28ème Cross des Amis de la Nature samedi 13 mars 2010
Cette course est organisée par la Section de «La Venoge» et même superbement organisée.
Voici la troisième course de l’année, et c’est encore un cross. Mais celle-ci n’a rien à voir avec le Cross de Vidy. Terminé la boue et la neige, le froid et la glace, aujourd’hui le temps est splendide, ce n’est pas encore les grandes chaleurs, mais la météo est idéale pour notre sport favori.
Le Team Overblog est là au complet, ainsi que les habitués de Facebook et du Trophée lausannois.
Le parcours est connu, mais lors de l’échauffement, j’ai quand fait une reconnaissance du tracé en imaginant que la montée du cimetière avait été remblayée ou avait disparu comme par magie. Grosse déception, elle était bien présente, le bon point est qu’elle n’avait pas pris 1% de dénivelé en plus.
Dossard No 26 pour cette édition
Mais cela me parait moins «hard» qu’en 2009, j’ai l’impression que cette année, je vais faire un bon chrono, j’y ai travaillé du reste depuis quelques semaines. Car avant tout le plaisir est primordial en course à pied, mais le résultat est essentiel pour le moral. Si on progresse, cela se verra en course, et si on est motivé, on s’entrainera encore mieux.
C’est la 2ème course comptant pour le Trophée lausannois, je suis classé 40ème après le Cross de Vidy, mais j’espère améliorer cette position. En 2009 mon rang final était 20ème.
J’assiste à la course de 14h45 qui comporte les cadets et cadettes, les juniors filles, les dames. Je connais deux ou trois coureuses dans cette catégorie, mais comme à mon habitude, je reste muet à leur passage, car j’ai l’œil rivé derrière l’œilleton de l’appareil et il ne faut pas rater les photos.
Bravo les filles, superbe course
Après un passage aux vestiaires du collège de la Concorde (c’est fou comme le hasard fait bien les choses, je suis en train de travailler sur les plans de la réfection du collège de la Concorde, je m’occupe de réaliser les plans, les façades et les coupes de ce bâtiment, donc je n’ai eu aucune peine à trouver les vestiaires).
Je rejoins la ligne de départ moins de 30 minutes avant le départ qui est fixé à 15h45. Je fais un petit tour de chauffe, tranquille, et je suis ravi de faire à nouveau cette course rapide, courte, mais diablement pénible.
Il n’y a pas grand monde, mais il me semble que les coureurs sont plus nombreux qu’en 2009, ce n’est pas bon pour le calcul des points. Si même les petites courses attirent du monde, je vais finir en bas du classement du Trophée, mais bon c’est tout ça de bénéfique pour les organisateurs, qui le méritent bien.
Trois tours, cela doit se gérer à la perfection, sinon le 3ème tour risque d’être une galère. Je n’ai pas regardé mon temps de l’année passée, mais je pense le battre cette fois, je suis en forme. Je m’aligne au départ, plutôt à l’arrière, il reste quelques minutes, quelques mots d’encouragements avec les voisins du moment et c’est parti pour 3 boucles d’environ 2 km chacune.
Je me suis habillé en «court», je vois des gens avec des bonnets et des gants, bien que la température ne soit pas glaciale, je ne me serai pas vu courir avec un bonnet. Et le choix fut judicieux, car même en court, j’ai eu chaud.
Je laisse filer les grosses pointures, pas le choix de toute façon, courons à notre niveau et concentrons nous sur l’objectif du jour: essayer d’avoir une bonne gestion de la course et de faire les 3 tours à la même allure, et si possible le dernier tour plus rapidement.
C’est bien agréable après quelques centaines de mètres de ne pas se trouver en asphyxie totale, en train de rechercher son souffle. Le départ fut certes rapide, mais tout à fait correct. Je suis même avec des coureurs qui sont d’habitudes bien plus loin devant, c’est motivant!.
Un parcours splendide dans la forêt
Il y a de tout sur cette course: chemins goudronnés, terre, passage en forêt, montées et descentes. Un exercice magnifique pour la pompe et la fréquence cardiaque. Le seul point noir, pour moi, est la montée proche du cimetière, qui est en fait un talus qui est bien pentu, c’est le moins que l’on puisse dire. Je savais dès le départ que je marcherai à cet endroit et j’ai bien fait, au premier tour les cuisses chauffaient déjà, ça promet.
L’allure est bonne et je tiens le rythme, je souffre un peu dans le raidillon du cimetière, mais aucun souci pour le reste du tracé. J’échange quelques mots avec Michel, mais je sens que je peux aller plus vite, j’accélère un peu, désolé Michel, j’avais de bonnes jambes samedi et je voulais en profiter, cela ne m’arrive pas souvent.
Après le passage du deuxième tour, je me chope un léger coup de mou avant la montée proche de l’autoroute, cela ne durera pas, car je me motive à nouveau en pensant à mon objectif, et je repars de plus belle en accélérant un peu l’allure, je dis bien «un peu».
Dernière montée et dernière descente, l’arrivée est proche!
Il y a de nombreuses admiratrices et photographes, merci encore Nath’ pour ces splendides prises de vue. Merci aussi à toi Johanie, toujours au bon endroit pour encourager. Linda et Catherine n’étaient pas en reste non plus pour motiver les troupes, ça fait vraiment plaisir de se sentir supporter de la sorte.
On est déjà au troisième tour, après la boucle dans la forêt, je sens qu’il me reste encore un peu de jus. Mais je ne vais pas accélérer tout de suite, sinon je vais me griller avant l’arrivée. Néanmoins j’accélère le rythme, double un coureur, puis deux. Dans la dernière descente je me concentre sur la ligne d’arrivée et commence à pousser la machine, ce n’est pas encore du sprint, mais je sens que j’avance bien plus vite et au dernier virage, avant la dernière montée, je fini à fond…
Voilà une bien belle course, un bon chrono, de très bonnes sensations et toujours un plaisir de voir des passionnés de course à pied.
Merci Catherine pour tes mots d’encouragement, cela fait toujours chaud au cœur.
Je fini au sprint et «mange» un dernier concurrent sur la ligne, il me faut une minute ou deux pour reprendre mon souffle, j’ai tout donné sur la fin et étrangement mes pulsations ne sont montés qu’à 177.
Et avec le sourire en plus, bravo pour vos courses respectives.
Il n’y a pas de mal à se faire du bien, n’est ce pas Rhéane et François?
La série des abdos à jeun tient toujours, cela varie de l’heure à laquelle je me lève, mais le nombre oscille entre 300 et 400 abdos. Je peux vous dire que cela donne du tonus pour la journée et ouvre méchamment l’appétit pour le petit déjeuner.
Le plan du parcours de Chavannes
Les courses au microscope:
Course de 6,00 km
Temps final officiel: 31:31,66
Vitesse moyenne de 11,4 km/h
Vitesse maximale: 16,3 km/h
553 calories «grillées»
Allure moyenne: 5,16 m/km
FCMoyenne: 166 b/min
FCMaximum: 177 b/min
Distance | 1 km | 2 km | 3 km | 4 km | 5 km | 5,98 km |
Allure | 05:38 | 05:03 | 05:41 | 04:46 | 05:45 | 04:40 |
Temps | 05:38 | 10:41 | 16:23 | 21:09 | 26:55 | 31:30 |
Classement dans ma catégorie (Vétérans hommes M40):27ème sur 46
Classement temporaire au Trophée lausannois: 9ème
Max
Prochaine course, samedi 20 mars pour les 15 km de la Course de Kerzers, ce sera une première pour moi, cette course est annoncée avec un dénivelé de 190 mètres, ce n’est pas beaucoup, mais je pense que ce sera une très bonne préparation pour les 20 km de Lausanne fin avril. Parait-il que l’ambiance est fantastique, je me réjouis. Je me suis inscris avec l’espoir de faire un chrono de 1h35, en fait je ne sais pas du tout le temps que je vais faire, je ne connais pas le parcours, mais si il fait beau, ce sera certainement une course mémorable.
Prochain rendez-vous pour le Trophée lausannois, le samedi 27 mars au Chalet à Gobet pour le Challenge Bambi, à cette course je serai presque en «local», en effet je loge temporairement à un peu plus de 5 minutes de là.