déplacer sur le point de rendez-vous. La pluie commence à tomber et nous entendons un bruit assourdissant sur les toits. Ben ça commence mal! Heureusement cela ne durera qu’un instant.

 

Nous décidons d’y aller en voiture (je ne vois pas d’autres solutions à cette heure pour le transport).La seule chose qui me tracasse un peu c’est de trouver une place de parc pour une bonne partie de la journée. On nous a préconisé de parquer vers l’hôpital et effectivement le nombre de places sont en suffisances.

 

Après un dernier contrôle et une fois tout le matériel en vérifié, nous quittons la voiture et nous nous dirigeons vers la Place de la Libération. Il nous faudra bien 8 bonnes minutes pour la rejoindre. Evidemment nous ne sommes pas les seuls, mais le problème de la voiture est réglé.

 

Une fois sur place, nous cherchons le bus correspondant à notre destination. Pour nous se sera Saint Privat d’Allier. Il est préférable de ne pas se tromper. Une fois installé, il ne reste plus qu’à remplir le bus de son lot de sportifs et filer du côté du premier point de départ.

 

Le trajet sera rapide et nous arrivons bien assez tôt. Cela ne me dérange pas du tout. En effet j’aime bien avoir du temps pour la préparation du matériel et pour se mettre en condition. Nous prenons possession des lieux en nous déplaçant sur la zone de départ. Nous glanons quelques informations pour la suite des opérations. A chaque fois que nous avançons, une nouvelle question me vient à l’esprit. Maintenant il faut trouver où déposer mon sac pour que je puisse le récupérer à l’arrivée.

 

L’organisation est bien rôdée, ce qui est un paradoxe du fait que nous participons à une première édition. Bien entendu, tous n’est pas parfait (heureusement du reste). Comme par exemple qui s’occupe des sacs des participants. Un officiel dit clairement que ce doit être le coureur lui-même, alors qu’un bénévole lui assure que ce sont les bénévoles qui chargeront les navettes. Je laisserai mon sac à l’entrée des vestiaires en me demandant si je le reverrai un jour.

 

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A l’intérieur de l’église attendait les petits pains pour le ravitaillement du lendemain.

 

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Le ravitaillement derrière, l’église de Saint-Privat, en eau pour les courageux venants du domaine du Sauvage.

 

Comme à chaque fois lors de course de moyenne et longue distance, le paysage est formidable, mais il est rare que je puisse en profiter. En plus sur ce parcours délicat, il est préférable de regarder où l’on pose les pieds. Il y aura des passages assez délicats. Je garderai très longtemps en souvenir la traversée du sentier des Chibottes aux alentours du 23ème kilomètre, nous le verrons plus en avant dans ce compte rendu.

 

Les Chibottes ou Tsabones étaient, au XIXe siècle, des habitations temporaires ou saisonnières dans les champs et les vignes. Ainsi des habitants du Puy-en-Velay qui possédaient une vigne à Vals-près-le-Puy, y avaient généralement une Chibotte qu'ils occupaient le dimanche et pendant l'été, selon un schéma rencontré dans de nombreuses régions du Midi.

 

Dans les années 1920-1930, ces cabanes, d'un emploi malcommode, commencèrent à être abandonnées pour de petites pavillons carrés, maçonnés et à toit de tuile plate, plus confortables.

 

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L’église de Saint-Privat, synonyme pour nous de départ et pour le parcours long le 40ème kilomètre.

 

Mais passons aux choses sérieuses, il nous reste encore quelques instants avant le grand départ. Nous profitons d’immortaliser ces derniers moments à Saint-Privat d’Allier

 

La météo n’est pas au top, le ciel est gris et quelques gouttes tombent. Ce n’est pas bien méchant, mais la suite de la course ne prédit rien de bien. Lors de notre petit déjeuner avec l’autre groupe de coureurs, une des filles nous avait dit qu’il y aurait de la pluie de 07h00 à 09h00.

 

Apparemment elle ne s’est pas trompée et on ne s’en plaindra pas.

 

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Prêt au départ…

 

Je laisse Nathalie et sa maman pour me positionner dans la zone de départ. Je suis assez loin de l’arche, mais j’aurai bien le temps de mettre en jambes. La seule chose qui m’inquiète un peu est le passage 500 mètres plus loin dans la première montée en forêt.

 

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Dans le peloton, 15 minutes avant le départ.

 

Il est 09h00 tapant et on y est à ce fameux Grand Trail du Saint Jacques premier du nom. Depuis plus de 10 mois que nous en discutons, il était temps de partir.

 

Le coup d’envoi est donné par qui n’est autre que le maire du Puy en Velay. On débute doucement car il est impossible de courir vite dans la rue étroite. A ma grande surprise cela se décante assez rapidement. Après quelques centaines de mètres, nous attaquons le début de la côte. Je suis encore en terrain connu, mais plus pour longtemps.

 

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Partie 1: kilomètre 0 à 5.

La différence entre un trail et une course sur route est la notion du temps pour effectuer cette course. En effet sur route la vitesse est primordiale pour un bon résultat. Le trail quand à lui est plus axé sur le fait de terminer la course. Je sais que je n’ai pas encore ce réflexe, mais j’aimerai bien profiter pleinement de ce parcours.

 

Je me rends compte que ça grimpe tout de suite. Nous marchons et je ne me voyais pas courir, comment l’aurai-je pu avec ce monde. Voilà le premier kilomètre passé et la course est lancée pour de bon.

 

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J’ai tout ce qui faut avec moi pour me ravitailler, des barres énergétiques, de la pâte de fruit et 1 litre de boisson isotonique au citron. On monte toujours mais c’est nettement moins raide. Nous arrivons au village qui porte le doux nom de «Le Chier» qui veut dire caillou ou grosse pierre.

 

Le deuxième kilomètre est ainsi avalé…la vitesse n’est pas au rendez-vous, mais comme on n’avait pas rendez-vous avec cela tombe bien.

 

L’ascension continue et je me dis qu’elle se terminera bien une fois. Nous dépassons des randonneurs partis plus tôt. Les marcheurs devaient normalement partir après les coureurs.

 

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Nous traversons la départementale D589 et continuons la grimpette. Au plat (il n’y en pas beaucoup) et dans les faux-plats je cours et dès que ça monte un peu plus, je marche. C’est une manière comme une autre de s’économiser les jambes. La montée va perdurer jusqu’au kilomètre 5, ensuite cela va se calmer.

 

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Les 2 kilomètres qui vont suivre seront entièrement en forêt. Ensuite nous serons à découvert. C’est à cet instant que le soleil décide de faire son apparition et nous baigne de sa chaleur. Il n’est pas encore 10h00 et il fait déjà chaud.

 

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Et ben on n’y est pas encore!

 

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Partie 2: kilomètre 5 à 8.

 

Je ne me souviens pas de tout car tout me parait identique, mais au fil des kilomètres, nous croisons des pèlerins qui ont l’air bien étonné de nous voir courir et dans le mauvais sens de surcroît. Nous dépassons encore des marcheurs qui ont la gentillesse de nous laisser passer. Ce balai va du reste durer une bonne partie de la course. Je ferais de même en me mettant sur le côté dans les moments de moins bien.

 

Je me décide de marcher (ce n’est pas la première fois) et mange un morceau de pâte de fruit. Ça passe moyennement. Le premier ravitaillement n’est plus très loin. Nous sommes à Bains. Il y a du monde sur la place du village et l’ambiance est sympa. Les bénévoles ont le sourire et sont d’une gentillesse sans limite.

 

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Le premier ravitaillement à Bains. Certaines jambes commencent déjà à tirer.

 

Après 4 carreaux de chocolat et un bon verre de Coca (dans ces fameux gobelets que nous n’aurions pas dû trouver aux ravitaillements). Je dois dire que cela passe très bien quand même. J’entends 2 coureurs pester sur certains participants qui n’aurait rien trouvé de mieux que de jeter leurs emballes de gels ou barres en route. Tout ça pendant que je vidais ma poche de mes propres déchets. Je leur réponds que ces gens-là n’ont rien compris, mais si personne ne les éduque cela ne sera pas la dernière fois que nous verrons des détritus sur la route.

 

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Partie 3: kilomètre 8 à 12.

 

Bon ce n’est pas tout ça, l’endroit est bien sympathique, mais la route est encore longue. Et nous n’avons pas encore fait la moitié du chemin.

 

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Il reste plus de la moitié du chemin.

 

Sur la suite du parcours, je manque de peu de chuter sur plusieurs petits cailloux. Un réflexe bienvenu m’évite le pire.

 

Un peu plus loin, une fille est au sol, assise sur un bout d’herbe, apparemment avec une foulure au pied droit. Elle attend les secours avec d’autres personnes, donc je ne vois pas la nécessité de m’arrêter.

 

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Partie 4: kilomètre 12 à 16.

 

A part un léger faux-plat montant, le tracé est en pente douce et cela permet de s’économiser. Ce qui nous fait passer sans trop d’encombres les kilomètres 14, 15, 16 puis 17.

 

Il y a un peu d’animation dès que l’on entre dans un village. Le public est présent pour nous encourager. Il est vrai que cela fait une sacrée manifestation pour ces petits hameaux.

 

Avant d’entrer dans le village, nous passons sous la route D906 pour ensuite attaquer une petite montée qui nous amènera au centre du village.

 

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Partie 5: kilomètre 16 à 19.

 

C’est au kilomètre 18 que nous contournons la charmante petite église de Saint-Christophe-sur-Dolaison. Mais je ne suis pas là pour faire du tourisme. Et c’est bien là tout le problème, je dois faire encore un travail sur moi afin d’apprécier ces bons moments. Ne pas me mettre de pression inutile. Le trail est certes une compétition, mais je ne pense pas au même titre qu’une course sur route ou un marathon.

 

Nous sommes toujours sur de petits chemins pas très larges. On se trouve même sur un chemin caillouteux qui fait office de ruisseau. Nous croisons encore des pèlerins qui s’écartent pour nous laisser passer.

 

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Partie 6: kilomètre 19 à 21.

 

Une concurrente m’adresse la parole et me demande si j’habite à Lausanne (j’avais le sweet-shirt du marathon de Lausanne). On discute un peu mais je ne suis pas très à l’aise pour parler. Le chemin est difficile et j’aimerais utiliser le peu d’énergie que j’ai à me concentrer sur les pierres qui défilent devant moi, heureusement pas à grande vitesse.

 

Nous approchons de La Roche qui sera le synonyme du second point de ravitaillement. Le ravitaillement sert aussi de point de contrôle et un bip retenti au passage de chaque coureur.

 

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Au deuxième ravitaillement, il n’y a pas de solide (c’était prévu). Je m’arrête et prend à nouveau un gobelet de Coca. Je me retire un peu pour me poser sur un mur car je chancelle. Mais je me dis que ce n’est pas la bonne solution. Si je reste assis, je crains de ne pouvoir repartir.

 

Je vais marcher un peu plus pour bien récupérer. Au kilomètre 21, la pente se fait plus prononcée et le chemin plus étroit, il est encombré de caillasse…c’est chaud!

 

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Partie 7: kilomètre 21 à 24.

 

Au cinquième virage, on déboule sur la route qui est large, cela fait bizarre. On va prolonger encore pendant 2 kilomètres et cela me flinguera bien les cuisses. Et pourtant j’aime bien les descentes, mais je dois dire qu’une petite montée ferait du bien.

 

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Les rochers sur le chemin des Chibottes.

 

On tourne à gauche avant d’entrer sur le sentier des Chibottes, je me dis que le passage sera agréable. Je me suis bien trompé, en effet sur le dénivelé officiel sur la fin du parcours on y trouve un trait presque vertical…et bien c’est là. Et pour ne pas laisser planer le doute, une bénévole nous dit que ce sera la dernière montée et nous encourage…

 

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Il ne reste plus que la distance d’une course populaire.

 

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Au passage du parc des Chibottes le concurrent qui se trouve devant moi n’est pas à la noce. Robert Redford murmurait à l’oreille des chevaux, j’ai l’impression que ce coureur a pris comme confident un jeune bouleau et il n’était pas prêt pour le lâcher. Je ne suis pas en meilleure posture ou à peine. Dès que je termine une montée d’escaliers, la tête se met à tourner.

 

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Partie 8: kilomètre 24 à 26.

 

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L’arrivée sur le Puy-en Velay est splendide.

 

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Normalement nous devrions être au kilomètre 21, mais j’ai des doutes.

 

Mais avant la grimpette de la cathédrale, il faut y arriver. Après une descente sans fin, nous continuons sur un plat où la pancarte nous indiquant les 4 derniers kilomètres est dressée sur notre gauche. Mais je ne crois plus les distances affichées.

 

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Et voilà que ça descend encore et c’est raide. Bon il est vrai que le fait de s’approcher de la fin motive, mais les cuisses commencent à chauffer.

 

Nous sommes actuellement sur du bitume. Nous passons au travers de plusieurs maisons avant d’amorcer une descente dans un pré. Le concurrent devant moi entame sa descente en zig-zag, ces jambes chauffent plus que les miennes on dirait. Il y a bien un escalier sur la gauche, mais je coupe à travers champ, c’est toujours ça de gagner.

 

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On y croit.

 

Je me retrouve avec une poignée de coureurs. Nous avons fait le yoyo tout du long de la deuxième partie de la course.

 

26ème kilomètre à la Rue de Compostelle. Après un double virage droite-gauche, on entame sur l’interminable Rue des Capucins, c’est long. Traversée du Boulevard Saint-Louis sous bonne garde de la gendarmerie.

 

Dès cet instant nous sommes dans la partie historique de la ville du Puy. Malheureusement l’heure n’est pas au tourisme (c’est prévu le lendemain, si les jambes fonctionnent encore).

 

La route est longue jusqu’à la cathédrale et on devra passer par de nombreuses ruelles étroites.

 

Tout va commencer par la Rue Saint-Jacques (sur une petite portion), la Rue Félix Boudignon, puis Rue des Mourgues.

 

On continue sur la Rue Porte Aiguière, et c’est après que ça va sérieusement se gâter.

 

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Début des nombreux escaliers (je n’ai pas eu la force de les compter)

 

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On est sur le bon chemin.

 

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Petite halte méritée sur le banc de gauche.

 

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A l’intérieur de la cathédrale Jacques veille.

 

Et pourtant cette cathédrale était si jolie. Nous l’avions vue le vendredi soir lors de notre arrivée au Puy baignée par un soleil radieux. Le passage devant le même monument le samedi en début d’après-midi fut moins réjouissant. Je crois bien que c’est la première fois que je monte des escaliers de cette façon…j’étais lessivé, vidé. Je titubais et me demandait si les touristes, nombreux autour de la cathédrale, comprenaient bien la situation.

 

 

C’est pénible, mais le sourire est toujours de la partie.

 

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Mais puisque je vous dis que c’est dur…mais déjà arriver là est une victoire pour moi.

 

En prolongement de l'Avenue des Tables, nous trouvons les escaliers de la cathédrale. Ces horribles escaliers devrais-je dire.

 

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Les quelques marches qui nous séparent de l’office du tourisme.

 

Et ce n'est pas terminé, nous tournons sur la gauche pour nous engouffrer, avec des marches supplémentaires, en direction de l'hôtel Dieu juxtaposant la cathédrale. Les visiteurs à gauche et les coureurs à droite, bienvenue à l’office du tourisme du Puy.

 

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Partie 9: kilomètre 26 à 29,44.

 

Le parvis de la cathédrale n’étant point l’arrivée, il est temps de continuer notre route.

 

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Les mirettes en prennent un grand coup, c’est magnifique.

 

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Saint-Michel d’Aiguilhe.

 

Je ne le sais pas encore, mais la fin de course va être un long chemin de croix (logique on est sur Compostelle). Je n’en vois pas le bout, tous les 500 mètres on nous lance que l’arrivée est proche…Ca fait 2 kilomètres que cela dure.

 

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Il ne reste que quelques hectomètres, peut-être les plus éprouvants.

 

L’organisation a un certain sens de l’humour. A quelques centaines de mètres de la fin de la course, une arche d’un des sponsors enjambe le parcours et semble déterminer la fin du calvaire. La fatigue n’aidant pas, il aurait été logique après analyse, de se rendre compte qu’il n’y avait ni tapis de chronométrage, ni coureurs après ce point. Les 200 derniers mètres s’allongèrent à mesure que j’avançais.

 

J’ai eu un réel plaisir à terminer ce trail, mais hélas il est déjà terminer. Les souvenirs de ce périple vont m’accompagner encore un moment. Je parle déjà de participer à la deuxième édition en 2013…c’est bon signe.

 

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L’arche d’arrivée, la vraie.

 

Une fois la ligne d’arrivée franchie, une seule chose m’importe…me coucher et dormir. Je me dis dès lors que l’épisode du marathon de Paris refait surface et je me vois déjà dans les dédales de l’hôpital du Puy, à côté de la voiture (prémonition?).

 

Le temps d’attraper un gobelet de Coca et je me retire tranquillement sur la gauche pour un futur repos bien mérité. Il faut dire que je ne demande rien à personne.

 

Je savais que j’avais le temps, Nath et sa maman ne devrait pas arriver avant au moins 4 heures. Je me couche dans l’herbe, sur le terrain de football. Il me faudra quelques minutes pour trouver une position agréable. Les jambes tiraient devant et derrière, même le tendon d’Achille était sensible. Il me faudra 2 jours pour retrouver une démarche à peu près normale.

 

Une fois couché, je me suis reposé 1h30 couché au soleil à profiter du soleil et de la température très clémente en ce milieu d’après-midi (il devait faire 22 ou 23 degrés)

 

5 minutes après mon arrivée, le premier du 47 kilomètres en terminait avec son parcours.

 

Je suis très content de cette expérience et me rends compte que j’ai eu le mental nécessaire pour terminer. La question qui me turlupinait vers la fin n’était pas de savoir à quel moment je m’arrêterai, mais comment je finirai…

 

Je suis officiellement un pèlerin car j’ai ma créanciale et je suis enregistré au registre de l’église.

 

Après une analyse de cette course, je me suis rendu compte que j'avais fait des erreurs. Je n’ai par exemple pris ma première pâte de fruit trop tard (11ème kilomètre). De plus, j’avais bu presque 1 litre de boisson isotonique, ce qui est bien, mais je pense que ce n’est pas suffisant. Il faut dire que les deux derniers décilitres ne furent pas très bons car ils avaient pris la température ambiante. Et chaud, ce n’est pas très bon.

 

Il m’a manqué du temps (je pense que 3 mois est un minimum pour bien se préparer). Mais je garderai en mémoire un parcours magnifique avec des paysages sublimes. Une organisation quasiment sans faille. Une ambiance extraordinaire. Un balisage professionnel.

 

Je vais terminer l’année 2012 avec des courses plus «amusantes». Comme par exemple la NovioduRun à Nyon ou la course relais de Palexpo (les 10 km de Palexpo). Reste aussi les incontournables de cette fin d’année comme Morat-Fribourg le 7 octobre (en mode récupération), le quart de marathon de Lausanne le 28 octobre. La course de l’Avent à Yverdon-les-Bains le 25 novembre et la Christmas Midnight Run le 15 décembre.

 

Cette année fût light au niveau des courses et pour cause. 2013 sera un nouveau départ avec des objectifs plus ciblés comme les 10 km de Payerne ou les 20 km de Lausanne (10 km cette année encore). Je participerai peut-être au Trophée lausannois, mais ce n’est pas certain.

 

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Le plan du parcours de Saint-Privat d’Allier au Puy-en-Velay.

 

La course au microscope:

 

 

Trail de 26 km (29,450 km)

Temps final officiel:3h 50:31

Vitesse moyenne de 7,7 km/h

Vitesse maximale: 11,2 km/h

2’569 calories «grillées»

Allure moyenne: 7,49 m/km

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

Allure

09:45

08:11

06:53

08:10

07:45

07:10

05:51

Temps

09:45

17:56

24:49

33:00

40:46

47:57

53:48

 

Distance

8 km

9 km

10 km

11 km

12 km

13 km

14 km

Allure

05:39

05:44

05:51

05:47

08:06

06:12

06:42

Temps

59:27

1:05:12

1:11:03

1:16:50

1:24:57

1:31:10

1:37:52

 

Distance

15 km

16 km

17 km

18 km

19 km

20 km

21 km

Allure

06:12

07:17

07:21

06:29

07:04

07:46

10:51

Temps

1:44:04

1:51:21

1:58:43

2:05:13

2:12:18

2:20:04

2:30:56

 

Distance

22 km

23 km

24 km

25 km

26 km

27 km

28 km

Allure

07:36

09:43

11:29

09:03

07:55

06:36

13:34

Temps

2:38:32

2:48:16

2:59:46

3:08:49

3:16:45

3:23:21

3:36:55

 

Distance

29 km

29.44 km

Allure

09:35

08:27

Temps

3:46:31

3:50:15

 

Position au 1er ravitaillement: 296ème

Position au 2èmeravitaillement: 315ème

Position à l’arrivée: 356ème

 

Classement catégorie (hommes V2 H): 55ème sur 64

Classement au scratch(hommes): 260ème sur 307 

 

classement 

Les détails de la course.

 

diplome 3170 copie 

Et le diplôme bien mérité.

 

Une chose est certaine, si le planning pour 2013 le permet et si une deuxième édition est confirmée, je participerai encore à cette superbe course sur 26 kilomètres au minimum et pourquoi pas passer sur les 47 kilomètres comme il était prévu de le faire cette année.

 

Max

 

PRESSE:

 

20120925124843437 0005 

 

20120925124843437 0006

20120925124843437 0007 

L’éveil de la Haute-Loire du vendredi 21 septembre 2012.

 

20120925125158640 0001 

 

20120925125158640 0002 

 

20120925125158640 0003 

 

20120925125158640 0004

Le Progrès du dimanche 23 septembre 2012

 

 

L’éveil de la Haute-Loire du lundi 23 septembre 2012.

 

 

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 12:45

CR 10e course du Trophée lausannois pour l’édition 2012 du 9 septembre 2012

Course des singes, 10ème édition, à Lutry (nouveau parcours).

 

logo 

 

La manifestation est assurée par l’association La course des Singes de Lutry.

 

En ce samedi matin, nous étions attablés dans un tearoom morgien en consultant les actualités sportives du moment, nous tombons sur un article consacré au Lausanne Walking du dimanche 9 septembre 2012 (donc le lendemain).

 

Après un bref débat sur une éventuelle participation à cette compétition, la décision est prise Nathalie fera le parcours des 10,5 km (comme en 2010). Du coup cela me laisse du temps libre pour participer à la 10e édition de la course des Singes à Lutry le jour même.

 

Cette course compte pour le Trophée lausannois. Mais cette année je n’obtiendrai aucune coupe et ne figurerai sur le classement final. Effectivement je n’ai réalisé que 2 courses cette année, ce qui est insuffisant, avec le nombre de courses restantes, il me sera impossible d’y arriver.

 

Mais de toute façon ce n’est pas l’objectif. Il serait dommageable, avec le temps qu’il fait, de rester enfermés. De plus c’est la 10ème édition et le parcours a été modifié. 2 bonnes raisons d’y participer. Les fonds récoltés lors de cette manifestation seront versés à l'Association Vaudoise du Diabète.

 

La seule possibilité de pouvoir participer à ces 2 compétitions et l’inscription sur place. Mais il faut le faire 45 minutes pour le Lausanne Walking et 30 minutes pour la course de Lutry.

 

Il est prévu également aujourd’hui une reconnaissance sur le parcours de la course des Taleines à Vulliens qui aura lieu le samedi 15 septembre (dernière compétition avant le Grand Trail du Saint Jacques). La pression monte!

 

Après un petit déjeuner pas trop chargé matinal pour un dimanche matin, nous nous préparons pour une journée sportive avec une météo estivale.

 

20120908 153254 

 

Départ pour le stade de Coubertin afin d’inscrire Nath’ à sa deuxième participation au Lausanne Walking. Une fois arrivé sur place, la priorité est l’inscription pour le parcours des 10,5 kilomètres.

 

20120908 153208 

 

Il y a déjà pas mal de monde, mais l’inscription se fait sans problème. Nous nous battons néanmoins avec les stylos qui sont entremêlés, tenus chacun par une ficelle. Chacun tire de son côté, mais personne ne pense à les défaire.

 

lutry-singes-2012 0004 

 

Je ne dois pas oublier ma course à Lutry (départ à 12h00). Il ne faut que je manque mon inscription. Nath’ part à 10h50 qui correspond à la catégorie «Nordic Walking». Après un échauffement dans le stade de Coubertin, il est temps maintenant de se rendre sur la ligne de départ afin de se positionner dans les premières lignes.

 

lutry-singes-2012 0083

 

Mais la zone de départ est bien fournie. Tout devant se prépare la catégorie «Walking» qui partira 10 minutes avant Nath’. Derrière les gens arrivent et se placent. Nath’ trouvera sa place sur la quatrième ligne ce qui assurera un départ plus aéré.

 

lutry-singes-2012 0088 

 

Le temps de voir filer Nath’ et je me dirige vers la voiture pour le transport à Lutry. Il est 11h00 et j’ai encore le temps, mais je devrai trouver une place de parc assez rapidement pour ne pas me mettre en retard.

 

Et bien évidemment, je ne trouve aucune place. Je me gare hors case en espérant que la police sera indulgente (et elle a été). Je me dirige maintenant au centre de course pour la récupération du dossard, qui sera une nouvelle fois en tissu et il affiche le nº 179. Je rencontre Pascal qui arrive tout en sueur et nous ferons l’échauffement ensemble. Nous essayons de repérer le nouveau parcours, mais avons de la peine à distinguer le tracé exact. On verra bien le moment venu. La seule zone dont je suis certain est le passage autour de l’église avec une légère montée, suivi d’un très léger faux-plat descendant, puis d’une descente.

 

Par souci d’écologie aucun flyer n’a été imprimé. De même que les dossards sont en tissu et donc réutilisable.

 

cds parcours2

Le nouveau parcours avec le passage autour de l’église.

 

L’objectif n’est pas de faire un chrono, mais je ne suis pas là non plus pour trainer les grolles.

 

Pour changer de l’habitude, je me place en fin de cortège et discute avec Laurent aux commandes du chronométrage. Puis j’entends le décompte 5, 4, 3, 2, 1 et go!. Il est temps d’y aller.

 

 20120908 160717

Le temple de Lutry.

 

Le parcours a changé cette année. Le virage à 360 degrés, à l’extrémité des quais, a été supprimé. Maintenant on tourne directement depuis le quai Gustave Doret sur la rue du Lac. Après quelques mètres virage à droite et on rejoint la place du Temple pour tourner autour de ce dernier.

 

Il est difficile de garder un rythme lorsque l’on court en groupe. L’intention de partir tranquille est vite oubliée. Je démarre tranquillement, mais cela ne va pas durer. Je ne suis, et de loin, pas à l’allure dont je m’étais fixé avant la course (9,5 km/h). C’est l’appel grisant de la vitesse. J’espère ne pas le payer le 22 septembre sur le chemin de Compostelle.

 

20120908 161147

Ca promet!

 

Il y a vraiment un avantage certain sur cette course, c’est le ravitaillement. On fait 5 tours et il y a 1 ravitaillement à mi-parcours. Ce qui fait que tous les 2 kilomètres nous avons droit à un gobelet d’eau. Cette année j’ai pris une éponge distribué par les enfants qui était nombreux à aider. L’organisation est une fois de plus au top.

 

A la fin du premier tour, je me rends compte que je suis en-dessous de 10 minutes. Bien que ce temps ne veux rien dire, ceci va devenir mon objectif en faisant fi de tout le reste (mon allure, mon objectif…).

 

Détails sur les temps de passage

 

Après 1 tour: 1.96 km – 09:52

Après 2 tours: 3.94 km – 19:51

Après 3 tours: 5.91 km – 29:46

Après 4 tours: 7.89 km – 39:56

Après 5 tours: 9.83 km – 49:44

 

Le public est nombreux, ce qui est normal au vu de la météo du jour. Je croise 2 ou 3 fois Alain, mais je suis à chaque fois surpris et ne peut lui répondre. Je verrai aussi Pascal vers la fin de la course. Paolo et Michel sont présents en tant que spectateurs et supporters à vélo.

 

L’ouvreur à vélo n’est autre que Patrick qui donne de la voix afin que les badauds se poussent pour laisser passer les fusées aux avants postes. Je vais me faire prendre un tour à la troisième boucle déjà.

 

Au passage du quatrième tour, il est vrai que cela devient lancinant. C’est le signe que la fatigue fait son apparition. On serre les dents et on continue. Je fais le yoyo avec un coureur portant le n° 51. Il finira par passer devant au dernier tour et je ne le reverrai plus.

 

lutry-singes-2012 0127

 

Une fois la ligne d’arrivée franchie, je ne peux pas perdre de temps car je dois passer à Lausanne chercher Nath’ qui m’attend depuis 12h20.

 

parcours 

Nouveau parcours de cinq boucles de 2 km chacune.

 

Chronometre-762130.gif

 

La Course des Singes au microscope:

 

Course de: 10 km (9,83 km)

Temps officiel: 49:44.33

Vitesse moyenne de 11,9 km/h

Vitesse maximale: 15,6 km/h

921 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,04 m/km

 

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

9,83 km

Allure

05:04

04:57

05:04

05:01

05:04

05:04

05:02

05:11

05:07

04:57

Temps

05:04

10:02

15:06

20:08

25:12

30:17

35:19

40:31

45:37

49:44

            

Classement dans ma catégorie: M50: 22ème sur 28

Classement au scratch: 102ème sur 175

Au classement provisoire du TL, je suis à la 37ème place, mais je sais d’ores et déjà que je ne figurerai pas au classement général. On fera mieux en 2013.

 

2009

Course de 9,66 km

Temps final officiel: 49:34

Vitesse moyenne de 11,7 km/h

Vitesse maximale: 15,6 km/h

900 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,07 m/km

 

2010

Course de: de 10 km (9,85 km)

Temps officiel: 50:51

Vitesse moyenne de 11,6 km/h

Vitesse maximale: 13,6 km/h

924 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,10 m/km

 

2011

Course de: de 10 km (9,83 km)

Temps officiel: 46:24,92

Vitesse moyenne de 12,7 km/h

Vitesse maximale: 14,4 km/h

929 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,43 m/km

 

2012

Course de: de 10 km (9,83 km)

Temps officiel: 49:44

Vitesse moyenne de 11,9 km/h

Vitesse maximale: 15,6 km/h

921 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,04 m/km

 

C’est clairement en 2010 (ma meilleure année) où j’ai réalisé mon meilleur temps à Lutry.

Je ne suis pas vraiment déçu de mon classement étant donné que je ne participais pas à cette course pour faire un chrono mais bien pour m’entrainer pour mon trail qui se tiendra dans 2 semaines en France.

 

Je suis très loin de mon record. Cette course est idéale est parfaite pour faire un temps de part son dénivelé quasiment nul. Bien que cette année avec le changement de parcours, la montée de l’église fut éprouvante lors de l’ultime boucle.

 

Prochaine course samedi 15 septembre à Vulliens pour la course des Taleines.

Max

Presse:

 

24heures-08septembre2012

24 Heures du 8 septembre 2012

 

09-09-2012-lausanne-walking

Source Internet du 9 septembre 2012

24heures-10septembre2012 

24 Heures du 10 septembre 2012

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 12:40
Course à pied de Froideville - La "Cacatchou" –1erseptembre 2012
4ème édition (10 km)
20120830072352849 0001 
C’est déjà la quatrième édition de cette course…le temps passe vite.
Je participe pour ma part à ma troisième édition. J’avais fait l’impasse en 2010 en privilégiant la course à Bussigny comptant pour le Trophée lausannois. En vérité je n’aime pas trop le parcours à Bussigny car avec 3 boucles, la lassitude me gagne vite. Généralement la température en plaine est suffoquante à cette période, alors qu’à Froidevilleavec une altitude de 819 mètres, l’air y est plus respirable. 
20120826 180136 
4ème édition de la course «La Cacatchou»
20120826 180149 
28ème édition de la fête de la rue du Four.
Je dois dire que cette course m’a bien plu et ce dès la 2009. Non pas que le parcours est facile, loin de là, mais plus par sa diversité tant du point de vue dénivelé que variation du parcours. Nous restons en majeure partie en forêt tantôt sur des chemins caillouteux et tantôt sur du bitume.
Cette année je me rendrai à Froideville avec l’unique objectif de ma préparation pour le Grand Trail du Saint Jacques qui aura lieu le 22 septembre entre le Sauvage et le Puy en Velay. L’allure sera donc en conséquence et ne dépassera pas les 10 km/h de moyenne.
Je me suis fait une première reconnaissance le dimanche 26 août avec, pour ma sortie longue prévue dans mon plan trail, un objectif tout bête: me rassurer sur une distance de 10 km que je n’avais plus réalisé depuis les 10 km de Lausanne au mois d’avril.
profil-cacatchou
Le dénivelé de la course (ce n’est pas le parcours exact de la course, je suis parti depuis la laiterie)
Nathalie participe également à cette fête sportive sur le parcours en mode walking. Nous avons du reste fait la reconnaissance dans cette optique. Nathalie avait fait un temps canon (1:19.33) en 2011 et avait terminé à une superbe 6ème place au scratch et 2ème féminine.
Je devais faire cette semaine une sortie de 1 heure en mode endurance. Je l’ai donc naturellement remplacé par cette sortie walking. Nous avons bouclé le tour en 1 heure et 28 minutes.
Une chose est dommageable pour cette manifestation. En effet avec le nombre de nouvelles courses dans le canton, il est bien difficile de choisir «SA» course. Les athlètes privilégient bien entendu la course de son village ou de sa région. Rien qu’aujourd’hui il n’y a pas moins de quatre compétitions.
La Foulée Bussigny (comptant pour le Trophée lausannois)
30ème Course Chaplin à Chaplin à Vevey (qui est gratuit)
Course des Renards à Valeyres sous Rances
La Cacatchou à Froideville
Le nombre de coureurs classés change d’une année à l’autre. En 2009, lors de la première édition, le nombre total (hommes et femmes) avait été de 205 participants, ils n'étaient plus que 137 en 2010, 150 en 2011 et 1450 en 2012. Ce phénomène est certainement dû au fait qu'en 2009 on inaugurait la «première» de cette course du Cacatchou. Voici un récapitulatif du nombre de participant pour les catégories «nordic walking» et «10 km».
 

La Cacatchou - Froideville

2009

2010

2011

2012

Nordic walking (femmes)

58

11

11

22

Nordicwalking (hommes)

13

34

37

8

Course à pied 10 km (femmes)

44

27

36

25

Course à pied 10 km (hommes)

90

65

66

88

 
categorie 
Il y a 16 catégorie différentes, donc chacune et chacun y trouvera son compte.
 
course-adultes-reduite.jpg
Le parcours, identique depuis la première édition en 2009.
20120903075705636 0001 
Le dossard donne cette année encore une entrée au Fitness Parc à Malley.
Pour cette année, le climat et radicalement différent. En 2011 nous avons supporté une température quasiment caniculaire (bien que cela devait être bien plus agréable de se trouver à Froideville plutôt qu’à Bussigny). Aujourd’hui la température ne dépassera pas 10 degrés et la pluie n’a pas arrangé les choses. Pour courir cela ne pose aucun problème, mais au niveau de la fête et après 1 année d’attende pour faire la fête, la météo à jouer un bien mauvais tour à l’organisation de la 4ème édition de la Cacatchou.
 
20120901 143334
Un temps humide et frais.
Mais cela ne va pas diminuer notre enthousiasme pour cette journée. Bien que l’inscription au magasin Sport Time à Echallens, quelques jours plus tôt, avait commencé avec peine, nous nous rendons à Froideville avec la ferme intention de prendre un maximum de plaisir.
Il y a plusieurs connaissances qui participent à cette course, Cristina (qui terminera sur le podium avec une magnifique 2ème place) et Pascal entre autres.
Mon objectif est simple: courir en respectant l’allure que je vais adoptée pour mon trail du 22 septembre, soit 9,5 km/h. autant dire tout de suite que je ne vais pas tenir cet objectif. Pourtant tout avait bien commencé…
 
cacatchou2012 0027
Et avec le sourire…
Je suis l’échauffement de Nathalie, sous une pluie battante, qui partira à 15h20 pour son parcours nordic walking de 10 km. Après une reconnaissance bénéfique mercredi dernier, Nathalie part confiante pour sa deuxième participation à cette course. En 2011 elle avait fait un superbe chrono et comptait bien rééditer l’exploit cette année. 32 personnes sont sur la ligne de départ, Nath’ est comme à son habitude aux avant-postes. Le compte à rebours commence et c’est parti pour 80 minutes de marche rapide.
 
cacatchou2012 0058
Nath’ se positionne immédiatement derrière la ligne.
cacatchou2012 0085 
La seule personne qui sera devant Nath’ est l’ouvreur sur son vélo.
Bon ce n’est pas tout, il faut maintenant que je me prépare pour ma course qui est prévu à 16h00. Je retourne poser l’appareil photo à la voiture et me motive pour ma troisième participation à cette course.
Ma crainte n’est pas tellement le froid ou la pluie, je sais très bien qu’après 1 kilomètre je n’aurais plus froid. Mon souci est après la course, car en transpirant (eh! oui on transpire aussi quand il fait froid) le risque est de prendre froid dès la ligne d’arrivée franchie. J’ai du reste dit à Nath’ de ne pas m’attendre et d’aller se doucher dès la fin de sa course. Elle n’en fera rien et m’accompagnera sur les dernières dizaines de mètres précédant l’arche d’arrivée. Elle a fait un chrono de 1h20:53.43 pour les 10 kilomètres, ce qui la propulse au 1er rang.
 
cacatchou2012 0004
Une arche d’arrivée très humide.
Je vais aux vestiaires, bien que je sois déjà prêt, et termine les préparatifs comme ajuster le dossard. Il y a quelques concurrents dans les lieux qui attendent au chaud. Il y a aussi pas mal de personnes dans l’entrée où le lieu est bien plus accueillant que dans les sous-sols. Dernier arrêt technique et je me rends sur la ligne de départ. J’ai une pensée pour Nath’ qui doit se battre avec les éléments naturels en ce moment. Le point positif est qu’elle terminera avant moi.
Je me positionne sur la ligne de départ tout devant. Bien que mes objectifs soient modestes, je me dis que c’est motivant d’être en première ligne, bien que je sais très bien que cela ne va pas durer. Et puis pour une reprise de compétition, je préfère voir l’horizon que le dos de mes concurrents qui sont déjà devant moi avant le départ.
Le speaker annonce que les cracks sont devant…je me mets à rêver…
 
cacatchou2012 0859
Le balisage du parcours est parfait.
Et c’est parti! J’essaie de me modérer et adopte d’emblée l’allure de mon objectif…en presque. Les autres coureurs sont partis comme des boulets de canon. Je me dis que 10 km c’est long et on aura le temps de voir venir au cas où.
En faisant deux reconnaissances à faible intervalles, la gestion se fait plus sereinement. Cela ne rend pas la tâche plus facile, mais ces reconnaissances ont l’avantage de parer à des surprises que l’on pourrait rencontrer sur le trajet. Et je dois dire que je n’aime pas les surprises.
On a beau connaître le parcours, il y a toujours des portions dont on ne souvient plus. On a oublié des portions montantes ou des lignes droites est interminables. Toujours est-il que l’on croit se trouver à un endroit et finalement il nous manque bien 1,5 km avant d’y arriver. Généralement ces tronçons oubliés sont des passages qui ne sont pas très attrayants ou intéressants. Il est donc logique de ne pas s’en souvenir.
Pour ma part il y a 4 montées qui constituent les principales difficultés de cette course (en réalité dès qu’il y a de la montée, cela devient pénible car après 3 mois de course plus ou moins intensive, j’ai pas mal perdu). La première intervient à peine le premier km passé. La seconde est plus un faux-plat montant après le deuxième km…mais il n’en finit pas. La troisième mène au ravitaillement et la dernière, qui est très courte, est au km 7,5. Il y a bien une légère côte avant le septième km, après la traversée du chemin des Pierres, route qui relie la Route des Paysans et Froideville, mais je ne la trouve pas trop difficile.
Je double un concurrent peu après le ravitaillement. Il est, pour ma part, trop habillé (il doit avoir 3 couches au bas mot). Je pensais ne pas le revoir, mais apparemment il s’est accroché à ma foulée. Après le passage du ravitaillement et 2 gorgées d’eau plus tard, je sentais que mes jambes étaient solides (les 500 km à vélo pendant le mois d’août n’y sont peut-être pas étranger). J’ai donc accéléré en me disant que l’on verra bien ce que cela donnera sur la deuxième partie de la course. Etonnement j’avais confiance.
Il sera très difficile de vouloir doubler d’autres coureurs, en effet tout le monde est devant…
Dès la grande descente du chemin des Alloux et après un virage à 90° sur la gauche, on entame la grande boucle où l’on peut remarquer, en haut de la dernière bosse, l’avance de certains coureurs. La bise n’arrange rien et la pluie commence à faire mal. Il reste néanmoins encore 2 kilomètres. Il faudra rejoindre le chemin du Vieux Tirage tourner à droite et après quelques dizaines de mètres tourner à nouveau à droite. Nous sommes sur un chemin herbeux…gare aux chevilles!
Petit bémol, je me suis étalé dans le dernier virage (à moins d’un kilomètre de l’arrivée) à l’extrémité du chemin de Pré-de-Jorat dans un virage à 90°, juste avant la dernière montée. J’ai voulu faire court et à la place de contourner la grosse flaque d’eau par la droite, j’ai coupé le virage par la droite. En 1 seconde je me suis retrouvé les quatre fers en l’air sans comprendre ce qui m’arrivait.. Plus de peur que de mal, mais la personne que j’avais dépassée au ravitaillement et qui m’avait, semble-t-il collé aux basques, s’est arrêté et m’a demandé si tout allait bien. Ben je dirai qu’à part la chute, tout allait bien, merci. Deux bénévoles postés à ce carrefour ont pris également de mes nouvelles en me demandant si je n’avais pas mal.
Le coureur m’a glissé à l’oreille que cela faisait 600 mètres qu’il essayait de me rejoindre. Après m’être relevé et constatant que rien n’était cassé (excepté une écorchure au coude et au genou gauche) nous sommes reparti de plus belle. L’idée était de terminer cette course ensemble…mais je comptais bien ne pas le laisser passer devant. Je suppose qu’il avait exactement la même idée.
Après la dernière petite butte, j’ai commencé par une petite accélération. La réaction de mon acolyte du moment ne laissait aucun doute sur ces intentions de ne pas me laisser terminer devant lui. Nous nous sommes très rapidement mis, chacun son tour, quelques accélérations. Mais je savais que la fin n’était pas si proche que ça et il fallait en garder un peu pour le final.
Après coup je me demande bien à quoi cela bien rimer de terminer de cette façon car nous ne nous battions pas pour un podium. C’est peut-être ce que l’on appelle l’esprit de compétition. Il est également rare que je termine une course dans cet état alors autant en profiter. Je ne sais pas qui a terminé devant, mais je dois dire que c’était grisant de terminer de cette manière. Je pense que l’on a dû finir avec le même chrono.
Comme Nath’ m’avait attendu et que cela faisait bien 15 minutes qu’elle était arrivée, nous n’avons pas trop trainé sur place. Avant la montée des vestiaires, le froid commençait à se faire sentir. La douche qui suivit fut un régal. Il n’y avait pas de podium pour la catégorie nordic walking ce qui nous a incités à partir aussitôt.
Mais il est certain que nous serons encore présents l’année prochaine.
Après une brève analyse, le résultat est mitigé, plus par l’objectif que j’avais fixé sur l’allure de ma course que par le résultat. Bien entendu 53 minutes c’est bien pour cette course, mais je dois garder en tête les 26 kilomètres dans 3 semaines et à cette allure je ne vais pas aller loin. Je suis, comme on dit chez nous, déçu en bien. C’est mieux qu’en 2009, mais moins bien qu’en 2011. Mais je me souviens que j’avais eu de la peine à terminer l’année passée. Sans doute un départ trop rapide. Et puis 2 minutes ce n’est rien en pensant que l’objectif de cette course était de faire du 9,5 km/h.
D’un autre côté ça fait du bien au moral, après plus de 3 mois sans compétition, de renouer avec un peu de vitesse et de se rendre compte que je ne suis jamais entré dans le rouge. J’ai même eu l’impression d’avoir fait un négatif split…si on peut dire.
Cadeau souvenir: un linge aux bleu estampillé Migros.
 
parcours
Un parcours varié en majeur partie en forêt. 
Chronometre-762130 
Course de 9,95 km
Temps final officiel: 53:17.57
Vitesse moyenne de 11,2 km/h
Vitesse maximale: 23,1 km/h
931 calories «grillées»
Allure moyenne: 5,20 m/km
La course au microscope:

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

9.95 km

Allure

05:20

05:48

06:22

05:11

04:53

05:40

05:05

05:46

04:42

04:28

Temps

05:20

11:08

17:30

22:42

27:35

33:16

38:22

44:08

48:50

53:19

2012
Classement catégorie hommes 1960 - 1969: 21ème sur 28
Classement overall hommes: 67ème sur 88
2011
Classement catégorie hommes 1960 - 1969: 17ème sur 29
Classement overall hommes: 39ème sur 65
2009
Classement overall hommes: 60ème sur 90
20120903075705636 0002 
Samedi prochain ce sera la reconnaissance de la course des Taleines à Vulliens (VD). Encore une course avec un parcours varié et principalement à travers des champs ou forêt.
Max
Autres objectifs pour la fin de l’année 2012:
15-09-2012: Course des Taleines à Vulliens (VD) 10,6 km (préparation trail)
22-09-2012: Grand Trail du Saint Jacques (France) 26 km
07-10-2012: Morat – Fribourg (FR) 17,17 km
28-10-2012: Quart ou semi-marathon de Lausanne (VD) 10 km ou 21,1 km
03-11-2012: Noviodurun à Nyon (VD) course relais de
10-11-2012: Les 10 km de Palexpo (GE) course relais de 10 km
17-11-2012: Cross populaire du Nord vaudois à Yverdon (VD)
01-12-2012: Course de l’Escalade (GE) 7,5 km
08-12-2012: Course Titzé à Sion (VS
15-12-2012: Christmas Midnight Run (VD) à Lausanne 5 km ou 7,5 km
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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 12:29

CR Reconnaissance du Grand Trail du Saint-Jacques à Saugues le 27 décembre 2011

 

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Trail prévu le samedi 22 septembre 2012 du Puy-en-Velay au Domaine Le Sauvage.

 

logo-trailstjacques

 

Je voulais consacrer depuis quelques temps une partie de ma saison de course à pied pour réaliser un trail (ou des trails si l’exercice s’avère concluant). Ce sera pour moi en 2012, cette idée me trotte dans la tête depuis quelques temps. Ce projet en Haute-Loire va accélérer cette décision.

 

Je n’ai à ce jour testé une seule fois un Trail, c’était en 2010 lors du Trail de la Vallée de Joux. La distance de 20 kilomètres était en fait pour faire découvrir cette épreuve de plus en plus répendue dans le monde de la course à pied. Le simple fait d’énoncer le mot «Trail» et on pense toute suite à de longues distances. Je dois reconnaitre que cette initiative fut très positive car pas mal de populaire ont osé se tester sans pour autant puiser dans ses réserves. Bon cela n’a pas été facile non plus, le dénivelé étant quand même important.

 

L’organisation de ce trail est l’œuvre de Extra Sports qui organise déjà la SaintéLyon et Urban Trail. La date à retenir est le 22 septembre 2012. Cela se passera dans la magnifique région du Puy-en Velay. Plusieurs distances sont au programme: 66 km, 47 km, 26 km. Il y a une version solo et relais pour les distances de ce trail. Les marcheurs ne seront pas délaissés pour autant car sur la distance des 26 km il sera possible de relier Saint-Privat d'Allier au Puy-en-Velay en mode marche. Je trouve dommage que cette dernière catégorie ne soit pas chronométrée. En effet le système de chonométrage étant en place, je ne vois pas ce qui empêche de calculer le temps de course des marcheurs. Car bien que la distance ne soit que "de" 26 kilomètres, cela reste un effort conséquent pour certain.

 

Ce trail se déroulera en partie sur la La via Podiensis ou route du Puy (GR65 – Les premiers sentiers de grande randonnée (GR) ont été tracés en France, en 1947, par le Comité National des Sentiers de Grande Randonnée devenu par la suite Fédération française de la randonnée pédestre) c’est l'un des chemins contemporains du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part du Puy-en-Velay et se prolonge jusqu'au col de Roncevaux et, de là, à Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils ont été récemment classé par l'UNESCO.

 

En 951, Gotescalc, évêque du Puy en Velay, part pour la Galice sur la tombe de l'apôtre Jacques, mort en l'an 44. Gotescalc fît sa première halte au château de Saint-Privat d'Allier. Depuis des milliers de pèlerins se sont lancés sur ses traces.

 

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Nous profitons de la semaine de vacances sur les hauts de Valence pour décider de faire une reconnaissance des lieux avant notre inscription. Je pensais que ce trail se déroulait entre Valence et Le Puy, mais je me suis trompé et le départ à Saugues (j'ai choisi la distance de 47 kilomètres) se situe après le Puy. Ce qui fait plus de deux heures de route depuis notre lieu de vacances. Mais le déplacement en valait le coup car la région est magnifique. Certains passages pour atteindre Le Puy me font même pensé à la région du Jura. La journée sera magnifique avec un temps idéal et sans nuage.

 

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Voici le lieu de départ de la course de 47 kilomètres..

 

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Le blasonnement de Saugues est : D'azur, à la lettre capitale S d’argent, cernée de deux rameaux montant d’une même branche de sinople, surmontée d’un soleil d’or. Origine moderne

 

Saugues:

 

Ancienne place forte du Gévaudan, elle s'est développée dès le XIIe siècle sous l'autorité des évêques de Mende et des seigneurs de Mercœur ; les modernisations successives de la ville ont effacé les traces des fortifications médiévales, seule subsiste une imposante tour du XIIIe siècle ; le centre historique fut dévasté par un incendie en 1788.

C'est dans les montagnes des alentours et près de Saugues que sévit à la veille de la Révolution, la fameuse bête du Gévaudan, de sinistre mémoire.

 

Confrérie des pénitents:

 

C'est le 14 mai 1652, sous l'initiative de cinq honorables habitants de Saugues, Antoine de Langlade seigneur de Courère, Jacques de Langlade seigneur de La Valette, tous deux chanoines de la collégiale Saint Médard, Jacques de Langlade notaire royal, Benoît Paparic bourgeois et Antoine Pichot apothicaire, fut fondée à Saugues, avec l'aimable autorisation de monseigneur de Marcillac évêque de Mende, une confrérie de Pénitents Blancs. Elle devait être affiliée à l'archiconfrérie de Notre-Dame de Gonfalon de Rome par une bulle du 15 novembre de la même année. Lors de la grande peste de 1721, qui sévit avec violence dans le Gévaudan, les pénitents avaient fait le vœu de se rendre en procession le lundi de Pentecôte au pèlerinage de Notre Dame d'Estours.

La confrérie comporte aujourd'hui une cinquantaine de pénitents, issus de toutes professions.

 

Chef-lieu du canton de Saugues (qui comporte 14 communes) dans les monts de la Margeride, aux limites entre le Cantal, la Lozère et l'Ardèche. La Seuge traverse le canton de Chanaleille à Prades où elle se jette dans l'Allier. À 45 km à l'ouest du Puy-en-Velay. Avec plus de 2'000 habitants Saugues est la plus peuplée du canton.

 

Après notre arrivée à Saugues et un repas dans un restaurant du centre du village, nous nous rendons directement sur le lieu de départ (je n'avais pas pris les documents fourni par les organisateurs et nous n’avons pas trouver le lieu exact). Cela est très étrange de se retrouver en reconnaissance d'une course à plus de 500 kilomètres de chez moi. C'est même la première fois.

 

Du coup, Nathalie fera le parcours des 26 kilomètres en marchant avec sa maman (qui a déjà fait deux fois le chemin de Compostelle avec à chaque fois 220 kilomètres par édition).

 

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De l'ancien château du 14ème  siècle, seul le beffroi, la Tour des Anglais, a survécu au temps. Il abrite aujourd'hui le musée local et du Gévaudan.

 

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Les Anglais de Saugues

Riche en vieilles maisons, Saugues, dont la spécialité était le tournage des esclops (les sabots de bois), est dominée par la Tour des Anglais, un donjon carré du XIllème siècle. La tour doit son nom à des mercenaires pillards qui s'y installèrent au siècle suivant. (Un chevalier anglais mort en 1380 repose d'ailleurs dans une tombe gothique du cimetière.) Elle abrite aujourd'hui un musée

 

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La Collégiale Saint-Médard est une belle église construite entre le 13ème et le 15ème siècle dans la tradition de l'art roman qui possède un petit trésor composé d'une vierge du 12ème siècle, d'une pietà du 15ème ainsi que de trois croix de procession en argent réalisées aux 15ème et 16ème siècles.

 

Pour ma part, j’ai toujours associer les Chemins de Compostelle avec l’église et la foi. Même si cela est vrai pour pas mal de monde, le Chemin de Compostelle reste un voyage unique et personnel. C’est dans un esprit de découverte que je compte participer à cette épreuve et non pas en mode compétition. Mon objectif est de parcourir ces 47 bornes entre 6 heures 30 minutes et 8 heures. Je n’ai jamais couru une distance aussi longue. Mon plus gros défi étant pour le moment le marathon (42,195 km).

 

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Pénitents et Pélerins...

Saugues était un point de rencontre de pèlerins, ceux du Puy, ceux qui avaient remonté la vallée de l'AIlier, et ceux qui venaient par des voies secondaires du Cantal et du Puy-de-Dôme. L'ancien hôpital Saint-Jacques, devenu hospice, existe toujours. À côté, la chapelle des Pénitents avec, sur son retable du XVIlème, les instruments de la Passion, est le siège d'une confrérie semblable à celle du Puy. Ses pénitents défilent aussi en cagoule blanche le Jeudi saint, sauf ceux qui, en rouge et pieds nus, portent croix et "colonne aux outrages". La collégiale Saint-Médard, surmontée d'un clocher octogonal sur porche, a, dans son trésor, une des plus belles vierges romanes assises qui soient, une Pietà du X Vene siècle, des croix processionnelles Renaissance en argent dues aux orfèvres du Puy. On y voit encore la châsse de saint Bénilde (1805-1862, canonisé en 1967), frère des Écoles chrétiennes et premier instituteur de la localité.

 

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Le dénivelé de la course depuis Le Sauvage jusqu’au Puy-en-Velay.

 

Le choix des diverses compétitions est atrractifs et chacun trouvera «SA» distance.

 

Le Domaine du Sauvage - Le Puy-en-Velay (66 kilomètres)

Le Grand Trail du Saint-Jacques

En mode solo ou en relais

 

Saugues - Le Puy-en-Velay (47 kilomètres)

Le Trail du Gévaudant

En mode solo ou en relais

 

Saint-Privat-d'Allier - Le Puy-en-Velay (26 kilomètres)

La Via Podiensis

En mode solo, relais et marche à pied

 

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gr65 

Le balisage des sentiers de randonnée.

 

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C’est tout droit sur le GR65.

 

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Les premiers récits d'une bête ressemblant à un loup datent de 1764, la terrifiante bête du Gévaudan. Si beaucoup des attaques furent commises dans la proche Lozère, bon nombre de ses méfaits eurent pour théâtre la région de Saugues. Est-ce un grand loup solitaire ? ou plusieurs loups ? Sans doute, plutôt que l'hyène échappée de la ménagerie de Beaucaire dont on parla. Et, même pour un Loup, la nature des carnages des enfants et des femmes dévorés, la tête séparée du corps ne laisse pas d'étonner. La première victime fut une fillette d'Abats-en-Vivarais, le 3 juillet 1764. Puis les morts furent multiples à travers le Gévaudan. Nombreux étaient ceux qui n'osaient plus quitter leur maison la nuit. Et l'on en fit des estampes dans toute l'Europe. La panique inspirait des témoignages étranges, décrivant la Bête grande comme un âne, avec des écailles, les pattes plus courtes devant.

 

Il y eut des héros : Jeanne Jouve, du Mas de la Vaissière, ayant défendu son enfant contre elle, reçut 300 livres du roi, et le jeune portefaix de Villeret qui avait sauvé sa soeur reçut, lui, 400 livres. Admis aux écoles, il devint officier d'artillerie. On mobilisa contre la Bête des corps de volontaires aux ordres du capitaine Duhamel, puis de M. Antoine, lieutenant des chasses du roi. Il ramena à la cour de Louis XV un gros loup empaillé, tué le 20 septembre 1765. La cour applaudit. Il y eut encore des enfants tués. La Bête du Gévaudan se serait surtout attaquée à des femmes sans défense qui travaillaient dans les champs et aux enfants, faisant ainsi plus d'une centaine de victimes en trois ans. Même déguisés en femme pour faire croire au monstre qu'ils étaient une proie facile.

 

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La Bête du Gévaudan, sculpture en bois, maintenant inifensive.

 

Avec le temps, les attaques sont moins fréquentes et les troupes sont rappelées. C'est alors que la Bête du Gévaudan recommence à tuer. On n'a jamais su qui ou ce qu'était ce monstre mais l'histoire de la Bête du Gévaudan n'est pas un simple mythe, plutôt une histoire reposant sur des faits véridiques. Aujourd'hui, un monstre immense sculpté dans le bois qui montre les dents et trône sur une hauteur en bordure de la D 589, domine la petite ville en contrebas. Vous pouvez également le rencontrer dans le Musée Fantastique de la Bête du Gévaudan. Jean Chastel, qui avait échappé de peu à la mort, pour cause de sorcellerie, tua, en juin 1766, la Bête avec des balles faites de médailles fondues. Et, cette fois, le calme revint.

 

Si l'histoire de la Bête du Gévaudan a été autant commentée depuis les événements et sa disparition, c'est principalement parce qu'elle présente plusieurs mystères.

 

Tout d'abord sur sa nature morphologique. En effet, ni l'animal tué par François Antoine ni celui tué par Jean Chastel, n'ont été conservés. Si l'on s'en tient au rapport Marin, il s'agirait d'un canidé, mais d'aspect inhabituel. Toutefois, de nombreux témoins, accoutumés à la présence de loups dans leur campagne, n’ont pas reconnu dans cet animal un loup, mais l’ont directement dénommé sous le terme bestia, «la bête» en langue d'oc.

 

Ensuite, de nombreux témoignages font penser à une relative invulnérabilité de cette Bête. Le manque d'efficacité des armes a alimenté la théorie selon laquelle elle aurait pu porter une cuirasse en peau de sanglier, comme en portaient les chiens utilisés à la guerre jusqu'au début du XIXe siècle. De nombreux témoignages relatent le fait que la Bête aurait été touchée par une ou plusieurs balles de fusil, tirées par des chasseurs de bonne réputation, et pourtant elle se serait relevée à chaque fois.

 

Les témoignages font également apparaître un don d'ubiquité à la Bête. Elle aurait, en effet, été aperçue dans un très faible intervalle de temps en des lieux distants de plusieurs kilomètres les uns des autres. Cependant, ces distances restent, dans bien des cas, envisageables pour un seul animal.

 

Deux des traits les plus marquants de cette Bête sont sa familiarité et son audace. Au moins jusqu'au départ de François Antoine, elle semble ne pas craindre l'homme. Lorsque la bête rencontre une résistance de la part de la victime ou de ses compagnons, elle s'éloigne «de 40 pas», s'assoit parfois sur le train arrière pendant quelques instants et, si elle n'est pas poursuivie, revient à la charge. Elle s'éloigne du lieu de son forfait au petit trot ou au pas. Plusieurs fois, des victimes auraient été attaquées en plein village et une majeure partie des témoignages attestent que les attaques ont eu lieu de jour.

 

Enfin la Bête est très agressive et agile. Cette agressivité est caractérisée par un acharnement qui ne semble pas toujours dicté par la faim. Elle est de plus très agile, car selon les témoignages, elle avait la capacité de sauter par-dessus des murs qu'un chien n'aurait pu franchir.

 

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Nous nous rendons au départ du trail. Comme je n’avais pris aucun document (sic!), je ne me souvenais plus de l’endroit exact. En fait nous ne sortirons pas immédiatement de Saugues, nous allons faire un petit tour de 3 kilomètres dans la périphérie du village.

 

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Voici la liste des villages et hameaux traversés.

Saugues, Rognac, Le Vernet, Monistrol d’Allier, Pratclaux, Saint-Privat d’Allier, Le Chier, Fay, Bains, Augeac, Jalès, La Roche, Vais-près-le-Puy, Le Puy-en-Velay.

 

Comme la course est le 22 septembre, nous avons décidé de faire une reconnaissance en vrai sur nos distances respectives, c’est-à-dire 26 km pour les filles et 47 km pour moi. Je ferai mon périple en deux parties car j’aimerai profiter au maximum des paysages. Je sais très bien que lors d’une compétition on ne voit jamais ce qui se passe autour. Enfin c’est vrai sur les courses rapides sur routes.

 

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C’est ici que commence sérieusement l’aventure.

 

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La première étape, qui relie Saugues à Saint-Privat d’Allier s’étend sur à une distance d’environ 23 kilomètres.

 

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La deuxième étape quant à elle, reliera Saint-Privat d’Allier au Puy-en Velay, pour une distance de 26 kilomètres.

 

La reconnaissance complète prévue fin juillet se fera en deux parties. La première partie reliera Saugues à Saint-Privat d’Allier et la deuxième partie Saint-Privat d’Allier au Puy-en-Velay. Le but n’est pas de foncer pour se faire mal, mais de profiter des paysages et faire quelques photos des endroits clés.

 

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On repère assez vite où se situe les Gorges de l’Allier.

 

Nous avons rejoint le début du chemin qui va nous mener à Saint-Privat d’Allier, afin de nous mettre l’eau à la bouche et n’avons pas pu résister de parcourir quelques centaines de mètres. Je serai bien parti plus loin, mais nous n’avions ni le temps, ni le matériel pour le faire…

 

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Saint-Privat d’Allier. Une nuit de sommeil au mois de juillet…juste une étape en septembre.

 

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La magnifique église de Saint-Privat d’Allier.

 

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Une vue de Saint-Privat d’Allier depuis les 3 croix, en face du village.

 

Après le déplacement sur Saint-Privat d’Allier, nous avons rebroussé le chemin de Compostelle sur quelques centaines de mètres. Bon il est vrai que ce n’est pas réellement une reconnaissance de parcours. Nous n’avons visité que les points stratégiques de la course. Ce qui est certain c’est que fin juillet, ce sera la vraie reconnaissance et là on verra toute la difficulté du tracé.

 

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Max

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 12:26

3_gd.gifCR 1ère course du Trophée lausannois pour l’édition 2012 du 14 janvier 2012

Cross International de Lausanne - 7ème édition, mais 1ère édition de la nouvelle formule.

 

20120114CrossLausanneHoraire 

 

Nouvelle appellation, nouveau parcours, nouvelle distance et départ groupé hommes et femmes.

 

Il y en a des changements pour la première course du Trophée lausannois cette année. 2012 marque également mon retour sur ce cross. En effet suite à une blessure survenu fin 2009, il ne m’étais pas possible de m’aligner sur cette course début 2010, à mon grand regret.

 

plan cross 

Le plan officiel du parcours.

 

Je profite du jeudi midi pour faire une reconnaissance du nouveau tracé. Hormis les quatre troncs en travers du chemin, il n’y aura aucune difficulté. 4 troncs à enjamber 8 fois, cela donne un total de 32 troncs…

 

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Un départ en ligne.

 

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Cela se resserre.

 

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On est déjà dans la boue.

 

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On approche du premier virage.

 

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On traverse un chemin.

 

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On amorce un grande boucle.

 

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On passe à nouveau le chemin.

 

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Encore de la boue.

 

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Pour la troisième fois, nous passons sur le chemin.

 

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Petite boucle pour revenir…

 

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Sur le fameux chemin.

 

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On apperçoit le premier des quatre troncs.

 

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Il n’est pas bien haut.

 

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Le terrain est un peu gras en forêt.

 

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En point de mirre, le second tronc.

 

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Celui-là est mal positioner, il est dans le virage et il est haut sur la gauche.

 

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On traverse cette fois la piste Vita.

 

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On descend à nouveau sur la piste Vita…

 

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Que nous empruntons sur quelques dizaines de mètres.

 

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On tourne légèrement à gauche pour passer le troisième tronc.

 

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Il vaut mieux le passer sur la droite, là où c’est moins haut.

 

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On longe la route.

 

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Avant de tourner à droite pour rejoindre…

 

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La quatrième tronc.

 

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A nouveau il est plus bas sur la droite.

 

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Nous revenons sur l’aire de départ.

 

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Deuxième passage sur les tapis de protection.

 

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Dernière ligne droite.

 

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A droite le second et prochains tours et à gauche le final au huitième tour.

 

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Virage technique à 360 degrés.

 

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Méfions-nous des racines à droite, au pied de l’arbre.

 

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Il faut relancer maintenant pour les tours suivants.

 

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On dernier tour, on biffurque sur la gauche pour le sprint final.

 

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Plus que quelques mètres…

 

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On y est presque.

 

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L’arche de la délivrance.

 

Cela me manquait de ne pas courrir ici, à Vidy. Dès cette année, le Cross de Vidy s’appelera Cross International de Lausanne. Le parcours a aussi radicalement changé. Fini les longs serpentins au fond vers la Venoge. Le parcours est plus court, donc du coup il faut faire plus de tours. Mais je trouve que c’est plus rapide. Il y a de nombreux virages, dont un qui est très à 360 degrés, juste avant de terminer la première boucle. Comme on fait huit tours, nous passerons par cet endroit technique huit fois…

 

 

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La prise du dossard se fait sans encombre en début d’après-midi. Il n’y pas grand monde pour le moment.

 

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Laurent et son collègue Olivier sont toujours présent pour cette course et s’occuperont une nouvelle fois de chronométrer les courrageux du jour à l’abri de la bise.

 

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Comme on peut le voir, c’est avec un temps découvert et ensoleillé que nous parcourerons le bord du lac.

 

Je ne suis pas resté inactif pendant ces deux semaines de fêtes. Certes nous nous sommes bien comportés à table, mais sans pour autant exagéré. Les sorties réalisées se sont focalisées sur le long et l’endurance.

 

Je ne suis pas arrivé au sud de Lausanne complètement démuni. Il me manqait de la vitesse pour espérer m’en sortir honorablement. Finalement tout c’est bien passé et suis relativement satisfait de cette première compétition en 2012. Les conditions météos ont bien aidés.

 

Une fois de plus je me suis inscrit à nouveau pour l’édition du Trophée lausannois et ce pour la quatrième année consécutive.

 

Après discussion avec Alain et Michel, je prends la décision de retourner à Tolochenaz pour prendre mes pointes. Il est 14h15 et j’ai encore 75 minutes pour faire le tour. Je pensais que courir avec mes trails suffiraient, mais la crainte des zones boueuses en forêt me firent changer d’avis, et j’ai eu raison. Bien que la majeure partie du tracé était sec, quelques parties en sous-bois échappaient à cette règle. Un bouchon sur l’autoroute m’obliga de passer par la route du lac. Et là, bien évidement, la route était saturée aussi.

 

J’arrive tout de même à 15h00, le temps de me parquer et de faire un échauffement. Je chausse mes pointes 15 minutes avant le départ et me rends, dans un drôle de démarche, dans l’air de départ. Je trouve qu’il ne fait pas trop froid et me dit que cela sera un vrai plaisir de débuter l’année avec ce soleil.

 

Plusieurs points du règlement ont changés pour cette    édition. La plus importante est le fait que dorénavent, chaque concurrent se verra attribuer cinq points supplémentaires à son classement pour chaque course à laquelle il participera. Ceci afin de fidéliser les courreurs. Pour les catégories féminines, ce bonus ne sera que de trois points. Ce n’est pas une question de sexisme, mais plus basé sur une plus faible participation de la gente féminine.

 

Je me rends compte également avec le classement que la catégorie des coureurs nés en 1962 ont rejoints la catégorie des M50. Je vais m’éloigner de plus en plus de la tête du classement, terminé les 12ème place…

 

Je salue en vitesse quelques connaissances et me concentre sur ma course. Il faut reconnaitre que cette ligne de départ et impressionante. Le peloton prend plus de place en largeur qu’en longueur.

 

Le départ est donné à 15h30. Le peloton est bien fourni cette année et pour cause, les catégories femmes et hommes sont groupées pour cette course. Mais il y aura des calculs à faire, les femmes «ne» feront que cinq tours, alors que les hommes huit. Si on se base d’après sa montre il n’est pas difficile de savoir exactement combien de tours on a fait. Mais il est vrai qu’avec la fatigue, l’esprit peut s’embrouiller assez rapidement. Certains coureurs ont fait un, voir deux tours supplémentaires…

 

Je vois presque tous les habitués des courses populaires et je me dis qu’il sera difficile de trouver sa place aujourd’hui. C’es la reprise pour pas mal de monde et je pense que cette édition a du être pénible. Terminé le foie gras, chocolats et autres joyeusetés festives.

 

D’autant plus que le début de course est très rapide. Je vais quand même un peu calmer le jeu et ne pas me cramer dés le premier tour de piste. Il est difficile de trouver un bon rythme sur ce cross (sur le cross en général).

 

Les premiers tours se font sans problème. Cela se complique légèrement lorsque les plus rapides me dépassent et quand je double certains coureurs. Les trajectoires idéales et faciles laissent leur place à des séances d’évitement à presque chaque virage.

 

Je termine au sprint en doublant deux concurrents. Je n’ai jamais été dans le rouge et cela fait bien plaisir. Le but de cette année étant de courir moins vite mais plus longtemps. Il faudra préparer cette saison en vue de divers trails dont j’ai la ferme intention d’y participer. Les courses populaires ne seront pas délaissées pour autant, mais ce ne sera pas ma priorité.

 

Voici les trois trails qui m’intéressent cette année.

 

20 mai 2012 – Trail de la Vallée de Joux (35 kilomètres)

03 juin 2012 – Trail des Paccots (19 kilomètres)

22 septembre 2012 – Grand Trail de Saint-Jacques, France (47 kilomètres)

 

parcours 

Le plan du parcours modifié pour cette nouvelle édition 2012.

 

Les courses au microscope:

 

Chronometre-762130.gif 

Course de 8,00 km (7,32 km)

Temps final officiel: 35:40

Vitesse moyenne de 12,3 km/h

Vitesse maximale: 17,7 km/h

697 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,54 m/km

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

7,32 km

Allure

04:45

04:47

04:53

04:53

05:03

05:02

05:00

04:23

Temps

04:45

09:32

14:26

19:19

24:23

29:26

34:26

35:51

 

Classement dans ma catégorie (M50): 33ème sur 55

Classement overall: 120ème sur 173

 

Max

 

24heures-12janvier2012 

24 Heures 12 janvier 2010

 

lematin-13janvier2012 

Le Matin 13 janvier 2012

 

24heures-16janvier2012 

24 Heures 16 janvier 2012

 

 

 

 

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