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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 11:13

3_gd.gifCR Morges Bouge - (7,3 km) le jeudi 5 mai 2011 –4ème édition

 

flyer1  flyer2

 

«Plus y a de pieds, plus y a de pas» tel est le slogan de cette manifestation un peu particulière.

 

Cette manifestation, qui est organisée par la ville de Morges, a lieu chaque année le 5 mai.

 

4 parcours à choix:

2'050 mètres – parcours 1 (annoncé comme 2'500 mètres d’effort)

3'100 mètres – parcours 2 (annoncé comme 3'500 mètres d’effort)

5'200 mètres – parcours 3 (annoncé comme 6'050 mètres d’effort)

7'850 mètres – parcours 4 (annoncé comme 8'850 mètres d’effort)

 

Nous devions faire une sortie avec Nath’ ce mercredi soir. Mais nous n’avions pas l’envie de courir, mais assez d’énergie pour effectuer une marche. J’ai remarqué, je ne sais plus où exactement, qu’il y a une manifestation au départ de Beausobre qui consiste à compter ses pas au moyen d’un podomètre. Le challenge étant de faire le décompte des pas et de comparer avec les deux autres villes jumelées à Morges qui sont Vertou en France et Rochefort en Belgique.

 

La décision est prise d’y participer ce jeudi 5 mai. Mais cela nous changera des sorties habituelles dans les vignes ou au bord du lac. Mais au préalable, nous organisons une reconnaissance du grand parcours (7’850 mètres) qui en fera en fait «que» 7'300 mètres. Départ mercredi 4 mai à 18h00 depuis Tolochenaz. Comme la course part de la zone de Beausobre, nous nous déplaçons en voiture.

 

parcours 

De plus le tracé est varié et magnifique.

 

Deux parrains de marque participeront à la fête: Laurence Rochat, médaillée olympique en ski de fond et Massimo Lorenzi, journaliste, responsable de la rubrique des sports à la TSR

 

DSCF1550 

Laurence Rochat après la ligne d’arrivée.

 

DSCF1555 

Massimo Lorenzi répondant au journaliste après une course apparemment éprouvante.

 

Pas de dossard, pas de chrono, donc pas de compétition. Ca c’est en théorie. Ca pétouille un peu au départ et c’est une formidable gabegie…mais calmons-nous, ce n’est pas une compétition.

 

DSCF1559 

 

DSCF1561 

La ligne de départ après la cohue.

 

DSCF1567 

Les différents parcours qui nous attendent.

 

Nous héritons d’une casquette aux couleurs de cette course et un podomètre solaire. Cela ne va pas être facile de mettre en évidence le podomètre au soleil. J’ai tenté de l’accroché à mon short et je pensais qu’il tenait bien.

 

DSCF1571 

Un aperçu du programme qui nous attend.

 

OK, le départ est lancé à 17h00 précise. C’est un départ en vrac où tout est mélangé. Les poussettes, les marcheurs, les coureurs, les enfants…enfin tout le monde!

 

Les premières centaines de mètres se font presque en marchant. Il est impossible de doubler et encore moins de courir. Mais nous prenons notre mal en patience. Nous ne sommes pas pressés et une pasta party nous attend à l’arrivée, de quoi nous motiver à fond.

 

Je connais un peu les environs de Tolochenaz pour y courir de temps en temps, mais la région de Morges m’est un peu inconnue. Ce sera l’occasion de découvrir des endroits insoupçonnés et calmes.

 

DSCF1568 

Je dois suivre cette couleur pour le parcours numéro 1.

 

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Le magnifique château de Vufflens datant du 15ème siècle.

 

Notre itinéraire nous mènera à Marcelin, puis au château de Vufflens-la-Ville au km 3,5, Mona, peu après le km 4 et après la rude épreuve des escaliers dans la forêt. La suite du parcours nous conduira vers Echichens mais cette fois en passant par des chemins moins pentus.

 

La première partie est au soleil et il fait chaud, de plus le dénivelé est important. Mais tout se passe bien et bien que ce soit une course découverte et pour le plaisir, je suis quand même en mode «je-cours-un-peu-plus-vite-qu’à-l’entrainement-pour-voir-ce-qui-me-reste-dans-les-jambes».

 

flyer final ok img 1

 

Nous suivons le chemin de la Morges que je ne connaissais pas. Ce fut une véritable découverte que nous avons pu apprécier le soir d’avant lors de notre reconnaissance en marchant.

 

J’ai dû déchanter à l’arrivée après plus de 42 minutes. Je l’avais perdu, et quand la jeune fille, une fois passé la ligne me demande: combien de pas avez-vous fait monsieur, je ne peux que constater que je ne l’avais plus. Tout ça pour rien.

 

Bon ben tant pis alors, c’est un peu bête. Je reprends un peu mes esprits car j’ai quand même couru en préparation de la Montée du Nozon dans deux jours à Pompaples.

 

DSCF1569 

Nathalie aurait dû suivre ce panneau pour arriver à bon port.

 

J’attends Nath’ qui a fait le parcours (numéro 2 en orange) moyen sans me douté de la galère dans laquelle elle était. Je me dis que j’ai le temps de retourner à la voiture, d’y déposer ma bouteille 8je n’en n’avais plus besoin, de prendre l’appareil photos et de retourner à l’arrivée pour immortaliser notre athlète qui sera certainement toute trempée de sueur…car il fait chaud.

 

11 minutes après mon arrivée, voici Nath’ un peu en pétard (voir l’explication ci-dessus)

 

DSCF1552 

Nathalie à l’arrivée avec le podomètre dans sa main (elle aura fait plus de 8'000 pas).

 

Elle m’explique sa mésaventure et me sens un peu responsable quand même. Elle me pose la question quant aux nombres de pas que j’ai faite et lui explique que j’ai perdu le podomètre, je pense dans la descente après Echichens. Je m’en suis voulu et en discutant avec Nath’ je me suis posé la question si je ne voulais pas faire le même tour à nouveau. Je n’étais pas fatigué, alors pourquoi pas.

 

Nous avions posé nos casquettes sur une boite aux lettres avant le départ. Mais c’est sans surprise que nous constatons qu’elles ne sont plus là après notre tour. Il y avait encore des dames qui distribuaient des casquettes et des podomètres. La manifestation n’était pas encore terminée. Et dès réception de notre nouvelle casquette, je me suis dit «OK! Je vais refaire un tour». Je ne sais pas pourquoi, pour le challenge peut-être, par frustration d’avoir perdu mon compteur de pas, certainement. Toujours est-il que je n’avais plus ma bouteille qui était dans la voiture. Qu’à cela ne tienne, je prends celle de Nath’ et après un arrêt technique, je la remplis à nouveau pour un tour de piste supplémentaire.

 

L’avantage est que maintenant la température est agréable et le soleil a un peu baissé. Mais je me suis rendu compte que la chaleur n’avait pas beaucoup baissé jusqu’à Vufflens-le-Château. Les plaques en béton sur les chemins ont réceptionnées la chaleur du soleil et nous la redonnent généreusement.

 

Le deuxième tour sera moins encombré. Il y a encore quelques personnes sur le grand parcours parties un peu plus tard pour profiter de la fraicheur des zones ombragées. Je repars donc sur plus ou moins les mêmes bases que précédemment. Les bénévoles sont toujours là aux carrefours pour sécurisés le passage des concurrents.

 

DSCF1572

Un deuxième tour plus éprouvant tout de même. 

 

Petit bémol quand même pour le balisage des parcours, Nathalie a fait le numéro 2 (couleur orange) qui était annoncé sur une distance de 5'200 mètres…elle en fera 7'800, car apparemment ou les panneaux n’étaient pas disposés correctement ou bien des petits malins ont changés de sens les-dit panneaux. C’est arrivé sur le grand tour. De plus il y avait en surimpression des distances plus grandes. Je n’ai pas compris pourquoi. Bon faut dire que je l’ai induit en erreur dès le début. Je lui ai dit de me suivre, mais on s’est vite rendu compte que ce n’était pas le bon chemin pour elle. Désolé Nath!

 

Je pense qu’elle a dû pester toute la durée de la course, ce qui peut se comprendre. L’année prochaine, cette fois, on fera le grand parcours.

 

DSCF1556

La libération.

 

Malgré la chaleur, je suis bien. Un peu les jambes qui tirent, mais pas de déshydratation pour aujourd’hui. La partie avec les escaliers étaient difficiles. Les intervalles irréguliers, tant à la descente qu’à la montée vers Monnaz, demandaient une concentration intense.

 

Si la Montée du Nozon se passe comme ce soir, ce sera une belle course et si c’est un peu plus difficile, mais je profiterai du paysage te de l’ambiance.

 

ticket 

Le ticket repas qui donne droit à une assiette de pâtes et une salade.

 

Boucle numéro 1

morges-bouge-1er-tour 

 

Boucle numéro 2 (identique à la première)

morges-bouge-2e-tour 

Le parcours bucolique dans les environs de Morges. 

 

Les courses au microscope:

 

Chronometre-762130.gif 

 

 

 

Course de 7,300 km (premier tour)

Temps final: 42:33

Vitesse moyenne de 10,3 km/h

Vitesse maximale: 16,4 km/h

664 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,50 m/km

 

Course de 7,400 km (deuxième tour)

Temps final: 43:26

Vitesse moyenne de 10,2 km/h

Vitesse maximale: 15,2 km/h

679 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,53 m/km

 

La course au microscope:

 

Première boucle de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

7,28 km

Allure

06:57

06:04

06:08

07:06

06:05

04:35

04:25

04:02

Temps

06:57

13:01

19:10

26:17

32:23

36:58

41:24

42:33

 

Deuxième boucle de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

7,38 km

Allure

06:12

05:51

05:57

06:52

07:19

04:48

04:41

04:33

Temps

06:12

12:03

18:01

24:54

32:13

37:01

41:42

43:26

 

Max

 

PRESSE:

 

20110506154810985 0001

24 Heures du mardi 3 mai 2011

 

COMMUNIQUE DE PRESSE du 3 mai 2011

 

Morges bouge Communique presse%2020111

 Morges bouge Communique presse%2020112

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 12:44

3_gd.gifCR 20 km de Lausanne - (10 km) le samedi 30 avril 2011 – 30ème édition

 

Cette course est organisée par la ville de Lausanne et le thème général est basé sur le cirque.

 

C’est la 3ème plus grosse participation en nombre de coureurs de Suisse.

 

Cette année, nouveau record d’inscris avec 17’189 pour 2011. Mais fait exceptionnel, les inscriptions ont été prolongés dès le mardi après-midi et jusqu’à 23h59. Tout ça à cause (ou grâce c’est selon) au weekend de Pâques qui était assez tard.

 

banniere 

 

39e-20km-lausanne2010 0010 

 

Cette année après le marathon de Paris, les objectifs ne sont pas les mêmes qu’en 2010. Bien des choses ont changés depuis. Je suis toujours en phase de récupération. Autre nouveauté pour 2011, nous allons courir en couple avec Nathalie. Pas d’objectif chrono si ce n’est avoir du plaisir. Ce sera ma quatrième participation à cette épreuve lausannoise. Deux fois sur le 10 kilomètres en 2008 et 2009, sur la grande boucle pour les 20 kilomètres en 2010 et cette année à nouveau sur le petit parcours de 10 kilomètres. Quand je dis «petit» je parle bien évidement en comparaison de la grande distance de 20 kilomètres. J’ai débuté la course à pied à Lausanne avec cette épreuve en 2008.

 

Le parcours des 20 kil est nettement plus attrayant que celui de la «petite» boucle. Les 10 kil se cantonnent à rester au bas de la ville, alors que sa grande sœur voyage dans le centre-ville pour atteindre le point culminant de la course sur la Place du Château.

 

Cette manifestation a une saveur particulière car à cette occasion j’allais participer à ma première course en couple. Certes il y a déjà eu la Course de l’Avent à Yverdon à la fin de 2010, mais bien que nous étions inscrit comme une équipe, je suis resté 2 secondes aux côtés de Nath’. En effet j’étais parti comme une furie avec Pascal à mes trousses.

 

Cette course est basée sur le partage, partage d’une course en commun avec Nath’, partage des émotions qui vont avec. Partage aussi d’une passion pour la course à pied.

 

DSCF1527 

Le repas de midi fut pris dans notre futur appartement à Eclagnens. Il n’est pas encore terminé, mais cet instant fut des plus agréables. Le soleil était de la partie et la chaleur aussi. Et c’est assis sur le bord de la dalle sur sous-sol que nous engloutîmes une portion de pâte sauce napolitaine. La sauce n’était pas nécessaire, mais tellement bonne.

 

DSCF1522 

Voilà où nous en sommes avec notre appartement pour le moment. Sur le mur en béton à droite, c’est la porte d’entrée de l’appartement. Au premier plan: la porte-fenêtre de droite est la chambre à Lucie, la petite au milieu sera celle de la cuisine et à gauche une des porte fenêtres du salon. Au fond: à gauche une chambre d’amis, puis la douche et à gauche la porte fenêtre du bureau. Sur la partie de gauche: la grande porte fenêtre (sans couverte) est pour le salon et celle en haut à gauche sera celle de notre chambre à coucher. En tout 122 m²

 

DSCF1483 

 

A la prise des dossards le vendredi soir la foule était déjà bien présente. La tente pour le retrait des dossards est au même endroit que l’année passée, soit à quelques mètres du départ. Mais le pire était à venir…ce fut pour le t-shirt souvenir. Je n’avais jamais vu une file pareille à Lausanne. J’ai hésité un moment de revenir le samedi matin pour les t-shirt, mais je me suis dit que cela risquait de chambouler notre programme du lendemain car nous devions voir l’électricien pour notre appartement. J’ai croisé Yves qui pour c’était clair qu’il repassera le lendemain.

 

DSCF1484 

 

dossars 

 

DSCF1544  DSCF1545

Le dossard et la médaille.

 

C’est avec une température clémente qu’a eu lieu cette 30ème édition des 20 km de Lausanne. Pour moi c’est une météo idéale pour un chrono…mais ce ne sera pas pour cette année, car je vais faire le meneur d’allure. Enfin essayer de le faire.

 

20km parcours copie 

Le plan des courses officielles

 

Après un début d’année assez difficile pour nous (Nath’ et moi), nous abordons tout de même cette course avec sérénité. Nath’ est plus détendue que moi, pourtant elle n’a pas effectué beaucoup de sortie d’entrainement, mais elle a de la volonté et ça je peux vous dire que ça aide.

Avant le marathon de Paris je savais déjà que je participerais à cette édition anniversaire. Mais j’hésitais encore entre les 10 kil ou les 20 kil. Mon choix sur le petit parcours m’a convaincu que j’avais fait le bon choix, car je n’avais ni les jambes, ni la tête à faire 20 bornes dans les rues de la capitale vaudoise.

 

De toute façon le but était de courir avec Nath’, donc la question ne se posait même pas. Elle m’a dit à plusieurs reprises que si je voulais «partir» devant, je pouvais le faire, mais cela aurait dommage de faire comme à Yverdon quelques mois auparavant.

 

A l’inverse de l’année passée, cette course n’était pas mon principal objectif. Certes celui d’y participer, mais pas pour y faire un temps.

 

lausanne profile 

 

Le dénivelé de la course, pour les 20 kilomètres est quelque peu impressionnant. Par contre pour les 10 kilomètres, mis à part la montée du Denantou, rien de bien méchant nous attendait.

 

Comme chaque année, le but était de parquer proche du bowling de Vidy. Car à 10 minutes à pied de la zone de course, le lieu était des plus appropriés. Mais cette fois, nous avons dû rebroussés chemin car le parking était déjà complet plus de 2 heures avant le début des courses de fin d’après-midi.

 

C’est le long de la Route de Chavannes que nous poserons notre voiture. Finalement la distance n’était pas tellement plus élevée à peine 15 minutes en marchant de façon énergique (ce qui ne fut pas notre cas)

 

DSCF1478 

 

Après une brève visite des lieux et un arrêt technique dans les vestiaires du stade Jan Antonio Samaranch, nous flânons un moment en savourant ces moments très agréables. Nous repérons les lieux pour l’arrivée et découvrons le chapiteau au milieu du Stade Pierre de Coubertin. Je connais bien ce stade pour y avoir fait la plupart de mes entrainements pour le marathon de Paris. Le déplacement sur la zone de départ est beaucoup plus laborieuse tant la foule est dense…

 

DSCF1477 

Le chapiteau, centre d’animations durant toute la journée de samedi.

 

DSCF1481 

C’est on ne peut plus clair…

 

Nous arrivons quand même à nous frayer un passage, mais il faut jouer (déjà) des coudes pour avancer. C’est devant le bloc 3 que nous nous arrêtons. Je dis à Nath’ que nous nous positionnerons dès 16h55 à cet endroit. La technique est de se placer dans un bloc plus rapide (beaucoup plus rapide!) pour laisser filer les plus rapides et se retrouver avec un espace suffisamment dégagé pour courir agréablement. Mais sans pour autant se laisser emporter par la vitesse des concurrents.

 

Il m’a fallu environ 2 ans pour pouvoir gérer un départ de course que je qualifierais de normal. C’est-à-dire à un rythme où après 3 minutes de course on n’est pas totalement grillé..

 

Nous descendons le couloir de départ pour rejoindre les blocs 4, 5,6 et même 7 (il n’y en avait que 6 en 2010). La couleur de notre bloc est bleu. Cette couleur sera respecté également pour les coureurs des 20 kilomètres.

 

Après une courte pause, étendu sur l’herbe, je me rends compte que ce n’est pas une bonne idée de se coucher. Je dois garder du punch pour cette course. Le départ est proche, mais nous avons encore du temps.

 

Nous avons fait quelques sorties ces derniers jours dont une reconnaissance du parcours le weekend précédent. Nathalie m’a fait part qu’elle avait mal aux chevilles car nous partions à froid. Cette fois nous allons faire un échauffement pour éviter ce problème. Elle me fait bien comprendre que cela reste un échauffement et que nous n’allons pas faire la distance de la course pour nous préparer. Le but est de réveiller les membres et les muscles, mais en douceur. Autre objectif de l’échauffement, à part éviter toutes blessures, est de commencer la course en étant déjà au top, sans devoir attendre 1 ou 2 kilomètres pour se mettre dans le bain, et ce fut réussi!

 

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Nous sommes quelque part par là…dans le bloc 3.

 

C’est avec une impression étrange que nous nous glissons dans le bloc 3. L’idée était de nous installer tranquillement en fin de peloton. Mais il reste tout de même les vieux réflexes et c’est dans le premier tiers que nous prenons nos quartiers en attendant le départ. Je signale à Nath’ que nous sommes dans un bloc rapide (avec des objectifs de 50 minutes pour la plupart des athlètes), mais cela n’a pas l’air de l’effrayer. Je suis un peu inquiet, par tant pour moi, mais plus pour elle. Je ne voulais pas qu’elle fasse la Course de l’escalade à Genève car il y avait à mon goût trop de monde pour une vrai première course. Mais je me rends vite compte qu’ici à Lausanne, la partie ne va pas être facile.

 

Toutefois il s’avérera par la suite que la tactique du bloc rapide allait payer. De plus nous n’avons pas eu l’impression d’avoir gêné les autres participants. Après des encouragements respectifs, le coup de pistolet retentit à 17h08 précisément.

 

Cette fois nous y sommes. Le départ est comme je l’avais imaginé, rapide. Nous maintenons dès les premiers mètres notre allure de croisière. Bien que n’ayant pas d’objectif précis, je m’étais déjà imaginé un temps final au-dessous des 1h06. Lors de notre reconnaissance du vendredi 22 avril où nous avons réalisé 1:08:05. Mais avec les touristes (nombreux avec le temps magnifique qu’il a fait), les feux de la circulation et les routes à traverser, je pense qu’il était raisonnable de dire que l’on pouvait grignoter 1 ou 2 minutes.

 

La première partie de la course est la plus facile, car avec plus de 3 km à plat, elle permet de régler son rythme comme une horloge et ce fut le cas. Le 1er km fut couru en 6,18 min/km, le 2ème en 6,18 min/km et le 3ème en 6,20 min/km. Difficile de faire plus régulier.

 

Très vite, le bloc numéro 3 nous distance et c’est tant mieux, c’était le but recherché. Nous sommes lâchés après la piscine de Bellerive entres les magnifiques marronniers. Mais après Ouchy, c’est le bloc numéro 4 qui nous rejoint déjà. Beaucoup de gens nous dépasse, mais nous restons à notre vitesse. Après 2,5 km environ, un concurrent nous dépasse à bout de souffle…déjà!

 

Ensuite cela commence à se gâter un peu avec le petit faux-plat de la Tour Haldimand, avant d’attaquer le gros morceau de la course des 10 kil, la Montée du Denantou. Presque 600 mètres de montée pour déboucher sur la patinoire de Montchoisi. Petit coup de mou pour Nath’ dans cette montée, mais très vite oublié, car la route est encore longue. La suite sera plus agréable. L’Avenue de Cour se profile à l’horizon et consiste en en long bout droit variant entre faux-plats montants et descendants sur plus de 2 kilomètres. Mis à part le Denantou où notre allure descendit à 7,27 min/km, le 4ème km et le 5ème km fut avalé en respectivement 6,17 min/km et 6,18 min/km.

 

Laurent et sa copine nous attendent au Zodiac, mais ils sont seuls cette année, merci pour vos encouragements.

 

Nathalie profite du ravitaillement pour se désaltérer et s’asperger d’eau pour se rafraîchir. En la voyant comme ça au milieu de cette foule de forcenés qui donnaient l’impression de ne pas avoir bu depuis des heures, je me suis demandé pourquoi je n’avais pas insisté pour que Nath’ ne participe pas à cette foire d’empoignes qu’est la course à pied. Mais elle s’en sortait mieux que je le pensait et avait l’air, malgré les apparences, avoir un certain plaisir de batailler avec tout ce petit monde.

 

Le 6ème fut néanmoins, malgré 2 légères montées, passé en 6,21 min/km. Je me dis à ce moment de la course et avant d’amorcer la descente de la Vallée de la jeunesse que le chrono de moins de 1h06 est jouable et même plus que jouable.

 

Mais nous ne sommes pas au bout du périple pour autant. La fin est plus facile que le début, mais avec la fatigue accumulée, il faudra gérer la suite. J’avais dit à Nath’ que c’est elle qui règlera l’allure et que je ne serais là que pour l’encourager à continuer dans les moments difficiles.

 

J’ai en tête la fin de la course et les 2 derniers kilomètres interminables à travers les zones de grillades de Vidy où se mélangent des odeurs de merguez, viande grillées et musiques en tous genres. Mais il est vrai qu’avec la course courte, l’heure n’est pas encore à festoyer autour d’un bon morceau de bidoche…heureusement pour nous!

 

La descente se déroule sans anicroche, le but était de ne pas accélérer, mais se laisser porter dans la pente, de toute façon il était assez difficile de dépasser à cet endroit. Le 7ème km se passe en 5,44 min/km. Mais il faudra relancer en bas de cette descente pour la dernière boucle où pendant 3 ans, j’ai eu un mal fou à gérer la fin de la course. Que ce soit sur les 10 ou les 20, cela à chaque fois été pénible. Mais Nath’ à l’air pas mal du tout.

 

Il nous reste 2 kilomètres encore à faire, pour moi je pense que ce sont les plus longs. Nath’ en a encore sous les pieds et on accélère sensiblement la vitesse. Constat vérifié lors du relevé de nos montres avec les 2 derniers kilomètres parcourus en 6,06 min/km.

 

Le meilleur moment étant l’entrée dans le stade Pierre de Coubertin, Nathalie voulait accélérer encore, je dirais même qu’elle voulait sprinter. Je lui fais remarquer qu’il reste encore 250 mètres et qu’il serait sage de les gérer le mieux possible pour ne pas se griller à 100 mètres de l’arrivée. On finira donc sans forcer, mais elle me dira ensuite qu’elle aurait pu finir plus vite. Je n’ai pas compris le message, mais je le saurai pour la prochaine fois, promis.

 

coubertin-pano 

A gauche la zone d’arrivée et à droite l’entrée du stade.

 

Le classement importe peu, mais les émotions étaient bien présentes. En visant un chrono de 1:06, nous avons finalement terminé en 1:03:43, ce qui est prometteur pour la suite. Après la ligne d’arrivée franchie, je me suis dit «on la fait» et autre moment très important: la remise de la médaille.

 

Après la course, en suivant le flot de coureurs, nous prenons la pomme du trentième, 1 banane, 1 bouteille d’eau et 1 barre de céréales. Le temps de retourner à la voiture, de la déplacer un peu plus près et de se changer et nous voilà prêt pour aller encourager nos compères de la grande boucle.

 

On se positionne en haut le faux-plat après le stade Pierre de Coubertin, juste avant le 18ème kilomètre. Nous avons choisi cet endroit non pas pour voir souffrir les participants, mais bien pour être certain de les voir passer car nous distinguons très bien le bas de la rue.

 

Il y eu d’abord les Africains, puis tous les autres…nous attendons avec impatience Alain, Linda, Pascal, Catherine, plus tous les autres coureurs du Footing. Je sais que Jean-Pierre est inscrit pour les 20 kil, mais je ne le verrai pas. Il terminera en 1h31 avec la crève…bravo! Champion.

 

Voilà, cette aventure est finie, mais laisse la porte ouverte à pleins d’autres. Elle est à toi cette course Nath’ et j’ai eu un plaisir fou d’y participer avec toi. Je suis certain que l’année prochaine du descendras en dessous des 60 minutes sur le même parcours. Par contre, je m’alignerai à nouveau sur les 20 kil…j’avais les jambes qui fourmillaient énormément.

 

Prochaine course la Montée du Nozon le samedi 7 mai et le weekend suivant (si je peux avoir un dossard) le Grand Prix de Berne.

 

parcours-30avril2011 

Le plan du parcours des 10 km à Lausanne, tout se passe au bas de la ville.

 

Les courses au microscope:

 

Chronometre-762130.gif 

Course de 10 km

Temps final officiel: 1:03:43,0

Vitesse moyenne de 9,5 km/h

Vitesse maximale: 13,3 km/h

941 calories «grillées»

Allure moyenne: 6,19 m/km

 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

Allure

06:18

06:18

06:20

07:27

06:17

Temps

06:18

12:36

18:56

26:33

32:41

 

Deuxième partie de la course

 

Distance

6 km

7 km

8 km

9 km

10 km

10,11 km

Allure

06:18

06:21

05:44

06:06

06:07

04:56

Temps

38:59

45:21

51:05

57:12

1:03:20

1:03:52

 

Classement dans ma catégorie (Hommes): 271ème sur 294

Classement overall hommes: 3’256ème sur 3’555

 

Max

 

PRESSE:

 

24heures-27avril2011 

24 Heures du mercredi 27 avril 2011

 

20minutes-27avril2011 

20 Minutes du mercredi 27 avril 2011

 

lematin-27avril2011 

Le Matin du mercredi 27 avril 2011

 

lausanne-cite-27-28avril2011 

Lausanne Cité du 27-28 avril 2011

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 22:18

3_gd.gifCR – Marathon de Paris, le dimanche 10 avril 2011 (35ème édition)

Parcours de 42,195 km depuis le haut de l’Avenue des Champs Elysées jusqu’au bas de l’Avenue Foch.

 

logo 

 

parcours 

Tout d’abord le plan du parcours à travers Paris

 

profil marathon HD 

Ensuite le profil qui nous attend.

 

18 mois après le marathon de Lausanne, je pars à nouveau pour un nouveau défi sur la distance mythique d’un marathon.

 

L’année n’a pourtant pas commencé de la meilleure des manières. Après la course de la Christmas Midnight Run de Lausanne le 18 décembre, j’ai fait une visite à mon médecin le lundi suivant. Bilan: 2 mois d’arrêt complet de course à pied. C’est bien parti...

 

Initialement, mon choix était de faire le marathon de Londres qui se déroulait à la même date. Je voulais marquer mon passage au demi-siècle par un événement qui laisserait des traces indélébiles. Je pense que le marathon, bien que pas très original, sera sans nul doute un moment inoubliable…

 

Je me suis vite rendu compte que je ne pourrais pas participer à ce «42,195» anglais. Effectivement après mon inscription le 4 janvier 2010, il s’est avéré que seul 20 dossards seraient disponibles pour l’agence de voyage Tourisme Pour Tous. Je me suis rendu en ce lundi matin à l’ouverture de l’agence avec la ferme intention de m’inscrire dans les premiers participants. Quelle désillusion, lorsque la secrétaire me demande si je me suis inscris par Internet le 1er janvier… Evidement ma réponse est logiquement «non»

 

A ce moment, je comprends que cela va être la galère. Car avec une inscription dès le 1er janvier, je me ramasse 3 jours de retard dans le délai. J’ai reçu la confirmation de ne pas avoir de dossard pour Londres au début de l’année 2011. Mais de toute façon, je m’étais fait à l’idée que je n’y participerai pas.

 

En tous les cas, mon objectif pour ce deuxième marathon est de 4h30. J’ai tout de même pris les devants en m’inscrivant au marathon de Paris qui est prévu une semaine avant celui de Londres. Pour Paris, les inscriptions seront plus faciles. Je ne voulais pas revivre ma mésaventure de début d’année 2010 et rater le délai pour obtenir mon sésame pour la France. C’est pour cette raison que dès le premier jour d’ouverture pour les inscriptions, j’étais devant mon ordinateur à pianoter sur le site officiel de la course. Et bingo! Après quinze minutes, tout était terminé. Il ne restait plus qu’à régler le montant de l’inscription qui était de 60 Euros. Pour me mettre à l’abri d’une éventuelle surprise, je pris une assurance annulation. On ne sait jamais, la course étant dans sept mois, tout peut arriver d’ici là. Et puis pour 10 Euros, ce n’est pas ce qui va me ruiner. D’autant plus qu’après les 12'000 premiers inscrits, le prix passait à 79 Euros, et ensuite après les 25'000 premiers 95 Euros…

 

meneur4H30 

Je ne vais pas me mettre de pression, car mon but est de terminer cette course dans de bonnes conditions physiques. Mais principalement de passer un merveilleux weekend à Paris avec Nath’.

 

Le départ est prévu le vendredi 8 avril à 19h17 depuis la gare de Lausanne. Le périple débutera néanmoins depuis la gare de Tolochenaz à 18h15. L’arrivée à la gare de Lyon à Paris est fixée à 23h45.

 

J’ai choisi un hôtel quatre étoiles à cinq cent mètres du départ, l’idéal!

 

La préparation:

 

La préparation pour ce marathon n’a rien à voir avec celui de Lausanne. Jean-Luc, mon coach pour l’occasion, m’a concocté un plan marathon aux petits oignons. Il est adapté à mon niveau et à ma forme physique du moment.

 

Je voulais me laisser le temps de prendre la décision de savoir si je participerai à cette course ou pas. J’avais deux possibilités: annulé dès le départ (ce qui n’est pas trop mon état d’esprit) ou m’entrainer le mieux possible et voir ensuite dans quel état je me trouve et prendre la décision de le faire ou pas.

Après trois mois d’entrainement je dois dire que je suis content de ne pas avoir annulé ce projet.

 

J’ai partagé mes sorties entre le stade Pierre de Coubertin, Tolochenaz et ses vignes et Savigny et ses chemins mal-plats.

 

Je pense que le deuxième marathon est plus stressant que le premier, car au premier on ne sait pas trop ce qui nous attend, alors qu’au deuxième, on ressent encore presque les douleurs aux jambes et articulations de la première expérience.

 

Le contexte sera différent cette fois, je vais courir à l’étranger et le nombre de spectateurs ne sera pas le même entre la capitale vaudoise et celle de la France (il y a eu 220'000 badauds en 2010 à Paris.

 

Jour -2 – vendredi 8 avril 2011

 

Le départ de Tolochenaz avec le S3 en direction de Lausanne est à 18h15.

 

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Au départ de la gare de Tolochenaz

 

15 minutes plus tard, nous voilà arrivé à la gare de Lausanne.

Nous avons le temps car le TGV pour Paris – gare de Lyon est prévu pour 19h17.

A 19h15, soit deux minutes avant le départ de notre train, une voix féminine à l’intonation mécanique nous annonce à travers le haut-parleur un retard d’environ 30 minutes.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris le train sur une longue distance, mais je me souviens encore d’une époque où les trains étaient (tous) à l’heure.

Ca démarre fort…

 

10 minutes plus tard, nouvelle annonce, cette fois il y aura un changement de quai…mais lequel? Cela va rester un mystère pour le moment…

 

5 minutes supplémentaires s’écoulent et enfin nous connaissons la destination pour l’embarquement…ce sera la voie 6. Nous étions sur le quai numéro 9.

 

Du coup tout s’accélère car nous passons de 30 minutes à plus que 10 minutes de retard et il faut encore changer de quai. La précipitation fit place à la passivité et tout le monde se mis en marche dans une joyeuse débandade, certes organisée, mais très dynamique. Je pense que personne ne voulait manquer le rendez-vous. Et il y en avait du monde.

 

Après avoir pris nos places en première classe, nous avons tout le loisir de nous installer avant le départ à 19h40. Ce n’était en soit pas un souci, car le TGV peut refaire son retard sur la longueur du trajet. Nous étions aux places 55 et 56 dans la voiture 11. Nous avions prévu de manger dans le train, Nath’ avait pris un sandwich et pour ma part, j’allais m’attaquer à une salade de pâtes, lentilles, mais et poivron.

 

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La réservation pour le TGV

 

Mais après quelques bouchées, le majordome ferroviaire nous glisse à l’oreille de ne pas trop manger, car un repas nous attend. Chouette, mais nous n’avions pas remarqué, mais c’était indiqué sur les billets. Il faut dire que c’était la première fois que nous voyagions en première classe. Autre bonne surprise, la «First» est très confortable.

 

Nous avons eu le temps de ranger nos victuailles et lire quelques pages de nos magasines respectifs avant le service des repas «officiels» du convoi.

Le menu était alléchant, foie gras et saumon avec légumes. Hélas! Ce qui devait être un repas gourmand fut en fait, mis à part le foie gras, un bide culinaire total.

Le saumon et les légumes étaient fades, aucun goût. D’après la couleur et la consistance, nous avons déterminé qu’il y avait des carottes et des brocolis. De plus heureusement que nous avions pris du pain, car certainement à cause d’une mauvaise gestion, il n’y en avait pas.

 

Je profite dès la fin du repas de débuter mon compte rendu de ce weekend qui sera riche en émotions, c’est certain.

 

Nous approchons de Paris et à 23h15 nous débarquons à la gare de Lyon. Nous avions hésité à prendre soit le métro ou un taxi. On nous a du reste proposé un service (payant) pour réserver notre taxi directement dans le train. La réservation était gratuite, mais le taxi demandait 12 Euros pour la prise en charge. Nous avons hésité, puis finalement décliné l’offre. Et nous avons bien fait, car il n’y avait personne.

 

La décision est prise de prendre un taxi, après 20 minutes de route à travers la capitale française, nous voici à notre hôtel, le Royal Garden Champs Elysées…ça en jette non! Et bien pas tant que ça…

 

Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Tout d’abord il y a un problème avec notre chambre…ben tiens, pourquoi cela ne nous surprend pas. En fait c’est une bonne nouvelle car la chambre dite classique qui nous était dévolu n’est pas disponible. Nous aurons en remplacement un appartement (prévu pour 6 personnes) pour le même montant bien évidement.

 

Il y a 2 chambres, 1 salle de bains et 1 WC séparé, ainsi qu’une cuisine et un coin à manger. Ca va si c’est en notre faveur, on ne peut rien dire, mais cela n’arrive pas souvent.

 

On s’installe en faisant le tour du propriétaire, l’appart’ est chouette. Sa situation au milieu de l’hôtel fait qu’il est très calme. Nous sommes loin de toute circulation. La nuit sera donc réparatrice et calme. Mais ne nous leurrons pas, le deal ne durera qu’une seule nuit, car la chambre doit être libérée dès le samedi matin avant midi.

 

Jour -1 – samedi 9 avril 2011

 

Dernier jour avant le marathon. Journée importante également car elle est dévouée, ou du moins une partie, à la récupération du dossard. Et avec 40'000 inscris, la tâche ne va pas être aisée.

Mais on ne distribue pas des dizaines de millier de dossards comme une baguette de pain. La patience devra faire partie intégrante de notre vocabulaire aujourd’hui. La bonne nouvelle est que le Marathon Running Expo est ouvert depuis jeudi matin, ce qui veut dire que les parisiens ont déjà été servis.

 

Nous quittons l’hôtel après un excellent petit déjeuner pris au rez-de-chaussée. Direction les Champs Elysées pour aller chercher l’autorisation de courir à paris. Mais quelle naïveté de penser que l’Expo était non loin du départ, en fait je ne me suis pas renseigné sur le lieu de distribution, mal m’en a pris!

 

Après environ 500 mètres, nous débouchons la mythique avenue, mais à ma grande surprise, rien n’est encore en place. Et pas de trace du Marathon Running Expo

 

Après quelques mètres, on se décide à se renseigner et finalement, nous demandons à 2 coureuses (on s’est basé sur leur équipement) où pouvait se trouver cet endroit. Comme on dit ce n’est pas la porte à côté et dans notre cas c’est à la Porte de Versailles qui est à l’opposé de la ville.

On ne va pas stresser maintenant car on a le temps. Nous arrivons sur place après 25 minutes de métro. Il nous a quand même fallu un temps d’adaptation pour nous situer sur le plan de Paris et prendre la bonne rame. La prise des tickets fut également laborieuse.

 

A l’instant où nous pénétrons dans le Parc des Expositions, une file impressionnante se dresse devant nous. Nous nous dirigeons à gauche pour entrer dans la file, mais malheureusement ce n’est pas le début. On va en avoir pour des heures!

 

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L’entrée est au fond à gauche.

 

Mais après quelques secondes, cela semble avancer rapidement. L’organisation du marathon de Paris est bien rôdée. Etrangement l’ordre semble de mise et les gens sont disciplinés. L’attente ne sera que de courte durée, la météo douce favorise aussi notre attente.

 

Nous sommes à quelques mètres de l’entrée et il ne reste plus que les derniers lacets. Et nous voilà à l’intérieur, dans l’antre de la course à pied. Nous découvrons à droite le plan du parcours, ainsi que celui des lieux, cela me semble énorme.

 

La première chose à réglé est le certificat médical et on a intérêt qu’il soit tip top en ordre, sinon pas de course le dimanche matin. Cela m’a tout de même un peu tendu, car ce serait dommage d’arriver jusque-là et se faire refuser le droit de participer à la grande fête pour un tampon manquant ou une signature au mauvais endroit. Mais mon appréhension fut vite balayée par une joie intérieure…mon certificat est accepté.

Je ne sais pas si le contrôle est stricte, mais je ne vois pas une préposée aux certificats refuser le droit de courir à un New Yorkais en sachant le parcours qu’il a fait pour arriver à paris.

C’est tout de même un sentiment bizarre, car nous n’avons pas ce souci en Suisse.

 

Mais le bruit du timbre retentit ce qui valide mon papier. Je vais donc participer à mon deuxième marathon de ma vie, de plus à Paris, ce qui ne va rien gâcher du tout.

 

Je me dirige rapidement du côté des stands de distribution et me précipite sur la colonne des 50'001 et plus. Je suis le seul, cela sera donc une simple formalité. Je reconnais que la gestion pour les dossards est parfaite.

 

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Bon! Ça vient ce dossard…

 

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Il y a du monde…

 

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Je l’ai…je l’aaaiii !!!

 

dossard 

 

Dans l’ordre de retrait, il y a d’abord les plus lents (dont moi) et cela se termine par les 3h00.

 

Mais la visite ne fait que commencer. Le premier objectif est rempli avec succès, je tiens mon Graal entre les mains.

 

Nous profitons de faire quelques photos souvenirs devant les affiches officielles du Marathon de Paris.

 

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Je récupère sur un autre stand un bracelet avec les temps de passage qui corresponde à mon objectif et ma couleur de dossard qui est rose.

 

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Ce bracelet illisible ne me sera d’aucune utilité (eh! oui on ne rajeuni pas au fil des années). De toute façon l’écriture est trop petite et le contraste inexistant. En plus je les connais par cœur mes temps de passage. Mais cela fera un souvenir supplémentaire de ce weekend hors norme.

 

Le deuxième objectif de la journée est le stand Asics et sa collection d’habits estampillé «Marathon de Paris» et là je compte bien faire une rasia.

Je suis comme un gamin dans l’attente de ses cadeaux de Noël. A la différence que le bambin, lui, ne paiera pas ses présents.

 

Les principaux équipementiers et distributeurs d’équipements de course à pied sont présents.

 

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Nous flânons l’air un peu hébété dans les dédales du salon afin de repérer le stand Asics. Il y a du monde, beaucoup de monde, il y a tant de chose à regarder. Le stand concerné est au milieu de la halle.

 

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Et nous voici devant l’immense stand Asics, il y a des tapis roulants pour faire une étude de sa technique de course. Les t-shirts sont juste après et ils sont magnifiques…les shorts courts sont superbes et je ne parle même pas des k-ways…Je les veux tous.

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La paire de running Gel 12

 

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Le short court

 

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Les t-shirts

 

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Le k-way

 

Je vais devoir faire un choix, je prendrai néanmoins 1 t-shirt, 1 t-shirt court, 1 short court et 1 k-way, 1 paire de chaussettes et cerise sur le gâteau, je vais me faire plaisir en prenant une paire de running Asics Gel 12 avec le plan de la course à l’intérieur de la chaussure, imprimé sur la semelle. Avec les baskets, je recevrai une paire de gants et le t-shirt souvenir.

 

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Le plan du parcours à l’intérieur de la chaussure, j’adore!

 

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La paire de gants en cadeau

 

Après le matériel, visite maintenant sur les diverses courses de la planète et plus particulièrement les marathons autour du globe. Les endroits laissent songeurs…et les destinations sonnent comme des lieux de vacances potentiels. Toutes les plus belles villes du monde sont nominées. Il y a aussi des endroits improbables pour la pratique de la course à pied.

 

On verra un athlète bien affûté s’essayer sur un tapis, il a l’air à l’aise le bougre. Il est à 16 km/h et discute avec les badauds. Limite en footing rapide, déprimant. Le voir comme ça en plein effort alors que nous ne bougions pas était étrange. Il avait une belle foulée. On se sert de diverses documentation et même pour le marathon de Lausanne.

 

On se met à rêver à Marrakech, Montréal ou même Dubaï. Nous ferons une dernière visite sur le stand Nike, mais sans rien acheter. Il n’était pas raisonnable de faire chauffer (encore) la carte de crédit.

 

Je prends au passage un tube de crème NOK anti frottements pour éviter de désagréables surprises. On goûte de la pâte de fruit à l’arôme framboise, pas convaincant.

 

Ce n’est pas tous les jours que l’on court un marathon (heureusement tout de même) alors nous profitons de ces moments privilégiés pour photographier ce qui nous tombe sous l’objectif.

 

Après un dernier regard de ce lieu saint, nous sortons de la caverne d’Ali baba pour nous diriger vers la bouche de métro.

 

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Le retour se fera avec un sourire aux lèvres et une satisfaction non dissimulée. L’opération «dossard» qui devait être une simple formalité, durera une bonne partie de l’après-midi. Nous devons retourner nous préparer à l’hôtel, car nous avons rendez-vous avec le frère de Nath à 18h00. Nous devons nous rencontrer devant l’hôtel de ville, près du carrousel. A notre arrivée à l’hôtel, nous prenons possession de nos nouveaux quartiers. La chambre n’est plus la même, elle est plus petite, moins bien située et bruyante. Nous regrettons déjà la nº 123.

 

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L’hôtel de ville

 

Le quartier du Marais est tout proche et se situe à 15 minutes en métro. On mangera sur une terrasse et la température est extraordinairement douce pour cette période. Ce qui promet une température très chaude pour le lendemain. Au menu de ce soir salade d’avocats, crevettes et pamplemousse. Nous ne tarderons pas trop, car le réveil du dimanche matin est réglé à 05h22.

 

Finalement, nous nous coucherons à 23h30 soit 1 heure de plus que prévu. Mais j’ai préféré préparer une partie de mes affaires de course le soir d’avant. Derniers réglages sur le Camel Bak, comme par exemple les courroies qui pendent en qui se balancent en courant, ce qui est insupportable. La sangle de droite à tendance à partir sur l’extérieur et lors de mes sorties longues cela devient très gênant à la force. Nathalie va nous régler le problème en deux ou trois mouvements. Une pédicure viendra compléter la liste des préparatifs.

 

Comme pressenti la veille, la nuit fut agitée et j’ai très mal dormi et peu (4 heures au maximum). De toute façon avec le vacarme qu’il régnait dans la chambre, je ne vois pas comment on aurait pu dormir sereinement. On avait l’impression que les voitures circulaient directement dans la chambre.

 

Jour-J – dimanche 10 avril 2011 – jour-J

 

Nous y voilà, c’est enfin le jour-J, comme quoi tout arrive.

La journée commença tôt et j’étais loin de m’imaginer le dénouement de cette folle aventure.

Réveil à 05h22, debout à 05h30…il est tôt, mais c’est pour la bonne cause.

La pression monte progressivement, mais sûrement. Etant donné que le petit déjeuner ne sera pas servi avant 07h00, j’ai dû m’organiser en conséquence. Je me prépare ma cafetière italienne dans un silence quasi religieux car Nath dort encore. J’ai emprunté une plaque électrique d’un pote et aussi une prise universelle pour brancher l’ustensile.

Le petit déjeuner sera avaler en 10 minutes, je n’ai pas trop faim. Pain, confiture de framboise importée de la Coop de Crissier et baguette locale. Il est 06h00 et les tous derniers instants seront consacrés au matériel.

 

Le manque de sommeil se fait sentir, mais la motivation l’emporte.

 

Tout doit être réglé comme du papier à musique, courir entre 4h00 et 5h00 ne s’improvise pas. N’oublions pas que certains seront sur la route le double du temps que les kenyans et autres fusées africaines.

 

Le dossard est appliqué avec le plus grand soin par Nath’. Je fabrique le mélange que je vais insérer dans mon Camel Bak et qui sera composer d’eau plate, de sucre, de sel et de deux citrons frais pressés. J’ai lu qu’à certains ravitaillements il ne sera pas aisé de se servir aux tables. Et puis avec la chaleur qu’il va faire sur le parcours, je préfère avoir une indépendance pour les zones entre les ravitaillements. A aucun moment j’ai regretté de l’avoir pris. De plus la petite sacoche sur le devant convient parfaitement pour y déposer mes gels. J’en ai pris 8 pour les km 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40…

 

Avant la course:

 

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Voilà à quoi va ressembler l’avenue des Champs Elysées ce matin

 

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C’est bon signe lorsque l’on verra ce panneau.

 

Les derniers préparatifs:

 

Les données sont claires pour se marathon, l’objectif est de le terminer et si possible pas trop détruit. Mon deuxième objectif est de le finir en 4h30 ou moins. Nath’ m’a écrit une carte d’encouragement que je prendrais avec moi.

 

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Ajustement de l’habillement et voilà je suis fin prêt pour ce 2ème «42,195»

 

Le sas (4h30 rose) d’attente:

 

N’entre pas qui veux dans ces sas d’attente. Il faut montrer patte blanche, enfin dossard rose pour l’occasion. Les coureurs viennent de partout et vont dans tous les sens. Après une brève attente, je me décide de traverser ce fleuve humain, inévitablement on marche sur des pieds et on bouscule du monde, mais il faut bien ça pour avancer. Je me retrouve sans trop de mal derrière les barrières, il y a encore de la place, mais les Champs Elysées sont déjà bien peuplés. L’avenu n’est qu’une longue rivière humaine. Cela parait impensable qu’autant de personnes vont se lancer sur ce marathon.

 

Le départ de la course:

 

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L’attente peut commencer… avec en toile de fond l’Arc de Triomphe. Le temps passera rapidement. Cela fait un moment que les jambes me démangent. La température est fraîche, mais sans être froide. C’est supportable. Nous ne voulions pas trop marcher le samedi, mais je pense qu’il est impossible d’aller à Paris sans se taper des kilomètres de marche. Mais apparemment les jambes n’en n’ont pas souffert. Le premier coup de pistolet est donné à 08h35 précise et ce sont les handisport (fauteuil et debout) qui débute cette 35ème édition du marathon de Paris. 10 minutes plus tard ce sera au tour des élites, puis les dossards préférentiels et les divers sas avec les objectifs de chrono suivant: 3h00, 3h15, 3h30, 3h45, 4h00, 4h15, 4h30, 5h00 et même 5h30.

 

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L’arche de départ que je franchirai plus de 15 minutes après le début de la course

 

Voici l’itinéraire prévu:

 

Avenue des CHAMPS ELYSEES

Rond-Point des CHAMPS ELYSEES

Avenue des CHAMPS ELYSEES

Place de la CONCORDE

Rue de RIVOLI

Rue SAINT ANTOINE

Place de la BASTILLE, par la droite

Rue du FAUBOURG SAINT ANTOINE

Rue de REUILLY

Place Félix EBOUE, par la droite

Avenue DAUMESNIL

Porte DOREE, côté droit

Place Edouard RENARD, par la droite

Avenue DAUMESNIL

Esplanade SAINT LOUIS, par la droite

Route de la PYRAMIDE

Route SAINT HUBERT

Route du PESAGE

Avenue de GRAVELLE

Avenue de la Porte de CHARENTON

Rue de CHARENTON

Avenue DAUMESNIL

Rue de LYON

Place de la BASTILLE, par la gauche

Boulevard BOURDON

Quai HENRI IV

Quai des CELESTINS

Voie Georges POMPIDOU

Avenue de NEW YORK

Place de VARSOVIE

Avenue de NEW YORK

Avenue du Président KENNEDY

Place Clément ADER

Avenue de VERSAILLES

Place de BARCELONE

Rue MIRABEAU

Rue MOLITOR

Place de la Porte MOLITOR

Boulevard d’AUTEUIL

Porte de BOULOGNE

Avenue de la Porte d’AUTEUIL

Place de la Porte d’AUTEUIL, tour de la place par la droite

Allée des FORTIFICATIONS

Route des LACS à PASSY

Carrefour des CASCADES

Chemin de CEINTURE du LAC SUPERIEUR

Route d’AUTEUIL aux LACS

Butte MORTEMART

Route de BOULOGNE à PASSY

Route d’AUTEUIL à SURESNES

Route du POINT du JOUR à SURESNES

Allée de la REINE MARGUERITE

Allée de LONGCHAMP

Route de La MUETTE à NEUILLY

Carrefour du BOUT des LACS

Route de SURESNES

Place du Maréchal DE LATTRE DE TASIGNY, Porte DAUPHINE

Avenue FOCH

 

Du kilomètre 1 au kilomètre 5:

 

Cette fois on est dedans, plus possible de reculer. La principale attention que l’on doit apporter à ce début de course est de trouver son rythme tout de suite. Mais aussi de ne pas se laisser emporter par les autres coureurs qui partent trop rapidement. Je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de me contenir sur les petites courses locales, mais ici pour mon deuxième marathon, je peux vous dire que je suis très attentif à mon allure.

 

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Le départ en haut de l’Avenue des Champs Elysées.

 

Il est tout de même assez difficile de courir, certes les rues sont larges, mais la foule y est impressionnante.

 

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Km1 et le passage de la Place de la Concorde.

 

Le km 1 se court en 6:34 min/km, on passe rapidement la Place de la Concorde pour emprunter la Rue de Rivoli.

 

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Première chicane à la Place de la Concorde. Les Champs Elysées est transformée en marée humaine.

 

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Km 2

 

Le km 2 est passé à 6:18 min/km ce qui est plus rapide qu’au départ, certainement à cause de la densité des participants. C’est beau, c’est grand, c’est extraordinaire…les adjectifs me manquent et il est vrai que courir dans de telles conditions est remarquable. La température est montée d’un cran et c’est très agréable. La route est rectiligne, mais avec la masse de coureurs et l’ambiance de la course, on ne ressent pas de lassitude (heureusement, car nous ne sommes qu’au 3ème kilomètre).

 

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Km 3

 

Le km 3 est passé en 6:25 min/km ce qui est parfait pour moi. Le peloton est multicolore et il y a de tout, des groupes d’amis avec les couleurs de leur pays, des associations poussant un tricycle adapter pour l’occasion, des gens déguisés…on ne va pas s’ennuyer pendant les prochaines heures.

 

Je profite à fond de ces moments en regrettant que Nathalie ne puisse les partager avec moi. Je pense à elle qui est restée seule à m’attendre pendant des heures. Je sais qu’elle ne va pas s’ennuyer, mais tout de même. En plus elle fera la majorité des photos de ce compte rendu qui n’aurait aucune saveur sans les moments importants de ce weekend qu’elle a su capturer. C’est la première fois qu’elle essaie le nouvel appareil photo et je dois dire qu’elle s’en sort comme une véritable cheffe…merci à toi Nathalie pour ce merveilleux weekend.

 

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Km 4 et le passage devant l’Hôtel de Ville.

 

Km 4 et 5 ne sera qu’une formalité avec des temps de passage de respectivement 6:16 min/km et 6:27 min/km

 

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Km 5 et premiers ravitaillement à la Place de la Bastille.

 

D’après mon objectif, le temps de passage au 5ème km est prévu en 32’’, j’en suis à 32’’02 alors tout baigne.

 

Après le 5ème km on a droit au premier ravitaillement, et c’est un peu la foire d’empoigne tant il y a de monde. Ca coupe et ça gesticule dans tous les sens. Il n’y a aucune discipline, on a l’impression de voir des animaux apeurés par je ne sais quoi. J’ai lu sur des forums de course à pied que le passage des ravitos était un élément essentiel pour la suite de la course. Déjà il ne faut en manquer sous aucun prétexte, quitte à perdre 1 minute ou 1minute 30. Mais il est impératif de les faire.

 

Du kilomètre 6 au kilomètre 10:

 

La première partie du programme est faite. A savoir que pour moi, je cours le marathon avec à chaque fois comme seul objectif de rejoindre le ravitaillement prochain. Alors oui, le marathon est 8 courses de 5 km et quelques centaines de mètres. Ou bien un footing de 30 kilomètres et une course de 12 kilomètres, c’est selon.

 

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Le km 6 est avalé en 6:26 min/km, puis après un changement de direction à la Rue du Faubourg Saint-Antoine on plonge sur le km 7 en 6:28 min/km.

 

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Le km 8 après la Place Félix Eboué est franchi en 6:41 min/km, cela ralenti un peu car la rue se rétréci.

 

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A l’approche du km 9, nous sommes à quelques encablures du Bois de Vincennes. Passage à ce dernier en 6:24 min/km.

 

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Deuxième ravitaillement et passage au km 10 en 1:04:41, ce qui donne sur ce dernier km une allure de 6:37 min/km. J’ai 41 secondes de retard sur l’horaire prévu, mais sur marathon cela ne veut rien dire.

 

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La densité des coureurs ne faibli pas ce qui est impressionnant après 10 km, car normalement le peloton est bien explosé à ce stade de la course. Mais nous sommes sur marathon et les données ne sont pas les mêmes.

 

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La fraîcheur est encore de mise…

 

Du kilomètre 11 au kilomètre 15:

 

Voilà déjà une partie de la course de réalisé, mais ce n’est, et de loin, pas terminé.

 

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Superbe vision lors de notre passage devant le Château de Vincennes. Un vrai bonheur.

 

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Le km11 devant le Château de Vincennes.

 

Nous continuons notre inexorable route vers l’Avenue Foch.

 

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Au km 11 je suis à 6:23 min/km. Le rythme est stable et totalement géré.

 

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Le passage du km 12 en 6:27 min/km est partagé entre le bien-être de se retrouver dans des zones ombragées et les longues et inintéressantes allées du Bois de Vincennes.

 

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Je n’ai pas du tout aimé cet endroit. Un peu d’animation au km 13 (6:32 min/km) avec deux changements de direction successifs, d’abord à droite, puis à gauche.

 

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Dans le premier virage les cors de chasse nous attendent dans une ambiance assez folle. Le son de ces instruments est incroyable.

 

Il y a de la musique tout le long du parcours, mais je ne me souviens plus exactement où ils se situaient car vers la fin, le pouvoir de discernement est bien estompé.

 

km14 

 

Le km 14 marque le tiers de la course. Le temps de passage est de 6:36 min/km. Tous les voyants sont au vert.

 

km15 

 

Encore un ravitaillement au km 15 que je passe en 6:30 min/km. Certains coureurs commencent à faiblir quelque peu. Le km 15 est synonyme de retour sur le centre de Paris.

 

Du kilomètre 16 au kilomètre 20:

 

km16 

 

Mon temps pour le 16ème km est de: 6:35 min/km. On va débuter le long chemin qui longe la Seine et atteindre le 30ème km à la Tour Eiffel…mais on en est pas encore là.

 

km17 

Km 17 (6:13 min/km)

 

km18   

Km 18 (6:11 min/km)

 

km19 

Km 19 (6:22 min/km)

 

Les kilomètres défilent sur des longs bouts droits. Les spectateurs nous encouragent et cela fait du bien. Les groupes de musique font également leur part du travail.

 

km20 

Km 20 (6:18 min/km)

 

Du kilomètre 21 au kilomètre 25:

 

km21 

Km 21 (6:31 min/km)

 

Km 21,09 c’est le passage du semi-marathon, moment très important. En effet à cet instant on a parcouru la moitié de la course. Mon objectif était de le passer en 2:14:00 pour un temps final de 4:30:00. Je le passe en 2:16:58, mais comme je suis encore bien, rien n’empêchera une accélération sur la deuxième moitié du parcours. Mais on en est encore pas là…assurons déjà la suite de la course.

 

km22 

Km 22 (6:17 min/km)

 

Des groupes de coureurs se motivent de différentes manières. J’entends le meneur de bande qui commence à entonner une chanson du style «on n’est pas fatigué» et le groupe de reprendre en cœur «on n’est pas fatigué». Et bien quand même, un peu tout de même.

 

km23 

Km 23 (6:31 min/km)

 

Entre le km 22 et 23, nous passerons à proximité de la Place de la Bastille, que nous avons déjà rencontrée peu après le km 5. Certains participants crient dans les tunnels pour évacuer leur stress, je préfère rester concentré sur ma respiration et économiser mon énergie car nous ne sommes pas encore au bout du chemin.

 

km24 

Km 24 (6:17 min/km)

 

Il règne une ambiance étouffante dans les tunnels, nous n’entendons que le bruit de nos pas sur le bitume et la ventilation très bruyante au plafond. Il fait relativement chaud à l’intérieur, mais c’est supportable.

 

km25 

Km 25 (6:33 min/km)

 

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Cela ne va pas si mal aux alentours du 25ème kilomètre.

 

Du kilomètre 26 au kilomètre 30:

 

km26 

Km 26 (6:24 min/km)

 

J’entends mon prénom, normal il est écrit sur le dossard. Mais ce qui est plus étonnant est comment en étant entre deux tunnels, en plus en contre bas, il n’est pas possible de le lire.

C’est Nath’ qui m’encourage bruyamment avec sa veste en la tournoyant autour de sa tête. Je suis agréablement surpris de la voir ici parce que normalement on avait parlé du 30ème kilomètre vers la Tour Eiffel. De toute façon je prends ces encouragements et je me sens regonflé à bloc pour la suite de ma route. Malheureusement j’étais tellement concentré sur ma course, que je n’ai rien pu répondre…

 

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Km 27 (6:42 min/km)

 

 

km28 

Km 28 (6:34 min/km)

 

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Km 29 (6:26 min/km)

 

Rien de spécial aux kilomètre 28 et 29, peut-être que je n’ai pas de souvenir. Nous continuons en direction de l’Avenue Foch, avec toujours cette détermination de finir à bout de ce «42,195».

 

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km30 

Km 30

 

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Le fameux passage du 30ème  qui sera franchi à 7:04 min/km pour 3:14:17

 

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L’allure faiblit un peu à cause du ravitaillement proche du Trocadéro. L’état de la route donne une bonne idée du nombre de participant pour ce marathon. Avec les pelures d’orange, le bitume ressemblait à une véritable patinoire.

 

Du kilomètre 31 au kilomètre 35:

 

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Km 31 (6:40 min/km)

 

km32 

Km 32 (6:43 min/km)

 

La descente en Enfer peut débuter…je me suis mis une pression inutile en me demandant où se situait la fameuse montée de la Porte d’Auteuil, celle de Roland Garos, tellement citée sur Internet comme étant un mur quasi infranchissable. Je ne sais pas pourquoi je cherchais cette réponse, mais en tous les cas je pense que cela m’a fichu un coup de moins bien.

 

km33 

Km 33 (6:54 min/km)

 

A partir de maintenant, les souvenirs sont moins précis. Cela commence à devenir assez pénible. La motivation est toujours là, mais les forces manquent quelque peu. Le passage au km 33 se fait en

 

km34 

Km 34 (7:05 min/km)

 

Je cours comme un automate, j’additionne les pas les uns après les autres. Les coureurs ont le regard un peu vide et je dois en faire partie. Le km 34 est passé en

 

km35 

Km 35 (7:22 min/km)

 

A partir de là, je vais alterner la course et la marche. J’ai des envies de tout arrêter, de tout stopper, sortir du groupe et se coucher dans l’herbe.

 

Du kilomètre 36 au kilomètre 40:

 

km36 

Km 36 (7:55 min/km)

 

Mais je ne suis pas venu à Paris pour dormir, c’est le cas de le dire, je retrouve des ressources au fond de moi et repense aux choses agréables de la vie…Nathalie et Lucie en font partie. Et puis j’ai une pensée pour mon coach Jean-Luc en me disant que je ne peux pas le décevoir (bien que je cette course est la mienne). Je dois arriver au bout, alors je sers les dents.

 

km37 

Km 37 (7:36 min/km)

 

Nous sommes entrés dans le Bois de Boulogne et je dois dire que je n’ai rien vu s’il y avait une grimpette avant, tant mieux alors.

 

km38 

Km 38 (8:33 min/km)

 

Je suis sérieusement dans le dur depuis peu, il reste les longues lignes du Bois de Boulogne qui me paraissent interminables. Tous les coureurs me paraissent bien marqués par l’effort déjà accompli. D’après l’organisation il y a eu environ 1'000 abandons cette année.

 

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Km 39 (8:13 min/km)

 

Je marche de plus en plus et me demande bien comment ce calvaire pourrait se terminer. La solution est certainement, car je n’en ai pas trouvé d’autre, finir ce marathon.

 

MDP 2011 002 

La fin est proche…

 

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Km 40 (7:37 min/km)

 

Certain coureurs m’encouragent en me disant que j’étais presque au bout. Qu’il serait dommage d’abandonner maintenant avec tout ce chemin parcouru. Les spectateurs aussi nous poussaient à continuer. Mais ce que les kilomètres paraissaient longs. C’est à se demander si l’affichage était correct, si l’organisation n’aurait pas confondu les pancartes des miles à celui des kilomètres…mais je ne crois pas.

 

Du kilomètre 41 au kilomètre 42,195:

 

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Km 41 (8:13 min/km)

 

Si près du but et pourtant si loin de tout. 40'000 coureurs annoncés et pourtant si seul…la logique veut que si on parcourt 41 kilomètres, il est facile de finir les 1'200 mètres restant. Et bien non, ce n’est pas simple, car on sait que l’on est tout proche, mais pas encore au bout et ça c’est terrible. A certains moments où je me suis senti à bout de force, l’idée m’est venu de tout stopper, tout arrêter, mais jamais oh! Non jamais je ne l’aurait fait. J’en ai parlé avec Jean-Luc après ma course et il ne m’a dit «aucune raison d’abandonner si tu n’es pas blessé». C’est simple comme raisonnement, mais tellement vrai.

 

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Km 42 (7:46 min/km)

 

Je lance mes dernières forces dans la bataille. Oh! Ne rêvez pas, je n’ai pas sprinté sur la fin, cela ne m’était pas possible de le faire. Je me voyais déjà faire la totalité ou en tous cas une partie de l’Avenue Foch, et je dois dire que de voir la ligne d’arrivée là juste à portée de mes semelles, cela m’a emplit d’une grande joie…Ca y est mon deuxième marathon était sur le point de se finaliser.

 

 

 

A ma montre mon temps non officiel est de 4:48:57, ce qui veut dire que c’est 11 minutes de moins qu’à Lausanne. Si je suis content?, bien entendu que je suis ravi…

 

Je n’aurais pas l’occasion de savourer cette victoire, car c’est toujours une victoire de terminer ce genre d’épreuve.

 

Mais maintenant va commencer une autre bataille, moins drôle, moins sportive et pourtant capitale…

 

L’après course et la gestion de l’effort

 

Finir une course est une chose, l’apprécier en est une autre. J’ai eu énormément de plaisir à participer à ce marathon de Paris. Ce fut une expérience incroyable. Mais, car il y a un «mais», la suite ne s’est pas vraiment passé comme je l’imaginais.

 

Je vais vous conter la suite de notre belle aventure.

 

Je n’ai pas eu ma médaille, ni mon t-shirt souvenir…pourquoi me direz-vous?...voilà pourquoi. Je n’ai rien trouvé de mieux que de faire une hypoglycémie. Eh! Oui pourquoi faire simple.

 

Il ne m’a fallu que quelques mètres pour me sentir mal. Je me suis d’abord plié en deux pour souffler et soulager mes jambes. Ensuite je me suis appuyé sur la première barrière que j’ai trouvée (je crois même que c’était la première barrière après l’arrivée). Je me suis dirigé dans le sens des autres coureurs en direction de l’Arc de Triomphe, que l’on devinait tout au bout de l’Avenue Foch. Un type me voit et me dis «ah! Voilà quelqu’un d’hétéroclite»…Je ne vois pas du tout de quoi il parlait! Et pour ensuite me dire…«venez donc vous désaltérer à l’intérieur de la tente». Il ne fallait pas m’en dire plus, et dans l’état où j’étais cela ne pouvait pas mieux tomber.

 

Je pénètre difficilement et trouve plusieurs personnes, plus ou moins en bonne état physique, assises sur des chaises à siroter du Coca ou manger des bananes.

Je me dis que je suis au bon endroit, ce n’était pas la Croix Rouge, mais les prémices de celle-ci.

 

Je me pose tant bien que mal sur la quatrième chaise et on me demande ce que je désire boire, je choisis le Coca car c’est ce qui me convient le mieux après ce genre d’effort. Je n’en boirai que deux ou trois lampées…je n’avais pas soif, pas envie d’avaler quoique que ce soit. J’avais même une impression de dégoût!

 

Une personne me prend en photo, et me rend vite compte que chaque nouvel arrivant est photographié.

 

Après quelques minutes, je pense même seulement trois minutes, je me sens de plus en plus mal. Je demande à la première personne que je vois s’ils ont des lits ou un endroit où se coucher. Elle me répond par la négative…aïe! Pas bon ça, je lui confirme que je vais devoir me coucher quelque part…très rapidement.

 

Ni une ni deux me voilà au sol, les jambes appuyées sur ma chaise et avec une caissette en plastique pour les documents sous la tête. Les gens me regardent bizarrement, mais je dois dire que je m’en fiche un peu.

 

Le diagnostic tombe immédiatement: c’est hypoglycémie…cela ne me surprend pas plus que ça, tellemen

t je suis habitué à ce genre de mésaventure, mais là ce qui m’inquiète est la rapidité à laquelle c’est intervenu. On me tend des tablettes qui ressemblent à du sucre de raisin et je me force à en avaler deux. Mais cela descend très difficilement. Il me parle de banane, beurk! Il veut me faire vomir celui-là.

Bon je vais tenter de me relever, pour voir comment ça va maintenant. En tous cas couché, ça va! Ben je n’ai pas fait long assis et en plus en essayant de me lever, j’ai ressenti des crampes partout sur les deux jambes, devant et derrière. Je n’avais jamais connu des crampes pareilles. Pourtant à la fin de la course (et même pendant le marathon, je n’ai eu aucune douleur aux jambes ou même ailleurs). Bref! Je ne savais plus comment me mettre. Pas besoin de dire non plus que je ne suis pas resté longtemps sur ma chaise. Et hop! Retour au sol…

 

Il y a eu plusieurs phases durant la fin de la journée, je vais essayer de vous les décrire. Le plus frustrant, bien que si on y réfléchi bien est complètement futile, est que je n’ai pas reçu ma médaille. Je crois que je l’ai demandé au moins une dizaine de fois.

 

Après plusieurs tentatives, les personnes qui apparemment s’occupaient de faire tourner cette petite entreprise, me demanda si elles pouvaient faire appel à la Croix Rouge. La tente des secouristes était très proche d’ici, ce qui est normal car on était à proximité de la ligne d’arrivée.

 

Je ne puis qu’accepter leur offre, car je sentais bien que mon état de santé n’allait pas s’arranger si je ne buvais aucune boisson. De toute façon prendre du solide ne me paraissait impossible.

 

Après quelques minutes, trois hommes et une femme arrivèrent pour un transport d’urgence dans la tente numéro quatre. J’ai appris par la suite que les tentes avaient un ordre d’urgence. Il y en avait sept. La moins grave était la numéro sept et évidement la pire la numéro une.

 

Après une manœuvre certainement réalisée des centaines de fois, les quatre secouristes m’extirpèrent du sol dans un mouvement parfait et synchronisé. En sortant de la tente, avec le soleil, mon premier réflexe fut de fermer les yeux, ce qui est normal. Le porteur qui était à côté de moi me demanda de ne pas le faire. Je comprends sa demande, mais je peux vous dire qu’être resté de longues minutes à l’ombre, le soleil me grillait les yeux.

 

Je n’ai jamais perdu connaissance et je n’ai jamais eu mal (à part aux jambes). En fait je ne me suis jamais senti en danger.

 

Après un court instant, je prends possession de ma nouvelle demeure temporaire. Les gens de la Croix Rouge, des bénévoles pour la plupart, sont extraordinaires. Je tiens à leur rendre hommage, car ce sont des travailleurs de l’ombre. Si tu finis une course dans de bonnes conditions, tu ne rencontres jamais ces personnes.

 

Petit détail, je devais penser à mes affaires de courses que l’on m’avait enlevées, car à chaque déplacement, je devais les prendre sur la civière. Il y avait mes deux chaussures, mes genouillères et Camel Bak.

 

Après quelques contrôles d’usage comme la température (qui était normale avec 36,8), la pression qui faisait le yoyo entre la position couchée et dès que j’essayais de me mettre assis. J’ai passé mon temps à boire de l’eau sucrée dans des petites bouteilles de 2 dl. Le secouriste me rappela toutes les deux minutes qu’il était essentiel de boire, de boire, de boire et encore de boire. Mais bon cela ne descendait pas.

 

Il était clair la dessus, ma seule option pour aller mieux était de boire. Je crois que j’ai bu à peine une bouteille et je lui dis que ce n’était pas si mal, il me rétorqua que je devais en finir au moins cinq…OK, ben ça ne va pas le faire alors, parce que je ne pourrais pas en boire une autre.

 

J’ai tenté de faire une analyse sur ce qui n’avait pas fonctionné pendant ce marathon et je crois que le nombre de facteurs est trop important pour en tirer des conclusions aujourd’hui. Mais le principal problème est l’hydratation. J’ai sous-estimé cet état de fait pendant ma préparation. Je pensais qu’être assidu durant les trois mois précédent cette course serait largement suffisant, je me suis trompé.

 

Je ferai différemment lors de ma prochaine compétition longue. Car il est certain que ce ne sera pas mon dernier marathon et je suis sûr aussi que je passerai en dessous des 4h30.

 

Après 1h30 d’essais infructueux, la décision est prise de me transférer dans la tente numéro une pour consulter un médecin. Je vous rappelle que la tente numéro un est la pire sur les sept présentes.

 

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J’ai dû perdre au moins trois kilos dans l’aventure. Lorsque j’étais couché tout allait bien, mais cela se gâtait dès que j’essayais de me redresser. Dans la poche il y avait du chlorure de sodium, de l’eau salée. La contenance était de 5 dl. Cela fait une cela faisait bizarre d’être là coucher alors que Nathalie m’attendais depuis plus de deux heures.

 

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J’avais rendez-vous avec Nathalie à 14h00 sur un banc proche de la Place de l’Etoile, que nous avions repéré la veille. Je n’avais pas pris mon téléphone en pensant que je n’en avais pas besoin, monumentale erreur. Promis la prochaine fois je l’aurai sur moi.

 

Je devais trouver un moyen de l’avertir car cela faisait deux heures que j’étais arrivé et comme j’avais utilisé le service sms de l’organisation qui donne les temps de passage pendant la course et à l’arrivée, elle savait très bien que j’avais fini. Mais bien évidement elle ne pouvait pas se douter où j’étais.

 

Une personne m’a du reste posé pleins de questions sur moi, nom, prénom, adresse, car après mon admission, j’étais enregistrer au PC de la Croix Rouge. Ce qui veut dire que si quelque un me chercherait, j’étais enregistré dans la base de données comme étant prit en charge par la Croix Rouge.

 

Finalement, une bénévole me prêta un court instant son mobile et Nathalie fit enfin au courant et pu me rejoindre. Elle a navigué entre l’Arc de Triomphe, l’Avenue Foch et l’hôtel. En plus avec ce qu’elle avait marché pendant la journée, elle devait être exténuée.

 

Entre-temps, il est prévu de me poser une transfusion (ce qui est la première fois). La tournure des événements ne me font pas plus peur que ça, je sais qu’après mon état va s’améliorer de minutes en minutes. Dernier contrôle puis préparation du matériel pour la transfusion.

 

C’est un autre secouriste qui fit la démarche. D’après ce que j’ai appris, n’importe qui ne peut pas faire ce genre d’intervention. La personne qui me mit l’aiguille, le fit avec une douceur incroyable. Moi qui n’aime pas les piqûres, je n’ai rien senti.

 

Nathalie arriva peu de temps avant la perf’, elle était rassurée de me revoir et moi aussi. Maintenant nous devons faire face à un autre souci, la course étant terminée, j’ai entendu le démontage des barrières et du coup je me suis dit que je n’aurais pas cette fichue médaille, amplement méritée à mon goût. Comme tout semblait fini, il était temps pour toute l’équipe de fermer la boutique. J’étais un des derniers et les coureurs en difficulté défilèrent toute la période où j’étais là et je peux vous dire qu’il y a avait pire que moi. A part le fait de ne pouvoir me relever et quelques douleurs au ventre, l’état de certaines étaient bien plus inquiétants.

 

La seule solution en l’état était de me transférer dans un hôpital, là encore, je ne suis pas surpris de la décision et hop! Une fois l’ambulance avertie, nouveau voyage sur une civière. Je quitte la tente numéro aux environs de 17h30. Il a fait chaud à l’intérieur, par contre avec la brise légère à l’extérieur la température est nettement plus agréable.

 

Une fois tout ce beau monde embarqué dans le véhicule, départ pour la banlieue…nous irons à l’hôpital Beaujon situé après le périphérique au nord. Pas besoin de vous dire que le passage de la Place de l’Etoile se fit avec la sirène, impressionnant, je n’avais jamais fait la visite de cette façon…Nathalie non plus du reste.

 

Malheureusement je ne vis que les toits des immeubles, car les vitres de l’ambulance étaient teintées pour éviter le regard des curieux. Arrivée sur place environ vingt minutes plus tard

 

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Arrivée en grande pompes aux urgences…

 

Mais la journée n’était pas finie.

 

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Après mon admission, j’attendis de longues minutes dans un couloir assez sombre et sordide. Nathalie était à mes côtés, c’est elle qui a pris toutes ces photos, merci Nath’.

 

Mais on n’est pas encore sorti de l’auberge, en fait de l’hôpital. Il devait être environ 18h00. Un premier médecin me salua et me demanda ce qui c’était passé, la réponse était aussi simple que rapide. Nathalie disparu dans un bureau pour donner quelques renseignements sur moi, je crois que ce fut la troisième ou quatrième que l’on donna ce genre d’indications.

 

Il était temps maintenant de passer aux choses sérieuses, on m’amena dans une pièce exigüe pour de nouveaux contrôles, dont la pression et la glycémie.

 

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Puis finalement on me déplaça dans une chambre minuscule. Le matériel était comment dirai-je quelque peu vieillot. Mon état de forme s’améliorait de minutes en minutes grâce à la solution saline qui coulait dans mes veines.

 

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Une batterie de test était prévue au programme et je me demandais bien comment j’allais payer la somme pour tous ces travaux. Ensuite en discutant avec Nath’ on est arrivé à la conclusion que cela devait être prit en charge par l’organisation du marathon de Paris, car à aucun moment on m’a demandé le nom de mon assurance maladie.

 

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Reprise de pression et cette fois est prévu un test cardio. Je crois bien que j’ai fais en une journée des tests que j’ai fais dans toute ma vie. Et encore je n’avais jamais eu de perfusion et de test cardio.

 

Aux alentours des 21 heures on me fait savoir que si le test cardio est bon, je pourrais sortir de l’hôpital aussitôt après. Après réception des papiers bien entendu.

 

 

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Adieu les urgences et à jamais.

 

Je dois faire d’ici dix jours une prise de sang pour voir si tout est en ordre, si tel est le cas, alors GO! Pour la préparation de Sierre – Zinal le 7 août prochain.

 

Après la sortie de l’hôpital à 21h30, il ne restait plus que le retour à l’hôtel aux abords de l’Arc de Triomphe. Nous étions en banlieue et la tâche n’allait pas être facile. Nous étions loin d’une bouche de métro (à environ 20 minutes à pied). Prendre le bus aurait été la meilleure solution, mais un peu trop compliqué à mettre en œuvre. Il ne restait plus que le taxi, le plus rapide et le plus efficace. En 30 minutes nous étions revenus à l’Avenue du Faubourg Saint-honoré. Mais maintenant la faim avait fait son apparition. Nous étions dimanche et presque tout était fermé dans les environs. Nous avons bien tourné à pied pendant plus de trente minutes, sans avoir trouvé l’endroit idéal. Nous terminerons cette folle journée à manger quelque chose au Quick à l’Avenue des Champs Elysées. Je dis quelque chose, car je n’ai pas trouvé à quoi ressemblait ce que nous avons mangé.

 

Après un retour dans nos pénates l’estomac plein, une nuit de sommeil serait la bienvenue, mais hélas! Avec le bruit, nous ne dormirons que quelques heures. De plus un huluberlu se mis à pousser la chansonnette à 5h30, à tue tête de surcroit. Des envies de meurtre prémédité me passèrent par la tête, mais la fatigue sauva ce ténor matinal de la fin prématuré d’une représentation nocturne.

 

C’était notre dernière nuit à Paris…

 

Jour +1 – lundi 11 8 avril 2011 (l’après marathon)

 

Après une courte nuit et des jambes lourdes, nous savions très bien que cette journée serait dédiée au repos. Mais la première chose à faire est d’appeler l’ASO (les organisateurs du marathon de Paris) pour obtenir la médaille et le t-shirt que je n’ai pas pu récupérer et pour cause. Nous voulions fuir la cohue de la ville et de ses magasins. La vision du Château de Vincennes au onzième kilomètre m’avait bien plu. Je voulais partager ce moment avec Nathalie et découvrir cet endroit d’une façon différente. Nath’ n’y avait jamais mis les pieds.

 

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Le donjon du Château de Vincennes

 

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Et la chapelle

 

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Au premier plan, à gauche le pavillon de roi et à droite celui de la reine. Au fond à gauche le donjon et à droite la chapelle.

 

Autre décor, autre ambiance. Nous sommes lundi et il n’y pratiquement personne et c’est tant mieux. Après une brève visite de l’enceinte et des différentes cours intérieures, je voulais voir par où j’étais passé pendant la course de dimanche. Nous avons fait le tour du château pour nous retrouver en face du Bois de Vincennes.

 

Ce qui devait durer une heure ou deux nous pris finalement toute la journée car sur la gauche était écrit en grande lettre «Parc Floral de la Ville de Paris». Je ne connaissais pas et Nath’ non plus. Nous allons voir de quoi il en retourne et à notre grande satisfaction ce parc était rempli d’arbres et de fleurs, je ne sais pas combien il y en avait, bien au bas mot des centaines d’espèces. Nous voulions du repos, et bien voilà nous avions trouvé l’endroit idéal.

 

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Mais comme partout à Paris, la marche faisait désormais partie de notre quotidien. Mais cette fois l’allure serait nettement moindre. Après la première visite du parc, un petit encas fut le bienvenu. C’est sur une terrasse avec une température agréable, que nous avons dégusté une délicieuse salade. Ensuite sieste dans l’herbe et retour au centre de Paris.

 

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La gare de Lyon étant sur le chemin de l’hôtel, nous avons déposé les bagages dans une consigne pour avoir les mains libres. Dernier verre à la terrasse du Train Bleu, puis embarquement dans le TGV qui nous emmènera à Genève pour clôturer ce splendide weekend de course à pied. Je profite d’être au calme dans le train pour continuer le récit de cette aventure, car j’avais déjà commencé à l’aller. Arrivée à Tolochenaz peu avant minuit pour une vraie nuit de sommeil, sans circulation et sans chanteur nocturne…

 

Cela fait une semaine exactement que j’ai couru le marathon de Paris, je sens encore un peu les jambes. Demain matin ce sera une heure de vélo, puis progressivement reprendre la course à pied pour faire avec Nath’ (ce sera sa première compétition en course officielle et comme par hasard, elle débutera par la même course que moi en 2008.

 

Je vous laisse et vous dit à bientôt. Vous avez eu du courage aussi de me lire, mais une expérience comme celle-là ne peut pas rester sous silence…

 

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Une Jolie ballade à travers Paris

 

32'092 partants cette année.

 

Temps de passage

 

5 km               00:32:18                    6.436 min/km                       9.322 km/h

10 km             01:05:15                    6.515 min/km                       9.210 km/h

15 km             01:37:51                    6.500 min/km                       9.231 km/h

21.1 km         02:16:58                    6.473 min/km                       9.269 km/h

25 km             02:42:20                    6.488 min/km                       9.247 km/h

30 km             03:16:07                    6.535 min/km                       9.181 km/h

35 km             03:52:07                    6.631 min/km                       9.048 km/h

42.195 km     04:48:53                    6.838 min/km                       8.774 km/h

 

Personne

Numéro 51662

Catégorie d'âge VH2

Nom DEMONT, Max (SWITZERLAND)

Place (total - brut) 25560

Place (total – net) 25207

Totaux:

Place (H/F - net) 21198

Place (cat. - net) 3377

Temps total (net) 04:48:53

Temps total (brut) 05:05:05

 

 

Chronometre-762130.gif 

Course de 42,195 km

Temps final brut: 05:05:05

Temps final brut: 04:48:53

Vitesse moyenne de 8,8 km/h

Vitesse maximale: 10,7 km/h

3’812 calories «grillées»

Allure moyenne: 6,47 m/km

 

La course au microscope:

 

Première partie de la course

Distance

1 km 

2 km 

3 km 

4 km 

5 km 

6 km

7 km

8 km

9 km

10 km

Allure

06:34

06:18

06:25

06:16

06:27

06:26

06:28

06:41

06:24

06:37

Temps

06:34

12:53

19:18

25:35

32:02

38:29

44:57

51:39

58:04

1:04:41

 

Deuxième partie de la course

Distance

11 km

12 km

13 km

14 km

15 km

16 km

17 km

18 km

19 km

20 km

Allure

06:23

06:27

06:32

06:36

06:30

06:35

06:13

06:11

06:22

06:18

Temps

1:11:05

1:17:32

1:24:05

1:30:41

1:37:32

1:43:47

1:50:00

1:56:12

2:02:34

2:08:53

 

Troisième partie de la course

Distance

21 km

22 km

23 km

24 km

25 km

26 km

27 km

28 km

29 km

30 km

Allure

06:31

06:17

06:31

06:17

06:33

06:24

06:42

06:34

06:26

07:04

Temps

2:15:24

2:21:42

2:28:14

2:34:31

2:41:04

2:47:29

2:54:11

3:00:45

3:07:12

3:14:17

 

 

Quatrième partie de la course

Distance

31 km

32 km

33 km

34 km

35 km

36 km

37 km

38 km

39 km

40 km

Allure

06:40

06:43

06:54

07:05

07:22

07:55

07:36

08:33

08:13

07:37

Temps

3:20:57

3:27:40

3:34:34

3:41:39

3:49:02

3:56:57

4:04:33

4:13:07

4:21:20

4:28:57

 

Cinquième partie de la course

Distance

41 km

42 km

42,195 km

Allure

08:13

07:46

06:53

Temps

4:37:11

4:44:58

4:48:57

 

J’ai déclenché ma montre 4 secondes avant le passage de l’arche de départ, le chronomètre officiel à démarré lors de notre passage sous l’arcade. Avec le temps brut, j’ai de nouveau un nombre assez spécial: Temps brut: 05:05:05. Aussi involontaire qu’improbable.

 

Classement officiel

 

Numéro: 51662

Catégorie d’âge: VH2

Nom: DEMONT Max (Switzerland)

Place (total - brut): 25560

Place total – net): 25207

5 km             00:32:18

10 km          01:05:15

15 km          01:37:51

21.1 km       02:16:58

25 km          02:42:20

30 km          03:16:07

35 km          03:52:07

Place (H/F – net): 21198

Place (cat. – net): 3377

Temps total (net): 04:48:53

Temps total (brut): 05:05:05

 

Classement par catégorie: 3377ème sur 4’181

Classement overall: 21’198ème sur 31’133

 

temps-de-passage-tableau 

 

Maintenant c’est repos, repos, repos. Un énorme MERCI qui m’a accompagné, supporté et photographié…ce marathon est pour toi.

 

Max

 

Historique:

 

Les origines

Marathon, aujourd'hui appelée Marathónas, est une ville de la Grèce Antique située dans l'Attique à 40 kilomètres au nord-est d'Athènes. En 490 av. J.-C., les Athéniens, conduits par Miltiade et aidés par un contingent de Platéens, y remportèrent une célèbre victoire militaire qui mit fin à la première guerre médique. La tradition rapporte que, pour rassurer ses concitoyens, Miltiade y dépêcha un messager, le soldat Philippidès, lequel parcourut la distance avec tant de hâte qu'il mourut d'épuisement à son arrivée. C'est pour célébrer son héroïsme que fut créée l'épreuve du Marathon.

 

Les Jeux Antiques

L'origine des jeux Olympiques est liée à la ferveur religieuse que les grandes cités de la Grèce antique témoignent à Zeus, roi de l'Olympe, lors des fêtes données en son honneur. C'est à Olympie, à partir de 776 av. J.C., que se déroulaient tous les quatre ans des concours sportifs (Agônes). Véritable institution de l'Antiquité, le rassemblement d'Olympie dura plus de mille ans. Toutefois, il perdit progressivement son caractère religieux et disparut en l'an 394, interdit par l'empereur Théodose Ier, qui y voyait un symbole du paganisme.

 

Les Jeux Olympiques modernes

Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle, période à laquelle le sport se développa rapidement, que les Jeux Olympiques furent rétablis, selon la volonté de Pierre de Coubertin, président du CIO de 1896 à 1925. Les premiers Jeux modernes furent organisés à Athènes en 1896 : le berger grec Spiridon Louys remporta le premier marathon olympique. L'histoire olympique du Marathon est jalonné d'exploits légendaires : en 1908, l'Italien Dorando Pietri s'écroule sur le stade lors de l'arrivée des jeux Olympiques de Londres : soutenu par les officiels qui l'aident à franchir la ligne d'arrivée, il est disqualifié ; en 1956, le Français Alain Mimoun, pour sa première apparition sur la distance, remporte la course aux jeux Olympiques de Melbourne ; en 1960 à Rome, l'Éthiopien Abebe Bikila court pieds nus et gagne ; il s'impose de nouveau à Tokyo en 1964.

 

La course à pied, sport universel

Le marathon connaît un essor particulier à partir des années 1970 avec la création d'épreuves de masse mêlant spécialistes et amateurs. Les plus connus sont les marathons de New York et Paris, créés sous leur forme actuelle d'épreuves de masse en 1976.

 

1896 : le premier marathon de Paris.

Le dimanche 19 juillet 1896, il y a grande foule porte Maillot pour assister au premier marathon français. Le temps couvert qui se révèle très propice pour la course à pied, réjouit les 191 partants (sur 282 engagés). Ils arborent tous les brassards bleu ciel et blanc aux couleurs de la Grèce qui, quelques mois plus tôt dans le contexte olympique, a été le théâtre du premier Marathon des temps modernes.

 

Le Grec Spiridon Louys, son vainqueur, ne le sait peut-être pas mais la résurrection de cette épreuve symbolique est due à l'initiative de notre compatriote Michel Bréal.

 

À proximité de la ligne de départ, sautillent quelques originaux avec des oripeaux criards, des ceintures de grelots sur les reins, d'autres se sont armés de cannes, certains ont pris le parti de courir sans chaussures ! Pour ce premier marathon français, disputé sur les 40 km séparant Paris de Conflans, l'organisateur, le Petit Journal, a prévu de décerner une médaille commémorative à tout coureur qui effectuera le parcours en quatre heures et moins.

 

Il est 6h10' lorsque Pierre Giffard libère le peloton. Mathlin lance la course, il impose un train très (trop) rapide jusqu'à Versailles où il recevra le timbre contrôle sans s'arrêter. Il à couvert les 17,200 km en 1h0'37''.

 

Le Britannique Len Hurst, meilleur que son frère Joe, pointe en deuxième position avec un retard de 200 m, Mège en troisième.

À la sortie de Versailles, Hurst s'empare du commandement. Il ne le perdra plus, bien soutenu par l'imposante compagnie de quelque 150 cyclistes.

À St Germain (29,5km en 1h49'05''), il a absorbé une orange pressée, puis juste avant la Croix de Noailles, une coupe de champagne. Notre indépendant anglais ne se sera pas alourdi par d'autres aliments quand après 2h31'30'' de course, il franchira, sous les acclamations de 2 000 spectateurs, la ligne d'arrivée tracée au pont de Conflans.

Après un bref fléchissement dans les bras de son entraîneur Boon, il retrouvera toutes ses couleurs pour encaisser les 200 francs du Petit Journal. Pour fixer les idées, le numéro du journal Le Vélo se vend 5 centimes.

 

Le français Bagré terminera six minutes après, précédant Chauvelot handicapé par des ampoules… et la poussière.

 

Joe Hurst se hisse à la sixième place, le français Albert Ocrey, futur médaillé aux jeux de Saint-Louis, apparaît au seizième rang, devançant le noble M. Pottemain de Laroque, classé vingt et unième. Denis Terrier en quatre-vingt huitième position, ferme cette épreuve historique.

 

Le Marathon de Paris renaît le 18 septembre 1976.

 

1976

Le Marathon de Paris renaquit le 18 septembre 1976 après une première édition en juillet 1896. Une journée estivale grise et anodine qui consacrait un coureur chevronné : le Racing-man Jean Pierre Eudier, vainqueur du championnat de France de la spécialité. Sous les frondaisons du bois de Boulogne, Eudier repoussa d'abord les tentatives d'échappée du favori, le Strasbourgeois Fernand Kolbeck, déjà quatre fois titré puis attaqua franchement au 35e kilomètre pour s'imposer en 2h20'57''.

 

Presse:

 

l-equipe-09avril2011 

L’Equipe du samedi 9 avril 2011

 

le-parisien-11avril2011-1

le-parisien-11avril2011-2 

Le Parisien du lundi 11 avril 2011 (France)

 

20minutes-paris-11avril2011

20 Minutes (édition de Paris) du lundi 11 avril 2011 (France)

 

le-matin-11avril2011

Le Matin du lundi 11 avril 2011 (Suisse)

 

france-soir-11avril2011 

France Soir du lundi 11 avril 2011

 

 

 

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 13:40

3_gd.gifCR Christmas Midnight Run à Lausanne (2,5 km–7,5 km) le 18 décembre 2010 – 4ème édition

 

midnight-run1 

midnight-run2 

midnight-run3 

 

Nouveau record de participation pour cette nouvelle édition de la «Christmas Midnight Run». En effet 2'169 concurrents se sont élancés dans les trois catégories au menu de cette soirée. Tout d’abord la course phare de cette manifestation, la course des Pères Noël qui s’élancent à 21h00 sur une distance de 2,5 kilomètres, soit un tour.

Elle sera suivie une heure après de la course des 5 kilomètres qui comptabilise deux tours. Et finalement le clou de la soirée, sportivement parlant, la course de 7,5 kilomètres qui s’étire sur trois tours.

 

Je ne ferais cette année que deux courses, la course des Pères Noël avec Nathalie et les «trois tours».

C’est la derrière course de l’année et la fatigue se fera sentir dès le départ et sur tout le parcours. Il y a un avantage par rapport à 2009, l’heure de départ de toutes les courses est avancée d’une heure.

 

Nous ne sommes pas à la «Christmas» pour faire un chrono, mais bien pour profiter d’une course extrèmement bien sympathique à travers la ville de Lausanne. Mais si l’envie vous prend de faire une performance, calculez bien la position au départ, elle sera déterminante pour la suite de la course.

 

Les conditions sont difficiles, mais le travail de déblaiement a été fait avec soins et la majeure partie du parcours est propre. Mais attention tout de même aux tas de neige sur les bords de la route.

 

Nous avons effectué avec Nathalie une reconnaissance dans l’après midi. Le temps était magnifique, le ciel était bleu et la température était très froide. Nous en avons même profité pour faire du tourisme dans la cathédrale pour approfondir nos connaissances religieuses.

Le but premier étant bien évidement de se réchauffer. D’autre part nous avons appris quelque chose. Après délibération, nous avons demandé l’aide d’une sœur pour enfin comprendre une date en chiffres romains. Nous avions bien une idée de cette date, mais il était étrange qu’une date moderne soit écrite en chiffres romains.

 

christmas2010 0509  christmas2010 0506

 

Pour ceux que ça intéresse, voilà la date en question.

MDCCCCXXXVI

Maintenant nous avons la réponse… 

 

DSC01641 

Un autoportrait d’avant course.

 

Le retrait des dossards est un peu particulier cette année. Etant à l’extérieur pour le repas de famille de fin d’année de la famille de Nathalie, il nous était impossible de nous rendre sur place pour les 19h00. J’ai donc passé un petit

 

dossard365  dossard366

Il ne vaut mieux pas se tromper avec l’ordre des dossards.

 

Je décide de courir en court car la température est nettement mieux qu’en 2009 où il faisait -10 degrés. Avec mes bas de contention et mes genouillères je me demande si on peu dire que j’étais en court.

 

 

 

DSC01648 

En plein effort!.

 

 

J’ai eu une sacrée surprise en voyant mon résultat sur le site de Datasport. A ma montre garmin, le temps final était de 36:07 ce qui me faisait bien plaisir au vu de mon état de fatigue en cette fin d’année. Donc Datasport me créditait d’un temps de 38:13…ce qui me fit un peu tiquer car j’avais l’impression d’avoir couru mieux que ça. Apparemment, je suis bel et bien très fatigué. Ce qui m’a mis la puce à l’oreille est le fait que Teresa, notre coach du Footing Club est partie 3 rangs derrière moi et a fini ses trois tours 30 secondes après moi. De plus elle a dit avoir fait première de sa catégorie avec un temps de 36:30. Je remarque que mon ami du Trophée lausannois Houman a fait moins bien que moi avec un chrono de 39:35,2. Ceci suffit à me mettre du baume sur le cœur. (Houmam, si tu lis ces lignes, sache que je plaisante bien évidement). Je suis arrêté un mois pour cause de blessure, mais je me ferai un plaisir de te retrouver en 2011.

 

 

 

 

Midnight-Prix1  Midnight-Prix2

Prix souvenir: une gourde/thermos aux couleurs de la Christmas.

 

 

 

parcours 

Le parcours vallonné de cette course en fait tout son charme.

 

Course de 7,5 km (7,74 km)

Temps final officiel:36.07,9

Vitesse moyenne de 12,9 km/h

Vitesse maximale: 17,3 km/h

725 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,40 m/km

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope: 3 tours

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

7,74 km

Allure

04:20

04:41

04:14

04:57

04:39

04:38

05:20

04:22

Temps

04:20

09:02

13:16

18:14

22:54

27:32

32:53

36:07

Parcours long 7,5 km

Classement dans ma catégorie (Hommes Elite): 158ème sur 420

Classement overall: 184ème sur 652

 

Course de 2,5 km (2,45 km)

Temps final officiel:16.20,7

Vitesse moyenne de 9 km/h

Vitesse maximale: 14,1 km/h

219 calories «grillées»

Allure moyenne: 6,39 m/km

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope: 1 tour

 

Distance

1 km

2 km

2,45 km

Allure

07:41

06:27

04:46

Temps

07:41

14:08

16:18

 

Père Noël 2,5 km 337 classés

Il n’y a pas de classement dans cette catégorie

Nathalie: 16:20,7

Max: 16:20,6 

 

 

Max

 

Presse:

 

24heures-15decembre2010 

24 Heures du 15 décembre 2010.

 

24heures-20decembre2010 

24 Heures du 20 décembre 2010.

 

 20minutes-20decembre2010

20 Minutes du 20 décembre 2010.

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 13:10

CR Course Titzé de Noël à Sion (7,0 km) le 11 décembre 2010 – 42ème édition

 

brochure 

casion%20petit 

 

Cette course est organisée par le Centre Athlétique de Sion (CAS).

 

250 km en voiture pour courir 7 km dans les ruelles de Sion…voilà le tableau de cette 42ème édition de la Course de Noël de cette année.

 

La journée est magnifique, le contraste avec 2009 est flagrant.

 

Comme pour la Course de l’Escalade à Genève le samedi 4 décembre un convoi est organisé depuis Saint-Prex/Tolochenaz. Mais cette fois la route est plus longue. Pascal ne pourra pas courir en Valais pour cause de blessure. Il doit observer une pause forcée jusqu’à fin janvier, début février.

 

Départ de Tolochenaz à midi pile. On papote en voiture, ce qui fait que le temps passe plus vite. Nous arrivons déjà à Sion. Nous avons largement le temps de récupérer les dossards. Pascal se renseigne pour un remboursement de sa course. Il existe une assurance supplémentaire lors de l’inscription sur Datasport qui permet le remboursement d’une course suite à une blessure ou un empêchement. A la prise du dossard personne ne savait comment faire. Pascal est retourné plus tard, mais je ne sais pas s’il il a pu résoudre le problème.

 

J’ai bien aimé cette course l’année dernière et je me réjouis de la faire à nouveau. Cela m’embête de savoir que Pascal ne pourra participer à cette course, il fera néanmoins les photos de ma course ce dont je lui en remercie de tout cœur.

 

Ma course est à 15h00 ce qui est parfait. L’air est froid, mais pas glacial. Il fait même assez bon au soleil. Je décide de courir en court en haut et en bas. Mais je préfère mettre à nouveau ma genouillère au cas où.

 

Je suis un peu anxieux car je n’ai pas couru depuis mon entrainement de mardi au Footing et je ne sais pas comment va se comporter mon corps au niveau du bassin. J’ai toujours ces sensations désagréables récurrentes qui commencent à me pourrirent un peu mes courses. Du coup j’hésite à retourner à l’entrainement en sachant qu’il ne reste que deux séances avant la pause de Noël et qu’à part la Christmas Midnight Run de samedi prochain (18 décembre 20109) Il n’y a plus aucune compétition. La première étant le Cross de Vidy comptant pour le Trophée lausannois qui aura lieu le 15 janvier 2011.

 

La douleur est moins flagrande que lors de l’Escalade, mais je la sens tout de même. Il faudra faire avec…La saison est bientôt terminée et c’est une très bonne chose.

 

paolo-max 

On y rencontrera Paolo, Il court dans la catégorie moins de 4:45 au km qui part après la mienne.

 

Après une reconnaissance du parcours et un échauffement rapide, je me dirige sur la ligne de départ. Cela fait bizarre de se retrouver au départ d’une course sans connaître les concurrents. Il y a bien une ou deux têtes connues mais c’est tout.

 

titze2010 0361 

 

titze2010 0362 

C’est détendu pour l’échauffement.

 

157059_1666301028110_1554826649_31546177_6343295_n.jpg 

Les coureurs du jour.

 

Catherine et Pascal sont placé à un endroit stratégique «la montée de la fontaine». De cet emplacement on peut voir deux fois le passage des coureurs, une fois à la montée et la seconde lors de la descente avant d’amorcer la ligne droite avant d’entamer la prochaine boucle.

 

brochure 

Supplément spécial dans Le Nouvelliste pour cette course.

 

Le départ se fait en douceur, ça bouscule un peu. On a à peine le temps de se remettre du départ, que l’on tourne déjà à droite pour entamer la petite descente. La suite ne sera qu’une ribambelle de tournants, virages et autres changements de direction.

 

Comme à la Corrida bulloise, le parcours est constitué de 7 boucles d’un kilomètre chacune. Mais à l’inverse du circuit fribourgeois qui forme un énorme ovale, ici en Valais il faudra virevolter pendant tout la course. Il faudra gérer aussi l’étroitesse de certaines ruelles. Je te dépasse, tu me distance et on se dépasse encore, tout ça dans une ambiance chaleureuse rythmée au son des semelles qui martèlent les pavés.

 

C’est bien joli tout ça, mais cela reste une compétition et personne ne veut rien lâcher. Le parcours est plat, mais à y regarder de plus près, on se rend compte qu’il est plutôt mal-plat. Ma montre garmin indique une centaine de mètres de dénivellation.

 

Au fil des tours, on repère certains endroits aux points stratégiques du parcours. Au fil des tours on passe de plus en plus près de la corde dans les virages. Au fil des tours on observe son voisin direct qui n’est pas forcément le même qu’au tour précédent. Au fil des tours on se dit que c’est de plus en plus dur.

 

Il faut quand même compter ses tours pour ne pas être disqualifié. Un tour de moins serait fatal. D’où l’importance de connaître son allure et de la tenir sur l’ensemble de la course. Je table sur un 4:25 au tour avec l’espoir de terminer au-dessous des 30 minutes. Cela a presque failli réussir…à une seconde près!

 

dossard  

Un dossard bien coloré pour cette édition

 

Au moment du départ je me trouvais à la 235ème place, au fil des tours j’ai dépassé quelques coureurs pour me retrouver au final à la 210ème position. J’ai bien gérer cette course et à chaque tour j’ai gagné des places. J’ai eu une baisse de régime au 4ème, 5ème et 6ème tour pour finalement tout donné dans l’ultime boucle. Apparemment tous mes concurrents directs ont eu aussi un coup de moins bien.

 

Le chrono est meilleur que l’année précédente, mais le niveau est toujours très élevé à Sion. Cette course est rapide. Avec ses nombreux virages et changements de rythme, elle reste néanmoins assez difficile a négocié. Il est difficile de garder une allure constante.

 

01

 

02

 

03 

 

04

 

05

 

Prix souvenir de cette manifestation:

 

prix-titze-medaille  prix-titze-dvd

Une médaille commémorative et un DVD tiré de la collection du cinéma amateur en Valais.

 

 

parcours 

Le plan du parcours identique à 2010.

 

Comparaison entre la course de cette année et celle de 2009.

 

Description

12-12-2009 km

11-12-2010 km

Distance en km:

6,94 km

6,90 km

Durée de la course:

32:54,6

30:01,6

Allure moyenne:

4:44 min/km

4:21 min/km

Vitesse moyenne:

12:7 km/h

13:8 km/h

Classement overall:

315 sur 387

210 sur 367

Classement catégorie:

95 sur 110

63 sur 102

 

Course de 6,90 km

Temps final officiel:30.01,6

 

Temps 1er tour: 4:16,3 - (235ème)

Temps 2ème tour: 4:15,2 - (227ème)

Temps 3ème tour: 4:15,9 - (222ème)

Temps 4ème tour: 4:20,1 - (220ème)

Temps 5ème tour: 4:22,5 - (217ème)

Temps 6ème tour: 4:21,8 - (215ème)

Temps 7ème tour: 4:09,8 - (210ème)

 

Vitesse moyenne de 13,8 km/h

Vitesse maximale: 18,3 km/h

646 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,21 m/km

 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

6,90 km

Allure

04:18

04:20

04:23

04:25

04:22

04:22

04:14

Temps

04:18

08:38

13:01

17:26

21:49

26:11

30:00

 

Classement dans ma catégorie (Vétérans 1): 63ème sur 102

Classement overall: 210ème sur 367

 

On finira en beauté l’année avec la fabuleuse Christmas Midnight Run à Lausanne le 18 décembre (1 tour en Père Noël à 22 heures et 3 tours à minuit).

 

Max

 

Le mot du président Dominique Favre:

Sion vous accueille

 

Avec plus de 2500 coureurs inscrits en 2009, la Course Titzé de Noël  affiche une belle progression depuis sa première édition en 1969, au cours de laquelle 68 athlètes ont foulé le macadam de la Vieille Ville de Sion.

En 42 millésimes, beaucoup de semelles se sont usées et beaucoup de nouveautés ont jalonné le parcours de la plus ancienne course en ville de Suisse.

Cette année, nous avons le plaisir de passer du chronométrage avec codes barres au chronométrage avec puces. Le dossard de chaque participant sera muni d’une puce, récupérable, qui facilitera le contrôle des tours du parcours, qui donnera le temps de chaque tour pour chaque coureur et qui éliminera le traditionnel couloir d’arrivée, le temps étant désormais calculé par le passage sur un tapis. Une innovation bienvenue qui allie précision et fiabilité !

Une autre originalité : une soupe du « Père Noël » sera offerte aux spectateurs et coureurs, sur la place de la Planta, dès 18 heures. Nous partagerons ainsi un moment de convivialité durant la remise des prix.

Nous nous réjouissons de vous rencontrer, dans une ambiance festive et musicale, rehaussée par un écran géant qui transmettra la course sur la Planta également.

Venez nombreux faire la fête, applaudir nos 1500 jeunes qui font de la Course Titzé de Noël, un événement  sportif  très apprécié, encourager les populaires et les élites, chacun à la recherche de son plaisir ou de son record.

Merci, cher public, de votre amicale présence ; merci, chers parrains, annonceurs et bénévoles de votre soutien et de votre collaboration.

Merci, chers édiles de la Ville de Sion et de la Bourgeoisie de Sion de votre générosité.

Nous pouvons chaque année compter sur vous et vos services.

Place au plaisir, place à la performance, place à la fête qui annonce les joies de Noël !

 

 

Presse:

 

nouvelliste-10decembre2010 

 

nouvelliste-25novembre2010

Le Nouvelliste du 25 novembre 2010

 

01-nouvelliste-13decembre2010 

 

02-nouvelliste-13decembre2010

Le Nouvelliste du 13 décembre 2010

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 12:51

3_gd.gif29ème Cross des Amis de la Nature samedi 12 mars 2010

 

Cette course est organisée par la Section de «La Venoge».

 

cross amis nature 20112 

 

Après un arrêt forcé de la compétition et dans le cadre de mon entrainement pour le marathon de Paris dans 1 mois exactement, je voulais faire cette course, qui compte pour le Trophée lausannois.

De plus c’est la deuxième compétition pour le Trophée et je n’ai pas pu participer au Cross de Vidy pour raison de blessure.

 

Mon coach me l’a autorisé, mais je n’ai pas suivi la vitesse que je m’étais imposée pour ce parcours.

 

A défaut du Cross de Vidy, ceci est également un cross, avec son lot de montées, descente et changements de rythme en tous genres.

 

C’est ma troisième participation à cette course et je dois dire que mes objectifs pour cette année ont été revus à la baisse. Comme on ne peut pas courir deux lièvres en même temps et qu’il faut se raisonner, je tenterai de maintenir un rythme proche du marathon sans pour autant de me retrouver dans le rouge.

 

Voilà pour la théorie, en pratique le tableau fut bien différent….

 

Tout d’abord je retrouve mes concurrents et amis du Footing Club, ainsi que l’ambiance des compétitions  qui commençaient sérieusement à me manquer.

 

Je ne suis pas complétement remis de mes problèmes d’inflammations des muscles pubiens

Mais je me suis rendu compte que ce n’est ni mieux ni pire après une course ou une sortie d’entrainement. Je ne sais pas comment va réagir mon corps sur un marathon, mais ça je ne le verrai qu’une fois avoir couru celui de Paris. Je dois dire que je stresse un peu quand même.

 

C’est aussi ma première course dans ma nouvelle catégorie des plus de 50 ans.

 

Je pars de Tolochenaz bien en avance pour pouvoir me préparer en toute quiétude pour une course qui débutera à 16h45. J’arrive sur place et me rend compte que le parking est déjà bien rempli, ce qui est un peu normal car les compétitions ont débutées à 14h00.

 

Je récupère mon dossard. Le numéro de celui-ci est assez étrange. Normalement aujourd’hui nous aurions dû (Nathalie et moi) organisé notre anniversaire pour notre centenaire commun (donc deux fois cinquante ans). Par un hasard que seuls les nombres connaissent la réponse, je me retrouve avec le numéro 100…

 

dossard-100 

 

Cela ne changera rien au résultat de la course, mais me donne une motivation supplémentaire.

 

Je sors de la salle de gym et me renseigne sur l’horaire de la course car il me semble que ça bouge beaucoup pour une course qui débutera dans deux heures. J’ai bien fait de me renseigner, car le départ sera donné à 15h45, ce qui me laisse 45 minutes pour me préparer et me mettre en condition. J’étais déjà en tenue de course, il ne reste plus que quelques détails et je serais fin prêt pour affronter cette course et cette fichue montée du cimetière…

 

Pascal est blessé mais fera néanmoins le parcours en mode «je-fais-attention-de-ne-pas-me-bousiller-encore-plus». Son objectif étant de faire toutes les courses du TL. Il va de soi que son allure sera nettement au-dessous de ses capacités, mais il doit faire des choix s’il ne veut pas trainer sa blessure encore indéfiniment.

 

Après un échauffement léger avec Michel, qui profitera de me semer en faisant le tour complet après un arrêt technique, je me prépare sur la ligne de départ après avoir salué Alain et quelques autres participants.

 

Je ne me suis pas entrainé pour une compétition rapide, mais bien pour un marathon. Etant donné cet état de fait, je me dois de courir à allure marathon. Mais d’un autre côté, je me vois mal faire ce parcours sur la retenue, d’autant plus si le physique tient.

 

Je me place en arrière du peloton, à l’avant dernière ligne, en me disant que je pourrais faire le tracé avec Pascal et Michel et papoter un brin car cela fait quelques semaines que nous nous sommes vu.

 

Le départ est lancé et contrairement à l’habitude, je pars tranquille car je n’ai pas vraiment le physique pour attaquer à fond. Cette course n’est pas une découverte, de plus je me suis fait une petite reconnaissance mercredi passé avec un tour de chauffe, trois tours un peu plus rapide et finalement un tour de récupération. Tout c’est bien passé ce qui m’a bien rassuré avant samedi.

 

Je sais déjà que je n’obtiendrai pas la coupe pour avoir participé à toutes les courses (ou du moins aux 12 courses sur 13). En effet en ayant déjà manqué le Cross de Vidy et en sachant d’ores et déjà que pour la course des Traîne-savates, je serai à Paris, je ferai au mieux 11 courses…donc c’est râpé pour 2011. Mais ce n’est pas grave car les priorités ont changés.

 

J’avais aussi gagné pour la première fois un dossard pour une course, en l’occurrence celle de Kerzers, mais après discussion avec mon coach qui me déconseille fortement de la faire, je serai sage et je ne participerai donc pas à cette course, à contre-cœur, mais étant donné mes objectifs pour cette année et ma blessure fin 2010…la sagesse est de mise…

 

La course commence, après quelques dizaines de mètres de plat, par une longue montée qui augmente à mesure que l’on avance. Les premiers sont déjà bien loin il me semble. Changement de catégorie et changement de stratégie…je suis un «vieux» maintenant. S’ensuit une descente courte et rapide qui nous mène au début du véritable cross, c’est-à-dire à travers champs.

 

Comme à chaque fois, en haut de la montée du cimetière, impossible de repartir. On sent les jambes lourdes et le souffle court. Cette grimpette est réellement difficile!

 

189236 1801230361259 1554826649 31780769 6576489 n 

Au passage du premier tour (merci Catherine).

 

La température est idéale pour une course, un peu fraîche, mais pas froide. Le choix du «court» est donc de mise pour aujourd’hui.

 

Aucune pression au départ, une envie de se faire faire plaisir pour cette reprise qui devrait bien se passer. Je pars donc tranquille, mais en regardant ma montre, je constate tout de même courir à plus de 12 km/h…

 

Cette course consiste à faire trois tours identiques de 2 kilomètres environ chacun.

 

199758 1801229321233 1554826649 31780766 4888514 n 

Apparement le deuxième tour.

 

On est déjà au troisième tour, après la boucle dans la forêt, je sens qu’il me reste encore un peu de jus. Je remarque un concurrent en point de mire et je me fixe comme objectif de le rejoindre et pourquoi pas de le dépasser. Je me rapproche de plus en plus de lui. A la dernière descente, je profite de la vitesse pour le doubler et finir quasiment au sprint. Un verre de thé froid sera le bienvenu.

 

Mais je ne vais pas accélérer tout de suite, sinon je vais me griller avant l’arrivée. Néanmoins j’accélère le rythme, double un coureur, puis deux. Dans la dernière descente je me concentre sur la ligne d’arrivée et commence à pousser la machine, ce n’est pas encore du sprint, mais je sens que j’avance bien plus vite et au dernier virage, avant la dernière montée, je fini à fond…

 

Je reçois comme prix pour cette course une lampe de poche qui sera certainement très utile.

 

En prenant en considération le fait que je sois parti à l’arrière de la troupe, la course de 2011 est presque la même que celle de 2010, tant au niveau chrono que pour l’allure générale. Je suis évidemment très content de cette performance compte tenu de mes deux mois d’arrêt total de course à pied après la Christmas de 2010.

 

Mais cette année sera basée sur l’endurance et non sur la vitesse. Avec toujours l’objectif de participer à la fabuleuse et mythique course «Sierre – Zinal» début août…

 

chavannes 

Le plan du parcours de Chavannes

 

Les courses au microscope:

 

Chronometre-762130.gif 

Course de 6,00 km

Temps final officiel: 31:51

Vitesse moyenne de 11,2 km/h

Vitesse maximale: 14,5 km/h

551 calories «grillées»

Allure moyenne: 5,22 m/km

 

2011

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

5,95 km

Allure

05:52

04:50

05:47

04:56

05:54

04:32

Temps

05:52

10:43

16:31

21:28

27:22

31:55

 

Classement dans ma catégorie (Vétérans hommes M50):23ème sur 53

Classement temporaire au Trophée lausannois: 22ème

 

 

Classement et temps pour 2009 et 2010

 

2009

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

5,96 km

Allure

06:10

05:15

06:17

05:38

06:26

04:55

Temps

06:10

11:25

17:43

23:22

29:47

34:43

 

2010

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

5,98 km

Allure

05:38

05:03

05:41

04:46

05:45

04:40

Temps

05:38

10:41

16:23

21:09

26:55

31:30

 

 

Max

 

La prochaine compétition sera encore une course du Trophée lausannois, le Challenge Bambi au Chalet à Gobet qui se tiendra le 26 mars prochain. Mais à cette occasion, je devrai impérativement ne pas me griller les jambes. Je ne dois oublier mon principal objectif qui reste le marathon de Paris le 10 avril.

 

Presse:

 

24heures-11mars2011 

24 Heures du vendredi 11 mars 2011

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 13:04

3_gd.gifCR course de l’Escalade à Genève (7 km) le 4 décembre 2010 – 33ème édition

 

affiche 

 

Cette course est organisée par l’association «Course de l’Escalade» avec la collaboration technique du Stade Genève et le soutien logistique et financier de la Ville de Genève.

 

 

Présentation générale

 

Chaque année, le premier samedi de décembre, se déroule dans les rues de la vieille ville de Genève la manifestation la plus populaire de la vie genevoise : La Course de l’Escalade. L’année dernière, près de 27’000 coureurs se sont inscrits ; cette année, ça pourrait être votre tour.

 

Notre course s’adresse à tous, athlètes de niveau international ou coureurs débutants, enfants ou adultes. Les distances parcourues varient de 2 à 8 km selon les catégories et comprennent 1, 2 ou 3 boucles. Les courses se déroulent dans les rues étroites de la vieille ville et se terminent dans le Parc des Bastions.

 

A la fin de la journée des milliers de spectateurs attendent le clou du spectacle : La Marmite. Ce n’est pas vraiment une compétition, il n’y a pas de classement, les participants de toutes les catégories courent ensemble les 3,4 km de ce parcours avec le déguisement de leur choix. Les participants rivalisent d’originalité pour créer des déguisements les plus surprenants.

 

Venez en famille. La Course de l’Escalade n’est pas seulement un grand événement sportif, c’est aussi une magnifique journée de détente.

 

Le spectacle est dans la rue.....et vous pouvez en être !

 

 

Pour des raisons de sécurité, le parcours a été modifié en raison des fortes chutes de neige de ces derniers jours.

 

Voici l’annonce officielle sur le site de l’escalade:

Distance - Modification du parcours 

La modification de parcours que nous avons été contraints d'effectuer pour assurer la sécurité des participants (suppression du passage derrière la cathédrale) a raccourci la distance par tour de 150 mètres.

 

2757374 

La tâche est rude.

 

Année record pour les inscriptions: 28'168 au total.

 

Malheureusement ou heureusement, tout le monde ne s’est pas présenté au départ de chaque course. Je dis heureusement car avec plus de 21'000 concurrents terminant leur course,

 

Nous avons organisé un transport avec Catherine et Pascal (comme pour Yverdon le dimanche précédent). Nathalie et Lucie nous accompagneront également, mais sans courir. La journée sera interminable pour les filles…

 

Le départ est prévu à 11h00 depuis Saint-Prex. Catherine courant à 13h30, il est préférable de prendre un peu de marge pour ce périlleux exercice qui consiste à descendre et traverser Genève.

 

Après avoir tourné dans Genève difficilement, nous avons décidé de parquer après le pont du Mont-Blanc car l’heure tourne et nous ne sommes pas en avance. Les dossards sont distribués jusqu’à une heure avant le départ de la catégorie concernée. Le stress commence à monter d’un cran, car nous sommes bloqués dans les travaux qui ont déjà commencés à la sortie de l’autoroute.

 

dossard 

 

Heureusement la prise du dossard cette année se fait sans encombre dans la tente chauffée «Escaladexpo». Il n’y a quasiment personne pour le retrait des dossards sous la tente principale.

 

En flânant dans les allées, je profite de m’inscrire au magasine le «mmmillle-pattes», bien m’en a pris, en plus de mon inscription, je reçois un DVD sur la construction de la Tour de Sauvabelin (là où se court la course du même nom le 19 mai 2011). Autre bonne surprise: avec cette inscription, je ne payerai pas cette course.

 

dvd-sauvabelin  sauvabelin2011-1

La pochette du DVD qui conte l’historique de la Tour de Sauvabelin et le flyer de la course 2011.

 

La plus grosse difficulté pour cette compétition est de pouvoir courir à son rythme. Mais pas seulement, arrivé à l’heure sur la ligne de départ n’est pas évident non plus. Les arrêts techniques sont à anticiper également.

 

Il y a plusieurs astuces pour bien réussir sa course.

Je ne les connais certes pas tous, mais voici ce que j’ai remarqué lors de mes trois dernières participations.

 

1.- Bien se positionner au départ. Le mieux étant de se placer dans la première moitié du peloton. Le top étant de se mettre dans les 15 à 30 premières lignes.

 

2.- ne pas avoir peur de se placer assez en avance. Plus tôt on est sur la ligne de départ, meilleure sera notre position. Evidement l’attente peut être longue. En sachant que la catégorie d’avant part à 15h45 et que la nôtre est prévue à 16h15, cela donne une idée de l’attente.

 

2.- Bien se chauffer pour anticiper un départ canon afin de se libérer de la masse de coureurs, facile à écrire et très difficile de mettre en œuvre.

 

3.- Ne pas avoir peur de jouer des coudes ceci afin d’éviter de chuter. Petite anecdote d’avant départ, en voulant rester chaud sur la ligne de départ et en gesticulant à tout và, j’ai heurté le concurrent derrière moi, je me retourne et on s’excuse tous les deux en même temps. Après quelques secondes je me retourne et on était d’accord sur le fait que cela ne sera pas la dernière fois que l’on se bousculera. Jouer des coudes, d’accord!, mais toujours avec le fair-play. Et il y en a certain qui mériterait une explication sur la manière d’appliquer le fair-play.

 

Catherine court à 13h30, Pascal à 15h45 et moi à 16h15.

 

Pascal court avec la catégorie «Elite» réservé aux coureurs ayant couru l’Escalade au moins une fois en dessous des 30 minutes. J’en suis loin et je rêve dans une édition future de partir avec cette catégorie. Finalement après la course et en regardant les résultats de la course, je ne suis pas pressé d’y arriver. De réalisé moins de 30 minutes oui, mais pas de courir avec l’élite. Si c’est pour être totalement largué et terminé à l’avant dernier rang en ayant craché ses poumons, non merci.

 

img0252-d8ba07aab9fd0ae31015782e17111539 

Après un tour…

 

Je suis devant ou presque. Je me concentre sur ma course. Les animateurs tentent de nous distraire un peu pour détendre l’atmosphère, mais la plupart des concurrents est déjà dans SA course et j’en fais partie. Je ne les entends qu’à moitié et ne prêt pas beaucoup d’attention à ce qu’il dise. Un officiel attirera tout de même mon attention, ainsi que de la plupart des participants. Il nous dit via le mégaphone que le parcours est raccourci d’environ 130 mètres par tour pour des raisons de sécurité.

Il précise aussi que si notre temps est amélioré par rapport à l’année dernière, ce ne sera pas forcément du à une amélioration de l’athlète, mais plutôt au raccourcissement de la course, sympa…moi qui rêvait déjà d’exploit.

 

Le public est toujours aussi fantastique et l’ambiance est particulièrement chaleureuse dans les ruelles de la vieille ville. Pour la première fois cette année, les montées m’ont parues moins pentues.

 

2009-escalade 

Sur le plan de 2009, on voit bien le tracé qui passe autour de la cathédrale.

 

Mis à part le raccourci de la cathédrale, le parcours est identique que l’année passée. Il est varié et alterne entre montées, plats et descentes et Il se fait sur trois tours. On commence à la rue de la Croix-Rouge en légère montée. Et on suit avec la rue Beauregard qui monte toujours. Après le Pont de Saint-Victor, on continue sur la Promenade du Pin qui est en légère descente, on respire un peu avant d’amorcer la partie la plus plane du parcours à la rue Saint-Victor. On tourne une première fois à gauche sur la rue Lefort et une seconde fois toujours sur la gauche sur la rue Charles Galland et on est toujours à plat. Ce sont mes jambes qui sont heureuses. On revient sur la vieille ville par la rue des Chaudronniers. S’ensuivra la rue de l’Hôtel de Ville, la rue du Puits-Saint-Pierre. On continue sur la rue Jean Calvin, avant d’attaquer le tape-cul à la rue de la Pélisserie, raide, mais courte. On approche de la fin de la première boucle par la rue de la Cité et on descend par la rue de la Tertasse pour déboucher sur les Bastions.

 

Le deuxième tour remontera par la rue de Saint-Léger, puis une longue montée sur la rue Etienne Dummont, pour rejoindre le même tracé que lors de la première boucle, mais avec un tour de plus dans les jambes.

 

Le seul avantage avec cette course et son nombre important de coureurs (2'396) et de ne pas partir trop vite, ce qui est de tout façon impossible, car tout est bouché. Le rythme est bon et les virages serrés. Les ruelles étroites demandent une vigilance accrue. On a le temps de se mettre dans le bain.

 

A la différence de 2008 et 2009, il y aura de la place pour courir assez rapidement. A la rue de Saint-Victor déjà, le peloton s’élargit du fait de la route plus large. Et on en va pas se plaindre.

 

La longue ligne droite des Bastions est interminable et monte légèrement. De plus comme nous ne passons plus par la rue de la Croix-Rouge, cela a pour effet de prolonger la montée de la rue Saint-Léger.

 

Le premier tour est bouclé en 10:10, ce qui laisse présager un bon chrono, pour autant que le rythme soit maintenu. Le deuxième tour sera le plus lent et se terminera avec un passage en 10:27. La barre des 30 minutes s’éloigne petit à petit.

 

La troisième boucle sera la plus rapide avec un temps en dessous des 10 minutes (9:59). Je gère bien cette course, mais je commence à fatiguer un peu. Je regarde de temps en temps ma montre car j’aimerai bien descendre au dessous des 30 minutes. Je pensais que cela était possible il y a peu, mais le deuxième et le troisième tour étant plus long, cela devenait utopique de réaliser cet exploit. Les cracks ont terminés leur course ce qui nous laisse plus d’espaces. Je grignote quelques places, mais globalement, le groupe dans lequel je me trouve, court à vitesse équivalente. Je sais que c’est fichu pour mon objectif, mais je donne ce qui me reste d’énergie et accélère légèrement. C’est dur et c’est long…et cette ligne d’arrivée qui tarde à venir. Dernière ligne droite des Bastions, enfin!.

 

Après la ligne d’arrivée nous remettons la puce de contrôle, qui pour la première fois était accrochée à la cheville par un velcro. Facile à mettre et facile à enlever. Ensuite circuit habituel vers notre prix souvenirs qui sont deux verres aux couleurs de la course de l’escalade. Ensuite bonbons, petits pains et bananes. Je ne boirais qu’une seule gorgée d’eau, car elle était gelée et je ne voulais pas avoir des maux d’estomac.

 

Je suis très satisfait de mon chrono, bien que je ne sois pas descendu sous les 30 minutes. Ce n’est pas tout, il faut rejoindre maintenant mes accompagnants du jour sous la tente chauffée. Nous ne trainerons pas plus longtemps sur place, il faut retourner chez nous. Il fait nuit et il fait froid, mais quelle ambiance!

 

Je serai, en 2011, dans la catégorie Hommes IV et même avec une année de plus, je compte bien descendre au dessous de 30 minutes. Mais il faudra mettre les bouchées doubles, car il est certain que le parcours sera rétabli à sa longueur initiale (on tournera à nouveau autour de la cathédral). Mais en espérant que le groupe de cette catégorie sera moins fourni (normalement deux fois moins de coureur) et laissera des opportunités pour doubler dès le début de la course.

 

Certaines personnes détestent cette course, d’autres l’adorent, je fais partie de la deuxième catégorie. Bien sûr qu’il a du monde, mais quelle ambiance!, quel monde…

 

parcours-escalade-2010 

Le plan du parcours modifié pour cette année à travers la vieille ville de Genève

 

Toujours une comparaison entre la course de cette année et celle de 2008 et 2009.

 

Description

06-12-2008 km

05-12-2009 km

04-12-2010 km

Distance en km:

7:30 km

7:39 km

7 km

Durée de la course:

41:19,4 (brut)

37:24,4 (brut)

30:36,9 (brut)

Durée de la course:

40:24,9 (net)

36:57,4 (net)

30:26,4 (net)

Allure moyenne:

5:33 min/km

5:04 min/km

4:24 min/km

Vitesse moyenne:

10:8 km/h

11:09 km/h

13:6 km/h

Classement:

1'674 sur1’879

1’137 sur 1’887

395 sur 1’838

 

Course de 7 km

Temps final officiel:30.36,9 (temps brut au coup de pistolet)

Temps net officiel: 30:26,4 (temps net effectif de la course)

Temps 1er tour: 10:10 (417ème)

Temps 2ème tour: 10:27 (437ème)

Temps 3ème tour: 9:59 (412ème)

Vitesse moyenne de 13,6 km/h

Vitesse maximale: 17,5 km/h

653 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,24 m/km

 

Chronometre-762130.gif

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

6,96 km

Allure

04:35

04:12

04:42

04:21

04:24

04:29

04:019

Temps

04:35

08:47

13:29

17:51

22:16

26:46

30:37

 

Classement dans ma catégorie (Hommes III): 395ème sur 1838

Je gagne presque 500 places par rapport à 2008.

Je gagne presque 500 places par rapport à 2009.

 

Il ne reste plus que deux courses cette année. La Course Titzé à Sion le 11 décembre et la Christmas Run à Lausanne le 18 décembre (1 tour en Père Noël à 22 heures et 3 tours à minuit).

 

Max

 

Presse:

 

24heures-04decembre2010 

24 Heures du samedi 4 décembre 2010

 

lematin-05decembre2010 

Le Matin Dimanche du 5 décembre 2010

 

24heures-06decembre2010 

24 Heures du lundi 6 décembre 2010

 

tdg-06decembre2010-01 

 

tdg-06decembre2010-02 

 

tdg-06decembre2010-03 

Tribune de Genève du lundi 6 décembre 2010

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 12:27

3_gd.gifCR Course de l’Avent à Yverdon-les-Bains (4,59 km) le 28 novembre 2010 – 2ème édition

Longueur annoncé à 4,59 km, (4,64 km effectif à ma montre garmin).

Cette course est organisée par RBO Organisations – Rober Bruchez

 

flyer-1 

 

Les années se suivent et se ressemble dans les grandes lignes. On peut dire que j’ai participé à cent pour cent à cette manifestation.

 

J’avais en 2009 couru le samedi à la course «A Travers Prilly» comptant pour le Trophée lausannois et le lendemain, ici à Yverdon-les-Bains, à la Course de l’Avent. Cette année ne dérogera pas à la règle. Deux courses en deux jours, mais avec des états d’esprit différents.

 

La course de Prilly s’est pas si mal passé au vue des conditions météos, mais à laisser pas mal de fatigue dans les jambes.

 

Il y a une nouvelle catégorie à Yverdon cette année «L’Orange en Duo» (4,59 km). La course est sur le même parcours que l’année dernière, mais on ne fera que trois boucles au lieu des quatre de la catégorie de 2009 «L’Anis des Populaires» (6,16 km)

 

panorama 

La Place Pestalozzi au cœur d’Yverdon.

 

La météo est nettement meilleure que hier à Prilly. Il fait froid certes, mais les rues de la ville sont dégagées et propres.

 

Les fonds de cette course seront versés à une association: «Le Copain» qui œuvre sur l’éducation de chiens d’assistance pour personnes handicapées au plan moteur.

Une fois encore, la finance n’est que de 10.- et comme pour le Marcheton de Lausanne, nous allons courir pour la bonne cause. Ce qui ne veut pas dire dans la souffrance. Mais peut on dire que l’on souffre lorsque l’on voit la misère et le malheur autour de nous, je ne pense pas.

 

flyer-7 

Le plan du parcours officiel

 

La manifestation se passe entièrement dans le centre touristique d’Yverdon-les-Bains, entre le château, l’église et les rues commerçantes.

 

Le choix des courses et distances est alléchant et il y en a pour tous les goûts. De plus les noms des différentes catégories sont de saison. Il y a au total 6 catégories, donc tout le monde y trouve sa distance de prédilection. La catégorie «L’Orange de la Convivialité» présente en 2009 est remplacée par «L’Orange en Duo»

 

La mandarine de l’amitié – 1,45 km départ à 13h00

Le Sucre d’Orge des enfants – 1,45 km départ à 13h30

L’Orange en Duo – 4,59 km départ à 14h00

Le Biscôme des jeunes – 3,02 km départ à 14h45

La Cannelle de l’Elite – 7,73 km départ à 15h15

L’Anis des Populaires – 6,16 km départ à 16h15

 

En couple depuis un peu plus de six mois avec Nathalie, nous décidons de participer pour notre première compétition ensemble dans la catégorie «L’Orange en Duo» qui me parait des plus adaptés pour un premier essai. Le principe est simple: A l’addition des temps des deux participants du duo, les plus rapides seront vainqueurs. Autre particularité, il y a deux autres variantes en plus du Duo Mixte. Le Duo Hommes et le Duo Femmes complètent ce groupe.

 

Nous nous sommes entrainés sur les rives du lac Léman à Morges sur un circuit similaire à la course d’Yverdon. Nous n’avons aucune pression, car pour une première course, le plaisir doit être primordial et le résultat secondaire. Mon objectif est de faire moins de 20 minutes pour ces trois tours de piste. Nathalie s’est fixé également un objectif de réalisé moins de 30 minutes. Elle y arrivera haut la main avec au final un temps magnifique de 25:36.

 

Nouveau transport organisé depuis la Côte avec Catherine et Pascal. Cette fois Lucie participera avec Ophélie. Nous prendrons le Zafira, car en étant six au total, une voiture traditionnel ne sera pas suffisant.

 

Après avoir chargé toute la clique dans le Zaf’, nous partons pour la cité thermale au bout du lac de Neuchâtel.

 

Récupération des dossards 843 et 824 dans la salle de gym. Notre prénom est toujours inscrit dessus. Ce sera à nouveau la fête à l’estomac avec les nombreuses victuailles distribués après la course tel que popcorn, marrons chaud, fromage, biscôme, barre de céréales et yahourt). Nous patienterons sous la tente chauffée et perméable.

 

dossard 

 

Je remarque, après avoir fait un repérage de la zone d’arrivée, qu’elle a été déplacée à côté du centre de course, là où se trouvent les activités. C’est une très bonne idée car tout est regroupé maintenant.

 

DSC01596 

 

DSC01595 

La zone de départ n’a pas changé depuis 2009.

 

DSC01597 

L’arrivée est déplacée sur la droite.

 

DSC01611 

Après la tour on tourne à gauche et on est arrivé!

 

DSC01598 

L’arrivée est au pied de cette tour.

 

DSC01604 

On viendra de la ruelle de gauche pour tourner dans celle qui est à droite.

 

DSC01608 

 

DSC01609 

 

DSC01610 

Passage délicat dans ce virage.

 

DSC01606 

A gauche de l’église…

 

DSC01605 

…puis à droite de l’église au retour. La place Pestalozzi est derrière nous.

 

Comme on peut le voir sur les photos, les rues sont propres. Les pavés sont mouillés, mais pas glissants. Cette course ressemble à la Course Titzé qui se déroulera le samedi 11 novembre à Sion en Valais. Pavés, virages et longues rues font tout le charme de ce genre de compétition qui n’ont pas l’appellation «Corrida» mais qui en ont le goût.

 

Après un tour en reconnaissance avec Catherine, Nathalie, pascal et moi-même, nous nous motivons pour la suite de la compétition. Nous devons laisser Ophélie et Lucie sous la tente, car nous courrons les quatre en même temps. Mais l’attente ne sera pas longue pour elles.

 

Nous sommes sur la ligne de départ, je suis à côté de Nathalie et lui transmet les deux derniers conseils «ne pars pas trop vite et ne suis pas les premiers coureurs». Ce qu’elle fera avec brio. Sa gestion de la course fut un modèle du genre.

 

Comme la plupart des participants, dont je fais partie, nous partons toujours trop vite. Ce qui veut dire un temps canon sur le premier tour et une perte de vitesse sur les 2 suivants.

 

 

Temps final

1er tour

2ème tour

3ème tour

Nathalie

25:36

09:41

08:47

08:30

Max

19:32

06:17

06:43

06:31

 

Je me décale légèrement en avant juste avant le coup de pistolet. C’est une course en duo, mais nous ne serons pas ensemble. On le sait car on en avait discuté avant. Chacun fera sa course à son rythme. N’oublions pas que chaque seconde compte…

 

Le parcours est plat, sans difficulté apparente. Hormis dans les virages serrés, l’allure sera assez bonne. J’aurais bien voulu tourner en moyenne à 15 km/h, mais c’était sans compter la course de Prilly. Je n’avais désormais plus les jambes pour réaliser cette vitesse.

 

Les séquelles de la course de Prilly de hier sont encore bien présentes. Mais avec une distance de moins de cinq kilomètres cela ne devrait pas trop poser de problème. Je trouve assez vite ma vitesse, mais j’ai toujours cette douleur au bas ventre et là je la sens dès le départ. Elle durera toute la course. Je rejoins (encore) Pascal et nous finiront ensemble. Je prendrais ma revenge sur Prilly en terminant une seconde avant lui.

 

Catherine et Nathalie terminerons peu de temps après. Il ne faisait pas très chaud, mais je ressortirais pour encourager nos deux filles. Bravo Nath’ pour ta performance, en espérant que cette première t’aura apporté ce dont tu recherchais. Je suis certain que ce ne sera pas la dernière…

 

Après avoir pris nos cadeaux d’après course, nous ne trainerons pas longtemps sur place.

 

parcours 

Le plan du parcours à travers les rues d’Yverdon-les-Bains

 

podium 

Notre «faux» podium, mais qui sait une fois, peut-être…

 

Excellents moments en excellente compagnie.

Pas de difficulté sur cette course. Les changements de direction qui m’avaient un peu perturbé en 2009 ne m’ont pas trop marqués cette année.

 

Course de 4.59 km

Temps final officiel: 19.31

Vitesse moyenne de 14,3 km/h

Vitesse maximale: 16,1 km/h

429 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,12 m/km

 

Chronometre-762130.gif 

La course au microscope:

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

4,64 km

Allure

04:08

04:17

04:14

04:16

04:00

Temps

04:08

08:28

12:40

16:57

19:31

 

Classement par équipe «Duo Mix»: 19ème sur 30

Classement individuel Nathalie: 49ème sur 63 (25.36,6)

Classement individuel Max: 19ème sur 63 (19.32,2)

 

Prochaines courses 2010:

Samedi 11 décembre: Course Titzé à Sion

Samedi 18 décembre: Christmas Midnight Run à Lausanne (1 tour déguisé en Père Noël)

Samedi 18 décembre: Christmas Midnight Run à Lausanne (3 tours)

 

Ensuite un peu de repos ne fera pas de mal avant d’attaquer 2011 par le Cross de Vidy le 15 janvier et mon test d’effort le 17 janvier.

S’ensuivra dès la fin janvier mon entrainement pour le marathon de Paris avec un objectif de 4h30.

 

Prochain CR, la Course de l’Escalade du samedi 4 décembre 2010.

 

Max

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 11:48

3_gd.gifTROPHEE LAUSANNOIS 2010 (13ème course)

 

32ème édition de A Travers Prilly - le samedi 27 novembre 2010 (10 km)

 

A Travers Prilly est une course organisée par la FSG (Fédération Suisse de Gymnastique) Prilly.

 

flyer 

 

Beau temps…belle neige…aurions nous pu dire samedi après midi. Bien que le beau temps ne soit pas de la partie, la neige était bien présente. En effet la neige est tombée abondamment durant ces dernières 24 heures au point de laisser un joli manteau blanc un peu partout. Le spectacle est féérique, part contre au niveau sportif, la course à pied n’est pas tellement compatible avec ce genre d’exercice.

 

Dernière course comptant pour le Trophée lausannois, cette manifestation n’a d’intérêt que le fait, après l’avoir terminé, d’avoir participé aux 13 courses sur l’année 2010. Et je dois dire qu’au vu des conditions météorologiques, il fallait être réellement un mordu de course à pied pour se rendre à Prilly.

 

155356 1762435020382 1224275430 4031600 1562283 n 

 

Je suis passé en fin de matinée pour constater l’étendue des dégâts et récupérer mon dossard.

 

dossard 

 

Le résultat n’est pas triste, à l’heure où je récupère mon dossard, les véhicules de la commune s’affairent à déblayer l’or blanc qui couvre les routes.

 

 

tl13-prilly2010 2480  tl13-prilly2010 2486

Ce sera un travail titanesque qui sera effectué. Ce qui nous permettra de nous élancer en relative sécurité. Nous pourrons effectivement courir dans des conditions presque idéales, merci à vous Messieurs pour votre dur labeur.

 

DSC01588 

On a de la peine à croire que cette route sera praticable un plus tard.

 

DSC01583 

Inquiétant! non?

 

DSC01585 

Eh! oui nous allons courir ici…

 

DSC01582 

La fermeture n’est pas à cause des conditions météos, mais bien pour la sécurité de la course.

 

Pour la deuxième année consécutive, le tracé de la course est modifié en raison de travaux effectué dans la commune. Il y a plus de montées sur ce nouveau parcours qui consiste à parcourir 5 boucles de deux kilomètres chacune..

 

DSC01587 

 

DSC01591 

La zone de départ. Non madame, nous n’attendons pas des skieurs de fond.

 

Après mon retour à Tolochenaz, nous organisons avec Catherine et Pascal un voyage groupé par souci d’écologie et de parcage. Les routes ne sont pas très bonnes et la circulation est difficile pour arriver à Prilly. Nous parquerons dans la cour du collège à proximité du départ. Il fait froid et il neige, la neige tombe depuis ce matin sans discontinuer. On n’est pas loin d’en avoir dix centimètres.

 

Catherine et Pascal n’ayant pas encore leur dossard, nous nous rendons au PC de la course qui se trouve dans le centre commercial de Prilly, au chaud. Après avoir rencontré quelques connaissances et nous être inscrit pour l’édition 2011 du Trophée, nous prenons le temps de boire un petit remontant pour nous motiver. Pascal dégustera avant nous un bol de soupe aux pois 20 minutes avant le départ, il doit avoir l’estomac solide, car je ne m’amuserais pas à ce genre d’essai juste avant le départ.

 

Mais l’heure tourne et il est temps maintenant de se préparer pour les choses sérieuses. De retour une dernière fois à la voiture de Catherine et Pascal pour les derniers préparatifs de course avant d’entamer une séance d’échauffement qui sera apprécier à sa juste valeur.

 

Le départ est à 15h15 et après un petit quart d’heure de footing on nous annonce que la course est retardée de 15 minutes. C’est dommage car nous sommes chauds. Nous retournons dans le centre commercial pour ne pas prendre froid. Et je dois dire que j’y serais bien resté au chaud.

 

Le devoir nous appel, bien qu’ayant effectué 12 des 13 courses demandés pour avoir la coupe, nous avons tout de même décidé de participer à cette dernière escapade hivernale. Le 12 sur 13 ne plaisant guère, le 13 sur 13 étant plus dans mon état d’esprit.

 

Après une petite mise en jambes suite à notre échauffement, nous rejoignons la ligne de départ quatre minutes avant le départ. Nous nous sommes lancé des pics avec Houman pour la stratégie à avoir pendant la course, nos propos furent énoncés avec un fair-play qui dépasse l’entendement. Tout ça dans une ambiance chaleureuse et amicale.

 

Pascal qui nous talonne de près au classement n’a aucune chance mathématiquement de nous rejoindre avec 31 points de retard.

 

tl13-prilly2010 2912 

 

Je n’ai que deux objectifs aujourd’hui: le premier est de ne pas chuter et le deuxième est de ne pas terminer plus de deux places derrière Houman. J’ai deux points d’avance au classement provisoire du TL et je compte bien finir devant lui. Ces deux conditions ne sont pas gagnées d’avance.

 

J’avais une stratégie (que je n’avais pas dévoilé) qui est très simple, suivre Houman et ne pas le lâcher, mais au plus à une place derrière lui.

 

tl13-prilly2010 2916 

 

Nous sommes sur la ligne de départ et il neige toujours. Le starter nous annonce que la 33ème édition (celle de 2011) n’aura pas lieu à Prilly, mais à Cannes, pour moi c’est une excellente idée. Mais je pense qu’il plaisantait…

 

tl13-prilly2010 2919 

 

Nous voilà parti pour cette dernière course du TL 2010. Cette course coïncide aussi avec ma dernière compétition du TL dans la catégorie des M40. Comme je fêterai mes 50 ans en 2011, je passerai dans la catégorie des M50. Et ne croyez pas qu’ils sont plus lents dans cette catégorie.

 

Je regarde où se trouve Houman et je compte bien mettre en application mon plan de course. Mais je remarque qu’il a déjà quelques mètres d’avance. J’avais deux solutions: le suivre et me griller ou bien attendre le moment opportun et le dépasser. La course est longue et je me dis que j’aurais le temps de trouver une parade à ce départ canon.

 

L’état de la route est nickel, nous allons donc courir dans de très bonne condition. Il faudra néanmoins faire attention dans les virages.

 

tl13-prilly2010 2961 tl13-prilly2010 2973 

Les conditions sont quand même difficiles.

 

Je pars tranquille afin de bien chauffer les articulations. Je n’ai pas recouru depuis mon entrainement au Footing de mardi. Je suis reposé, mais j’ai une douleur au bas ventre. Cette douleur est nouvelle et je n’arrive pas exactement à savoir à quoi elle est due. Je l’ai sentie un peu pendant l’échauffement. Ensuite elle s’atténue en course, pour resurgir à 2 tours de la fin de la course.

 

Mon départ est prudent et je pense que j’ai eu raison. La température est fraiche et il me faut bien un demi-tour pour bien me réchauffer. Ensuite j’essaie d’être régulier, ce qui n’est pas évident sur ce tracé aux dix montées. J’ai retroussé mes manches car je commence à faire chaud. J’ai de la neige sur les bras et elle gèle, ce qui n’est pas des plus agréables.

 

Je rejoins Pascal et nous faisons un bout de chemin ensemble (comme à la Course du Talent, à part qu’aujourd’hui, il ne fera pas d’arrêt technique, dommage pour moi). Il me passe devant dans les montées et je le dépasse dans les descentes. Il finira tout de même avec 4 secondes d’avance sur moi.

 

Le dernier tour est difficile, après 4 tours le circuit devient lassant, mais il est toujours agréable de croiser les autres concurrents (plus ou moins rapides) à la Route du Chasseur. Et il est intéressant de constater que d’un tour à l’autre, les concurrents que l’on croise sont une fois au bas de la route et au tour suivant en haut.. On se fait même prendre un tour par les premiers, dont Pierre Fournier qui terminera 3ème. Ce n’est pas très motivant, mais c’est le jeu.

 

Pascal m’a bien aidé et m’a motivé pour la deuxième moitié de la course, mais à la dernière montée, il m’a dit de m’accrocher, mais je n’avais plus de jambe pour le suivre. Il fera le creux et je ne le rejoindrais qu’une fois la ligne d’arrivée franchie. Bravo pascal pour ta course, car tu étais blessé à une cheville, bravo aussi à Catherine que j’ai croisé deux fois..

 

Et Houman dans tout ça, et bien je ne sais pas où il est. Je sais qu’il est derrière, car il ne m’a pas repassé devant. Mais aucune idée de la distance qui nous sépare. Je ne tiens pas à me retourner, car je ne veux pas me mettre une pression inutile. Il terminera au 29ème rang.

 

Nous ne trainons pas longtemps après la fin de la course, le temps de laisser terminer Catherine. Nous échangeons quelques impressions entre nous, puis après avoir déguster notre soupe aux pois, nous repartons en direction de nos pénates respectifs. J’ai l’impression qu’il fait de plus en plus froid. Nous ne nous sommes pas douché, ceci explique peut-être cela.

 

Il faut maintenant préparer la course du lendemain, soit la Course de l’Avent à Yverdon-les-Bains.

 

flyer-1 

 

Pour cette compétition, Nathalie et moi sommes inscrit dans la catégorie «L’Orange en Duo». Ce sera une première…

 

Parcours2009 

Plan officiel du parcours.

 

parcours 

Le plan du parcours identique à 2009, la neige en plus.

 

La course au microscope:

 

Chronometre-762130.gif 

Course de 10 km (9,71 km)

Temps final officiel: 46:14

Vitesse moyenne de 12,6 km/h

Vitesse maximale: 16,17 km/h

906 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,46 m/km

 

Au fil de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

9,71 km

Allure

04:51

04:29

04:50

04:35

04:56

04:44

04:55

04:49

04:55

04:26

Temps

04:51

09:20

14:10

18:46

23:43

28:27

33:22

38:12

43:07

46:16

 

Classement dans ma catégorie (M40): 25ème sur 38

Au classement final du Trophée, je suis 18ème. J’améliore mon classement de deux rangs par rapport à 2009. Ce n’est pas beaucoup, mais je suis quand même content de ma saison au Trophée.

J’améliore aussi mon chrono pour ce parcours difficile de Prilly de 4.30, ce qui fait presque une minute par tour.

 

En comparaison entre 2009 et 2010

 

Au fil de la course

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

5 km

6 km

7 km

8 km

9 km

10 km

Allure 2009

05:28

05:10

05:17

05:09

05:21

05:11

05:26

05:15

05:11

04:50

Allure 2010

04:51

04:29

04:50

04:35

04:56

04:44

04:55

04:49

04:55

04:26

 

Prix souvenir: un petit linge de bains.

Nous aurons droit aussi à la délicieuse soupe aux pois et un verre de thé, plus des céréales.

 

…A suivre CR de la Course de l’Avent à Yverdon-les-Bains du dimanche 28 novembre 2010.

 

Max

 

Presse:

 

TL13-Prilly-24H-10-11-25

24 Heures du 25 novembre 2010 

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 09:35

3_gd.gifCR One World Run Lausanne – Project Aids Orphan - le samedi 20 novembre 2010 (5 km)

 

one world run sq 

one world title 

 

Course caritative internationale pour l’association «Project Aids Orphan» en faveur des orphelins du Kenya. Une course à lieu le même jour dans différents autres pays, dont le Kenya, mais je n’ai pas plus d’informations.

 

Courir pour le plaisir est la base de la course à pied, c’est aussi le leitmotiv pour avancer, pour se dépasser dans l’effort, mais courir pour une bonne cause est une chose beaucoup plus noble. Je sais bien que ce n’est pas ce genre d’action qui va bouleverser la face du monde, mais si on commence par des petites choses, on finira bien par améliorer quelque chose.

 

J’ai appris l’existence de cette course il y a quelques jours. A la base je voulais faire la Corrida de Bulle aujourd’hui, mais après deux participations en 2008 (44:44) et 2009 (41:42), je voulais innover un peu et varié les compétitions. Certes l’ambiance est fantastique mais faire 7 boucles cela devient vite lassant.

 

pano1 

Le panorama sur le lac Léman et les Alpes est superbe, mais pas le temps.

 

Il fait frais ce matin et le ciel est bouché. La température doit être de 4 degrés au mieux. Néanmoins je ferais cette course habillé en court.

 

J’avais deux choix possibles en ce samedi 20 novembre: Une course pour aider les orphelins d’Afrique et plus précisément du Kenya ou le Cross populaire du Nord vaudois à Yverdon. En étant seul jusqu’à demain soir, c’était la bonne occasion de remplir la journée avec ces deux rendez-vous.

 

L’organisation de cette rencontre est le travail de Stéphanie Smith. Adepte de course à pied, c’est sa première organisation et le résultat est probant, ce fut une réussite. L’accueil fut chaleureux et l’ambiance de la soupe de midi au coin du feu absolument exquis. Le prix pour l’inscription de cette course est de vingt francs.

 

Premier arrivé et premier servi. Je récupère donc le dossard no 261 (qui est le premier de cette compétition). Autre fait intéressant, on nous donne les dossards de l’année dernière.

 

dossard 

Le dossard avec la date de 2009.

 

Mais l’entrainement de cette semaine fut quelque peu astreignant. La fatigue commençait à s’installer et j’ai bien senti jeudi au Footing Club lors de notre sortie dans les bois que la forme était là, mais pas la fraîcheur. Mais comme je ne suis pas de nature à baisser les bras, je me suis lancé ce défi de faire deux courses dans la journée (bien qu’en ayant prodigué du repos à Catherine, je ne suivais pas tellement mes conseils. Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais…

 

La matinée débute par un excellent petit déjeuner. Le réveil est à 07h00 afin d’être prêt pour la première course qui à lieu à 11h00 a Vidy, juste à côtés des Pyramides, haut lieu de la vie lausannoise des années ’70 et ’80.

 

J’arrive sur place à 09h50, il n’y a personne, rien, pas de stand, pas de banderole. Je parc aux abords du stade Samaranch et commence mes recherches. Je débute par marcher et je ne trouve toujours rien. De retour à la voiture, je me mets en tenue de course et continue à allure footing dans les environs du Stade de Coubertin, mais il n’y a décidemment personne. Un peu dépité, je tente d’appeler Alain (qui avait lancé l’idée de cette course) rien, personne ne répond. Il est 10h15 et enfin je vois Stéphanie occupée, avec quelques bénévoles, l’installation d’un «stand» où sera installé les inscriptions, le point de rencontre et le ravitaillement d’après course.

 

ok-IMG 0007 

Le stand de course improvisé.

 

Je retrouve quelque peu le sourire car je commençais à désespérer de ne voir personne et était certain de m’être trompé de lieu. Nous ne sommes pas nombreux, mais la motivation d’œuvrer pour la bonne cause l’emportera sur la quantité des participants.

 

ok-IMG 0023 

De gauche à droite, Stéphanie, Emile (le vainqueur) et Carmen

 

ok-IMG 0019 

Les participants se préparent.

 

L’objectif de cette course est de la faire en mode footing qui servira de base d’échauffement du cross qui aura lieu dans 5h30 à Yverdon.

 

one-world-run-2010 4412 

Prêt au départ.

 

Le départ est décalé de quelques dizaines de mètres à côté du lac. Le départ est donné, bizarre je suis devant, mais pourquoi je suis devant. Je veux faire cette course en mode footing, alors je ne dois pas me mettre à cette position…Non personne d’autre, bon je reste alors, mais cela va être très difficile de faire un footing en étant devant. Et voilà, c’est parti!. Comme je le craignais, cela ne sera pas du footing, je fonce dès les premiers mètres et je sens des pas à côté de moi. Je ne regarde pas et me concentre sur le parcours le long du lac.

 

Je sens que je vais trop vite, mais peu importe je me dis que sur une distance de 5 kilomètres, cela devrait passer. J’avais à moitié raison. Mon poursuivant me talonne, après quelques centaines de mètres il monte à côté de moi. C’est assez nouveau comme impression, je suis devant, pas seul, mais aux premiers rangs. Je n’ai jamais connu une telle montée d’adrénaline depuis que je cours. J’imagine ce que peuvent ressentir les athlètes en compétition qui se battent pour les premières places. Bien entendu ce genre de course n’a rien à voir avec les grandes compétitions, voir même les diverses courses populaires à travers le canton. Mais je suis devant!

 

Je l’entends souffler et je décide à le regarder, mince un jeune…ça va être dur. J’essaie de tenir ce rythme le plus longtemps possible. Mais à l’amorce de la montée de la piste finlandaise qui se trouve après le stade de Dorigny, je me dis que je vais tenter une légère accélération dans la première partie de la montée. La manœuvre fut efficace, mais pas très longtemps. Après le troisième kilomètre, un début de fatigue me gagne, mon poursuivant me passe devant et je ne le reverrais plus avant la ligne d’arrivée.

 

one-world-run-2010 4416 

J’explique au vainqueur qu’il était trop rapide…mais il le savait déjà.

 

Je dois me reposer maintenant, car avec ma sortie de mardi avec le fort dénivelé, l’entrainement avec Nath’ le mercredi soir et les dix kilomètres au Footing jeudi, je ne voudrais pas arriver complètement épuiser le weekend prochain pour les deux courses.

 

Autre difficulté, éviter les badauds et autres promeneurs, joggeurs et canidés de toutes sortes. Il est difficile de garder une ligne propre, d'autant plus que certains walkers prennent la largeur de la route.

 

Je dépasserais au retour Sonia, membre du Footing Club Lausanne, et qui me rejoindra sur l’aire d’arrivée en me disant qu’elle voulait également y participer, mais pensait que la course était à 14h00. Et elle s’en voulait, comme je la comprends…

 

DSCN0450 

L’équipe au complet, environ une trentaine de personnes.

 

Evidement cette course me servira de repère pour la prochaine course de l’Avent à Yverdon où nous allons courir, avec Nathalie, dans la catégorie «L’Orange en Duo» le 28 novembre prochain. Mais n’oublions pas également la course «A Travers Prilly» qui se déroulera le samedi 27 novembre comptant pour le Trophée lausannois. Par contre là tout est dit, la coupe est assurée car ayant réalisé douze courses sur treize, je suis certain de l’avoir..

 

Je reste néanmoins un peu déçu de ma prestation, en effet à la Course de la Vieille Ville à Vevey, j’avais parcouru les sept kilomètres à une vitesse moyenne de 14,5 km/h. Aujourd’hui la distance était plus courte et je n’ai malheureusement pas pu courir au-dessus des 14 km/h de moyenne. Mais comme à la base je devais effectuer le parcours en mode footing, le résultat est tout de même gratifiant.

 

DSCN0451 

Le podium des dames avec Stéphanie, l’organisatrice au centre.

 

DSCN0454 

Et le podium hommes.

 

DSCN0455 

Le classement mixte.

 

ok-IMG 0034 

Le prix souvenir est un magnifique sweat-shirt.

 

ok-IMG 0032 

Et le prix pour ma deuxième place est un magnifique cake pomme / cannelle. La grandeur du cake est en fonction de la place du coureur.

 

Après la cérémonie de la remise des prix et une séance photos for appréciable, il est temps maintenant de se restaurer. Une très bonne soupe nous réchauffera l’estomac, ainsi qu’une tranche de pain. Mais il est temps, après quelques bavardages , de quitter les lieux pour un repos bien mérité.

 

Pour sûr, on sera là l’année prochaine.

 

parcours 

Le plan du parcours, au bord du lac, apparemment plat.

 

La course au microscope:

 

Chronometre-762130.gif 

Course de 5 km (4,74 km)

Temps final officiel: 20:49

Vitesse moyenne de 13,7 km/h

Vitesse maximale: 15,8 km/h

442 calories «grillées»

Allure moyenne: 4,76 m/km

 

Distance

1 km

2 km

3 km

4 km

4,74 km

Allure

04:12

04:24

04:29

04:23

04:21

Temps

04:12

08:36

13:06

17:29

20:48

 

Classement officiel:

 

Hommes:

Emile Dupont 20:07:10

Max Demont 20:49:00

Dominique Bonvin 22:12:82

 

Dames:

Stéphanie Smith 22:57

Carmen Bonvin 24:43:12

Carol Bonvin 24:43:35

 

Max

 

one world run poster 

L’affiche officielle qui annonce l’événement.

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